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L’épreuve de la mort d’un frère ou d’une soeur

​Perdre un frère ou une sœur, c’est un cataclysme dont on ne mesure pas souvent l’ampleur. Pourquoi est-ce fondamental de prêter attention à la souffrance des enfants qui restent  ? Les réponses de Valérie Brüggemann, psychothérapeute​.

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362 commentaires

  1. Bonjour

    J'ai perdu subitement mon petit frère il y a quinze jours maintenant - je n'arrive pas à réaliser - Nous ne nous parlions plus depuis trois ans et demi suite à une dispute après l'AVC de notre mère. Je lui avais demandé pardon mais il n'a pas répondu favorablement. Aujourd'hui il n'est plus là - je pensais que nous aurions le temps de nous retrouver surtout qu'avant cette dispute, nous étions vraiment très proches. Je regrette tellement et ne sais pas comment je vais pourvoir continuer sans lui... Je ne pourrai plus jamais le prendre dans mes bras ou lui dire que je l'aime.

    Je prie que Dieu allège notre douleur à tous
    • Bonjour Dalila,

      Je sympathise avec toi. Il y a quelques années, j'ai perdu mon père, mon frère et en 2023/24, ma sœur, ma mère et ma petite chatte de 15 ans. Je suis orpheline à 60 ans maintenant et en si peu de temps.

      La seule vérité qui m'aide à surmonter ma peine est l'assurance qu'ils sont tous en paix et ne souffrent plus. Il n'y aucune logique dans tout cela. Ce sont les meilleurs qui partent en premier et les plus forts qui restent.

      Profitons de nos vies comme si chaque jour était le dernier. Ça fait du bien d'en parler. Courage, tu vas passer au travers.

      Mes pensées sont avec toi.

      Chantale
    • Il m'est arrivé la même chose. Je comprends...
  2. Ma sœur est décédée, elle s'appelait Annick Bonville, née Diemoz
  3. Mon frère a eu un accident de voiture le 15/7/23. Il a pris la voiture alcoolisé après une dispute stupide pour une fenêtre de voiture. Ils se sont même bagarrés parce qu’elle ne voulait pas le laisser partir comme ça. Ils l’ont emmené à l’hôpital et ont décrété la mort cérébrale.
    J’ai l’impression d’être mort aussi. On avait tellement d’espoir. On a tous souhaité un miracle. On nous a bien dit que même avec ça, ça ne donnerait rien. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Je suis dans le déni complet et en même temps j’essaye de me forcer a réaliser.
    • Vous savez, j'ai perdu mon frère aussi, il avait 40 Ans; il a fait 11 jours de coma et décès le 08/07/23.
      C'est très dur. On a tout fait ensemble. On ne se remet jamais de la perte d'un frère. Il faut se battre et continuer à vivre pour lui et votre famille.
      Qu'il repose en paix, que Dieu vous bénisse.
      • J'ai perdu ma grande soeur à l'âge de 26 ans, le 26 août 2023.
        Je me sens tellement mal je ne sais pas quoi faire. Hier c'était son anniversaire.
        • Bonsoir, j'ai perdu mon petit frère de 54 ans au mois d'avril. Il a fait un AVC, 10 jours de coma et ils l'ont débranché. Depuis je pleure matin et soir; j'y arrive pas; pourtant, il faudra bien.
          Voilà. Courage à vous, cordialement
          • J'ai perdu ma sœur unique le 12 janvier 2024 suite d'un AVC et coma; elle avait 37 ans. On était très proches et soudées, on habitait à côté, c'est très dur, son manque est là.
            Vivre sans elle c'est triste, elle m'écrivait tous les jours.
        • C'est trop dur. Je viens juste de perdre mon frère avec qui j'ai grandi. Mon cœur est brisé. La douleur inconnue
          • Je viens de perdre ma grande sœur ♥️. Ma référente car on n'a pas eu de mère.
            Elle avait 67 ans. C'est arrivé le mardi 16 juillet 2024. Et le 29, ça allait être son anniversaire.
            Je suis anéantie. On s'appelait tous les soirs. J'ai beaucoup de chagrin. Je pleure souvent. C'est vraiment dur. Heureusement, j ai mes grand enfants qui, eux aussi, ont été éprouvés. Ils aimaient leur tante Annie.
            Elle a eu un AVC foudroyant. C'est ce qu'on nous a dit. Dans le coma, elle n'a eu aucune chance: en 24 heures, c'était fini.
            Elle restera dans notre cœur à jamais. C'est certain.
          • Il y a cinq mois, j'ai perdu mon frère jumeau, il avait 82ans. Nous avons été très proches toute la vie. Très, très difficile, je lui parle chaque jour. J'ai perdu ma moitié bien que j'aie deux enfants et cinq petits. Mon frère et moi nous nous parlions chaque jour, il me manque terriblement.
      • Bonsoir Greg, ton histoire ressemble à la mienne. Je t'écris pas pour me plaindre. Si tu as besoin d'échanger.
        Richard
        • Bonjour,
          Mon grand frère est décédé le 22 mai 2023.
          Je me sens tellement seul et triste depuis son décès.
          Il n'avait que 46 ans. Il me manque tellement.
          Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider pour que je puisse continuer à vivre ma vie à peu près normalement ?
          Richard
          • Je vis la même chose depuis 15 jours et suis dans le déni. Je n'ai pas appris à vivre sans mon frère. Ces 15 jours me paraissent 3 ans. Tellement de douleur. Je "re-veux" mon p'tit frère de 2 ans de moins que moi.
          • Bonjour,

