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Cette absence, ton absence…

Il y a si longtemps maintenant… Et cela me semble parfois si proche… Cette absence, ton absence…
Cyril, mon enfant, mon roi, emporté par cette leucémie assassine… A l’âge où l’insouciance est reine.
Car avoir quatre ans quelle merveilleuse perspective… Chérir sa maman, ne jurer que par elle ! Oh mon être d’amour ! Ce doux mot que je n’entend plus… Le manque… Toujours ce vide indescriptible qui me ronge.
Pourtant je me surprends à vivre et presque coupable je suis… Si, je t’assure mon coeur tout tendre, je vis par delà cette blessure immense, vaille que vaille… Et ton absence devient inexorablement à la fois ma force et ma faiblesse. Plus les années passent (24 ans que tu es parti) et plus ton doux visage semble s’éloigner.
Non !!! Je veux garder ta merveilleuse petite frimousse d’ange pour toujours. Tu deviendras mon emblème ultime, mon chemin vers un monde que je veux meilleur, ce monde où tu aurais pu évoluer rythmé par mes baisers sur tes joues, mes conseils avertis de Maman aimante. Tout cela je l’ai rêvé maintes et maintes fois…
Mais je vais finir le chemin sans toi… Cyril, mon petit homme…
Ta maman avec un grand M…
Chrystel

8 commentaires

  1. Mon amour, mon fils qui est parti le 27 décembre 2021 à cause de médicaments, cette absence est horrible, ce silence me ronge, tu es dans coeur, je me rapproche de ta femme et la petite, j'essaie d'être généreuse avec elle.
    Tu me manques trop, mon bébé, 32 ans c'est jeune pour partir, les larmes coulent sur mes joues, je me sens un peu coupable de ne pas avoir trop suivi sa santé, tu avais un traitement lourd.
    On me dit que c'était le destin mais cette épreuve est trop dure.
    Je t'aime plus que tout et tu me manques, cette souffrance est à vie.
  2. Cette absence, ton absence.

    Il y a 2 ans... et parfois ça me parait si proche... Cette absence, ton absence...
    Bryan, mon ami, mon frère, emporté par cette maladie grave... À l’age où l’insouciance est reine.
    Le manque... Toujours ce vide indescriptible qui me ronge.
    • Bonjour,

      Je m'appelle Brigitte, j'ai six enfants merveilleux, j'ai perdu mon mari il y a douze ans.
      A l'heure actuelle, je suis en train de perdre mon fils aîné d'une tumeur au cerveau. Les médecins nous ont dit qu'il n'y avait plus aucun espoir. Pour le moment, il est dans un centre palliatif. Nous allons avec ses frères et soeur le voir tous les jours.
      Mardi, il va faire sa radiothérapie du cerveau et après ils vont le mettre sous sédation pour qu'il parte.
      • Je viens de perdre mon Ludo, mon plus jeune fils de trente ans, d'un glioblastome, une tumeur agressive au cerveau. Il a été courageux et ne se plaignait presque jamais. Il est décédé dans mes bras le 10 mai. Je l'ai accompagné tout au long de sa maladie, il me manque terriblement.

        C'est une souffrance indescriptible de perdre son enfant... J'ai un autre fils qui ne supporte pas non plus l'absence de son frère... Comment surmonter un drame pareil ? Comment aider mon fils aîné, alors que je me sens mal ? Vous devez avoir les mêmes ressentis ?
        Courage, c'est souvent ce que j'entends...
  3. Votre témoignage est magnifique et me bouleverse, Chrystel.

    J'aurais pu l'écrire, en pensant à mon petit Arthur, de 5 ans, qui vient malheureusement tout juste de me quitter.
    Ce n'est une maladie, mais un accident de piscine qui a emporté mon petit amour il y a moins de 2 mois.

    J'entends encore sa voix me rassurer quand je me regardais hésitante dans le miroir: "Maman, t'es belle!"

    Il va tellement me manquer...
  4. Bientôt 23 ans que Renaud nous a quittés. J'y pense encore tous les jours. Je me suis sentie coupable de vivre, je me reprochais mes "manques" vis-à-vis de lui. Mais c'est d'une grande prétention de vouloir être parfait ! Car en dépit de probables faiblesses, nous nous sommes profondément aimés.
    Avec les années, beaucoup de ce que je considérais comme important est devenu futile. Mon regard sur les autres, sur la vie s'est élargi. Je me suis lancée avec succès dans des projets dont j'aurais probablement été incapable avant. Je le remercie tous les jours pour le bonheur qu'il a pu me donner et pour les joies qu'il me donne encore.
    J'ai participé à l'un des tout premiers groupes de parole, j'ai pu dire tout ce que je voulais ; jamais je n'ai eu l'impression de dépasser les limites, d'être jugée. J'AVAIS LE DROIT D'OSER.
    C'est aussi une immense richesse que m'a donnée l'association.
  5. Le 2 ça fera 3 mois qu'on a perdu notre princesse de 12 ans
    Maladie rare
    Notre unique fille.
    Comment vivre ?
    • Ma fille est partie un matin d'octobre... dans son sommeil, sans bruit. L'horrible découverte de son corps raide, froid et bleu, me hante inexorablement. Morte depuis plusieurs heures sans doute vers 1 h 30. Après une petite crise d'épilepsie, comme toutes les nuits où elle en faisait ! Elle aurait pu mourir des milliers de fois avant... mais voilà ce jour est arrivé où tout s'est arrêté... le 31 octobre 2018.
      Le vide, le manque, l'absence, puis le souvenir de l'après qui revient en boucle... Tristesse de la famille... Fleurs qui recouvrent le lit... Messages de condoléances... Vision insupportable de ma fille dans son cercueil... Cérémonie mortuaire... Musique choisie et descente du cercueil dans les flammes... Puis les cendres et l'on se retrouve avec une urne entre les mains...
      Notre ange à présent loin de nous qui ne reviendra jamais. Nous n'aurons plus les mêmes rêves qu'avant
      Plus les mêmes peurs qu'avant
      Plus la même vie tout simplement.

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