Notre culture tend à cacher la mort. Cet évitement d’une réalité inéluctable aggrave la solitude et la souffrance de l’endeuillé. Elle entrave également son évolution psychologique lorsque, une fois passées les objectifs, il n’a plus le droit de laisser paraître sa douleur. Nadine Beauthéac a été très impressionnée par le nombre et la diversité des questions surgissant à la fin de ses conférences sur le deuil : Le deuil dure-t-il vraiment un an ? A partir de quel âge peut-on dire à un enfant qu’un proche est mort ? Faut-il prendre des antidépresseurs ? Ai-je tort de conserver le numéro de téléphone de mon conjoint décédé dans mon portable ? Je ne supporte plus les réunions de famille depuis la mort de mon enfant, dois-je me forcer ?
En une centaine de rubriques, couvrant tous les thèmes, depuis les comportements jusqu’à la théorie du deuil, elle vient à la rencontre de toutes ces interrogations que l’on n’ose pas formuler et offre ainsi un véritable soutien aux endeuillés. Telle est la présentation de l’éditeur pour ce livre.
Nadine Beauthéac a fait partie de Naître et Vivre et d’Apprivoiser l’Absence. Elle est maintenant psychothérapeute et reçoit des personnes endeuillées.