            Ma grande soeur chérie est morte subitement le 23 avril 2024 chez elle, à l'âge de 64 ans.
            Je l'AIME ! Nous étions très proches, et maintenant comment continuer de vivre sans la voir ?
          • J'ai perdu également ma sœur le 7 sept 2023 à l'âge de 45 ans. Elle venait d'avoir une greffe hépatique quatre mois avant, nous avions espoir et nous la perdons quatre mois après suite à une infection pulmonaire généralisée. Elle nous laisse ses deux enfants qui sont si courageux et on se doit de continuer mais notre peine est immense; mon frère était déjà décédé il y a vingt ans. Je reste là seule de la fratrie avec mes parents.
      • On ne se remet jamais de la mort d'un frère !! Comme ça fait du bien cette phrase🙏 Le mien, il y a un an et demi déjà...,et le sujet est tabou, la société a vite fait de parler de "deuil pathologique" ! Foutaise ! j'ai souvent envie de l'appeler au téléphone, et envie de hurler qu'il me manque ! Et c'est comme ça, point. Je lui parle à voix haute et les collègues ont l'habitude. Rien de glauque là-dedans, que de l'amour ! Certains me disent parfois, quand il y a des soucis au travail :"Tu ne peux pas appeler ton frère qu'il règle ça?" 😁
    • Marine.kerrouche@outlook.fr
      Je comprends votre douleur. Mon frère a également fait un accident de voiture, cinq jours de coma. Le 17 juillet, il nous a quittés.
    • J'ai retrouvé mon frère dans son appartement sans vie, j'étais avec mon fils de 6 ans; et en voulant le protéger de tout ça, j'ai dû effacer ma douleur et cette envie de hurler pour ne pas qu'il voit cette vision d'horreur que je venais de voir moi-même, j'ai dû aussi aller à la police municipale pour réexpliquer ce que j'ai vu ce jour-là, alors que j'avais déjà dû le raconter ce même jour au moins dizaine de fois.
      Depuis ce jour, j'ai l'impression d'être brisée, d'être vide à l'intérieur. J'ai été voir une psy, j'ai essayé de parler à mes proches mais rien n'y fait. Ce 27 novembre à 13h j'ai l'impression qu'une partie de moi est partie avec lui. Il était mon frère mais à mes yeux il était mon papa, mon meilleur ami, mon confident, moi pilier, ma moitié.
      A ce jour, je ne sais plus quoi faire pour me relever au moins un minimum pour mes enfants, mon mari et surtout pour moi-même car je sais que mon frère voudrait me voir heureuse et non pas dans cet état-là.
      • Bonjour Natacha,

        Je comprends votre douleur.
        Le 2 septembre 2023, j’ai retrouvé mon frère qui était de visite chez moi avec ma mère, mort dans son sommeil. Je pensais le réveiller de sa sieste, mais il ne s’est jamais réveillé, il avait 29 ans.
        Je suis enceinte de mon premier enfant et je ne sais pas comment nous allons, moi et mes parents nous relever de cette tragédie. Je n’arrive toujours pas à réaliser ce qu’il s’est passé malgré le fait de l’avoir vu.

