” A la seconde où j’ai appris que ma fille était morte, un grand cri s’est libéré de ma gorge et il ne voulait plus s’arrêter. Il a fallu qu’une voisine me presse très fort dans ses bras et soudain je me suis tue ; évidemment, de là un énorme chagrin m’a envahie et je n’arrêtais pas de pleurer. ” Anne-Marie
” David, 6 ans, nous a quittés à 11heures ce matin. La leucémie nous l’a enlevé après quatre années de lutte. Il repose paisiblement chez nous, dans son lit, et, malgré le chagrin, j’ai au fond de moi une force, une énergie qui me poussent à jeter les médicaments devenus inutiles, vider la morphine. (…) Je caresse les derniers vêtements que notre fils a portés, les draps dans lesquels il a dormi et je les range précieusement. J’ai dans mon armoire un tee-shirt marqué à son prénom, c’était son préféré et je ne m’en séparerai jamais. ” Martine
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