        Le livre Vivre de Deuil au Jour le Jour de Christophe Fauré m’a aidée à passer ces premières semaines.
      • Bonjour, comme je te comprends.
        J'ai 60 ans, mon frère est décédé dans mes bras à 21 ans, j'en avais presque 24. Il me manque malgré tout ce temps passé.
        On était très complices lui et moi.
        Courage à toi.
      • Idem pour la fusion avec mon frère ! Ce qui m'aide, lui parler à voix haute, parler de lui à tout le monde, même si ça dérange. J'ai fait appel à une medium, j'ai parlé à ma mère qui me disait qu'elle était avec lui. Même si je n'y crois pas tout à fait, ça m'a fait du bien sur le moment. J'envisage une hypnose spirituelle avant Noël pour le revoir...Voilà, il faut remplir le trou béant en soi. Pas évident
    • Paix à son âme, courage à vous
      Moi j'ai perdu aussi mon grand frère Azizan quelques heures après mon accouchement le 19 juillet 2023.
      Jusqu'à aujourd'hui je crois pas à sa mort.
      Son absence me tue à petit feu.
      Paix à ton âme mon frère Dada Amar Messar
      • J'ai perdu mon grand frère le 2 février 2022, un cancer du pancréas à 59 ans, alors qu'il allait très bien. Il est parti en après une opération qui a mal tourné, en douze jours.

        En plein covid, avec leurs restrictions, on n'a même pas pu l'accompagner dans cette épreuve. On a eu le droit de venir seulement pour le voir s'éteindre, il était dans le coma depuis quatre jours...

        J'avais 54 ans, même à cet âge c'est terrible. J'ai pleuré jour et nuit pendant un an et aujourd'hui, deux ans plus tard, c'est toujours très douloureux.
        • Bonsoir Nadia, j'ai aussi perdu mon frère d'un cancer du pancréas ça fera 23 mois demain il avait 55 ans, j'en avais 56 et nous étions fusionnels. Nous avions perdu notre papa 31 ans auparavant lui aussi d'un cancer du pancréas il avait 52 ans. C'est très dur et peu importe l'âge. Nos frères avaient encore tellement à vivre. Quelle injustice... Je suis de tout cœur avec vous et vous apporte tout mon soutien 💔
    • Mon frère aussi il s'est battu 17 mois de son accident; son cerveau a eu des gros dégâts mais il voulait s'en sortir; il s'est battu jusqu'à ce qu'il décède il y a 2 ans.
    • Bonjour,
      J'ai perdu mon petit frère il y a douze ans maintenant. Il avait 12 ans et moi 17 ans... Après des années de combats, de chimio puis trachéotomie, paralysie, perte de la parole, etc. La tumeur a réussi tant bien que mal à prendre mon seul et unique petit frère.
      La souffrance malheureusement ne s'estompe pas avec le temps, on la met de côté. Mais quand elle décide de sortir, ça fait mal. Mal au coeur, ma colère n'arrive pas à sortir. Je n'ai qu'une envie, c'est d'exploser !
      Si aujourd'hui je suis encore là, c'est pour mes parents, car il serait intolérable qu'ils revivent ce drame. Mais je les envie. Ils sont deux. Moi, je suis seule.
      Au bout de douze ans, je peux vous dire que plus personne ne s'inquiète de ta santé mentale. C'est dur. Il faut être forte. Mais il y a des nuits où ces images reviennent, voir son frère défiguré par cette saloperie qui a pris la plus belle chose que m'a donné la nature. Et puis le contexte mondial n'aide pas. D'un côté, je me dis qu'il n'a rien manqué quand je vois toute cette violence, cet égoïsme et cette absence de bienveillance. Ma plus grosse honte est de faire partie de l'espèce humaine...
      Voilà demain ça ira mieux, malgré mes yeux gonflés je sourirai et essaiera de transmettre de la bienveillance à mon entourage car je sais que mon frère est là et qu'il sera fier de moi.
      Il faut accepter ces phases dépressives pour mieux se relever. J'ai compris que la vie n'est qu'une succession de combats et qu'on ne peut compter que sur soi-même !
      • Bonjour Migga, tu es une personne forte.
        Je pense que ton frère te voit et il doit être fier d'avoir eu une sœur comme toi. Mon frère me manque terriblement aussi, il est décédé le 22 mai 2023.
        C'est très dur mais je fais tout pour faire quelque chose de ma vie. Je sais qu'il me voit. J'aimerais tellement pouvoir passer quelques heures avec lui.
        Courage à toi Migga
      • Je suis tellement d accord à vous
    • Comme c'est difficile de subir cette épreuve.

      J'ai perdu ma sœur d'un cancer. Elle avait 47 ans et moi 43 ans. Mon cœur s'est brisé en mille morceaux. Je suis arrivée quelques minutes après son dernier souffle, et la seule chose que j'ai dit à mes parents qui étaient auprès d'elle c'est : elle est partie, elle est partie... et j'ai hurlé dans sa chambre... Encore aujourd'hui, je me sens si seule sans elle.

      C'était ma meilleure amie, ma confidente, c'est un vide énorme que je ne peux pas combler.
      Bon courage à toutes et à tous pour surmonter ce chagrin.
      • Bonsoir Caroline,
        je suis désolé pour votre sœur, elle vous manquera toute votre vie. C'est très dur mais il faut essayer d'assembler quelques bon moments dans votre journée... et bout à bout la journée sera meilleure.
        Mon frère est décédé il y a sept mois et c'est la seule façon que j'ai trouvée pour moins penser à lui car il me manque tellement.
        Bon courage à vous Caroline.
    • Bonsoir,
      Nous avons tous les même histoires, la perte d'un être cher; moi, c'est mon petit frère aussi dans des circonstances très tristes, alors comment vous dire, sur le coup aucune réaction... Puis après quelques jours, le temps que toute la famille, les amis repartent chez eux, on se retrouve seul et là la douleur, la tristesse, etc.
      Je ne voudrais pas faire de prosélytisme, mais sans ma foi de musulman je ne sais pas comment j'aurais fait, la prière à été tellement bénéfique, je demande au seigneur de m'apporter mon petit frère en rêve et la nuit suivante il me vient en rêve. Alors bien sûr, le mal en profite dans ces moments-là, il essaye de vous rajouter de la tristesse, du remord etc. Tout le contraire de l'espérance d'une vie meilleure dans l'au-delà.
      Nous ne sommes que de passage sur terre; dans notre tradition, il est dit que le mort c'est celui qui vit sur terre, celui qui est parti ne s'est que réveillé du songe dans lequel nous sommes, vie de test, d'épreuve et de douleur.
      Gardez espoir, priez, ne laissez jamais la tristesse vous "squatter", un moment ok, mais après la vie doit reprendre, vos êtres chers ne sont pas morts, leurs âmes sont dans un autre monde en attente du jugement. Gardez espoir, vous les reverrez, Sofiane
    • Je te souhaite le bonheur. Moi, ma sœur est morte.
  4. Bonjour,
    Mon grand frère est décédé le 26/12/2019, accident de moto. Je n’arrive pas à ne pas pleurer et cela tous les jours; il me manque énormément, j’ai l’impression d’avoir perdu une partie de moi-même ! J’essaye tous les jours de ne rien montrer à ma famille (mari et enfants); je n’arrive plus à être heureuse et je fais du mal à tout le monde.
    J’ai l’impression que au bout de trois ans et demi, je dois aller mieux ! Mais j’arrive pas alors je me cache pour pleurer. Ça fait du bien de vous raconter tout ça, je me sens tellement seule.
    Je vous souhaite à tous du courage.
    • Salam Mel, comme je te comprends. J'ai perdu mon frère plus jeune que moi (il avait 59 ans) le 17 janvier 2023. Je pleure aussi même en faisant ma prière car je fais des du'as pour lui et mes parents. ALLAH yarhamhom et chaque fois je pleure pour mon petit frère.
      J'arrive pas, il me manque beaucoup. Je te dis simplement courage. ALLAH est avec nous.
      • Merci. Tes mots me réconfortent dans le sens où je suis comme toi et surtout je suis dans une solitude que j'arrive plus à dépasser.
        Je t'envoie un peu de mon courage, même s'il n'est pas grand !
        Mon frère me manque tous les jours, il est dans chacune de mes pensées, c'est très dur quand personne te comprend.
        Que dieu soit avec toi et toute ta famille. Mel
      • Bonjour Mel,
        J'ai perdu mon grand frère il y a maintenant treize ans, un accident de moto. Il a eu le malheur de croiser un chauffard sur sa route.
        Je pleure encore très souvent, je pense à lui chaque jour et je souffre. Avec le temps, on apprivoise sa douleur, je me dis que je dois être heureuse car il n'aurait pas aimé savoir que je souffre.
        Il n'y a pas de remède miracle, la vie continue pour nous alors il faut vivre à fond.
        Cela n'empêche pas d'aimer nos disparus et de penser à eux.
        Courage, il faut malgré cela s'accrocher à la beauté de la vie.
        • Cela fait un peu plus d' un mois que j' ai perdu mon frangin dans un accident de moto ! On lui a coupé la route... 43 ans, il aimait passionnément la vie et une vie parfaite avec une femme qu' il adorait et ses 3 loulous ! On est tous anéantis … je souffre de l' absence de mon frère et de sa fin de vie et je soufffre de voir ma sœur, ma mère, sa femme et ses enfants souffrir ! On est dans un tourbillon d' émotions incontrôlables ! Petite curiosité , quelle peine a eu le chauffard dans votre cas ?
    • Bonjour,
      Moi aussi, j'ai perdu mon petit frère le 26 avril 2023. Il avait 54 ans, mon Pierrot à moi. Sans lui, la vie est un enfer. Personne ne me comprend, je me sens si seul.
      La perte d'un frère en vérité n'impacte personne. He bien si, c'est une épreuve terrible, comme le reste mais ça tout le monde s'en fout.
      J'y arrive pas sans lui. Je pleure tout le temps. On parle et on plaint toujours les mêmes. Les frères, on n'en parle pas et pourtant c'est un morceau de moi qui est parti avec mon Pierrot.
      • Bonjour Martine,
        J’ai perdu mon frère avant hier. Toute sa vie il a caché ses difficultés que je découvre pour la plupart aujourd’hui. Je culpabilise de ne pas avoir pu l’aider. Il est mort de stress. Je ne suis pas sûre de pouvoir vivre sans lui.
        C’était mon confident, mon petit frère. Je l’aimais tellement. Pourquoi n’a-t-il pas pris ses médicaments pour la tension ? Toute sa vie il n’a pensé qu’à s’occuper de sa femme et de sa fille sans penser à lui.
        • Bonjour,
          Moi, j'ai perdu ma jeune soeur d'un suicide violent, cela fait cinq ans et je ne m'en remets pas... Alors je pense à moi et aux vivants, ça m'aide...
        • Bonjour,

          Je viens de perdre ma petite soeur de 41 ans il y a seize jours de ça. Elle souffrait beaucoup de la perte de son mari il y a trois ans et demi et elle s’était mise dans l’alcool comme si elle voulait en finir. Elle laisse derrière elle quatre enfants et trois petits enfants.

          Je n’arrive plus à vivre, je me sens anéantie, une partie de moi est partie. J’ai 45 ans, je suis bipolaire et ma vie est finie. J’aurais besoin d’une hospitalisation mais je ne sais pas comment faire vu que le psy qui me suit m’a déjà dit avant cette tragédie qu’il ne pouvait pas me faire hospitaliser car il n’a pas le monopole pour ça.

          Je sais plus quoi faire, je voulais prendre une boîte de cachet pour en finir, mais j’ai deux enfants dont mon fils qui habite avec moi. J’ai peur qu’il ne s’en remette pas. Aidez-moi, s’il vous plaît.
      • Moi, j’ai perdu mon grand frère le 04-01/2023. Notre propre cousin l'a tué et jusqu’à ce jour j'arrive pas à m’en remettre.
        Il avait que 42 ans, était en parfaite santé et cet énergumène nous l’a fait quitter ce monde et c’est très dur.
        Et encore rien de la justice.
        • Mon seul appui est Jésus. Je suis passée moi-même par cette soufrance de perdre un frère. Personne ne peut guérir un coeur brisé, seul Jésus a pu me relever. Je suis chrétienne et la solution c'est Jésus (lire le psaume 34). J'ai fait une merveilleuse expérience sur ce psaume. Dieu vous aime
          • J'ai aussi perdu mon frère qui n'avait que 42 ans. J'en ai 33. C'est un vide constant et douloureux : perte de goût pour les choses de la vie, perte d'identité... Cela fera 6 mois le 23 avril. Plus de force physique...
      • Bonjour, mon frère est décédé le 22 mai 2023. Il y a un avant et après cette date. Depuis je survis. La moindre chose à faire est devenue difficile.
        Une partie de moi est partie avec lui.
      • J'ai perdu mon frère aîné il ya quelques mois. Jeunes nous avons souvent des conflits, nous étions constamment en opposition. Avec le temps, la vie nous a éloignés, nous avions gardé des rapports cordiaux. Il ya des années, il a eu une maladie des poumons difficile, il l'a traînée et il en est mort. Son décès a choqué tout le monde : famille, amis, collègues, voisins.Je suis inconsolable, je m'en veux de ne lui avoir pas rendu visite, de l'avoir soutenu, j'ai le sentiment de l'avoir abandonné, d'avoir été une sœur indigne. Je crois que je ne me le pardonnerai jamais. Que j'emporterai cette douleur jusqu'à ma tombe.
      • Bonjour,
        Mon frère, mon pierrot est parti dans la nuit du 31 décembre. Ma moitié, mon confident tous les jours, je pense à lui, il me manque tellement.
        Je ne peux pas faire mon deuil. J'aurais tellement voulu le voir pour lui faire un bisou et le tenir dans mes bras mais il a fait une chute et son visage était très abîmé donc cercueil.
        Je souffre tous les jours, je vous comprends.
    • Bonsoir ! J’ai perdu ma grande sœur d’un cancer le 5 mai 2004 et mon grand frère le 26 avril 2022 d’un arrêt cardio respiratoire !

      Je te comprends quand tu dis que tu te sens seule, mais il est vraiment important que tu ne le restes pas, les gens autour de toi s'ils t’aiment comprennent que tu as du chagrin ! Après il est important que tu essayesvd’aller de l’avant, de trouver n’importe quelle activité qui te fera du bien !

      Tu vas me prendre pour un fou mais parle-lui et si tu est réceptive tu auras des signes, il y en a tellement ! La vie est vraiment belle, j’ai vraiment une partie de moi qui est arrachée avec le décès de ma sœur et de mon frère mais quoi de plus beau, pour les rendre fiers si nous nous en sortons; et pour les gens autour de nous, conjoint et enfants. Surtout que nos enfants sont des éponges ! Je leur parle souvent d’eux et je trouve que c’est important !

      Accroche-toi vraiment! Ne te renferme pas! Je sais que c’est pas facile mais pense aux bon moments et prends ceux qui arrivent ! Bon courage à toi et à d’autres personnes aussi !!
  5. Merci pour vos témoignages. Ma chère soeur adorée s'en est allée le 3 juin 2023, ma peine et ma douleur sont infinies; nous étions comme des jumeaux, je l'aimais tant; j'ai l'impression d'être dans le brouillard tant son absence me paraît irréelle. Comment vais-je pouvoir vivre sans elle ? Vous reconnaissez-vous dans le cauchemar que je vis en ce moment ?
    • Bonsoir à tous,
      J’ai perdu ma sœur le 4 août 2022.
      Elle a 44 ans. Son décès est inexpliqué.
      Comment peut-on mourir si jeune, sans explication ?
      Nous avons dû attendre 22 jours pour lui offrir une cérémonie. Mais nous n’avons pas de réponses.
      Elle me manque tant. Je n’arrive pas à parler d’elle au passé.
      Tout cela est-il bien réel ? Parfois, je me dis que je vais me réveiller...
      Je m’en veux car j’étais en vacances, avec mon fils et mon mari.
      Son conjoint l’a retrouvée, assise.
      Parfois je pense être dans un mauvais film.
      Pourquoi elle ? Si jeune… elle a trois enfants…
      Elle me manque tellement.
      N’aurais-je jamais de réponse ?
      J’attends toujours une copie du dossier de son autopsie... C’est si long...
    • J'ai également perdu ma fleur le 20 mars 2023.
      Elle s'en est allée sur la pointe des pieds.
      Depuis, ma vie et mon équilibre ont basculé.
      Je souffre jour et nuit de ne plus faire face à mon quotidien.
      Je dois démarrer des antidépresseurs que je repousse après trois mois.
      Mais je pense les prendre car j'en peux plus.
      Un vide s'est installé.
      Plus envie de rien.
      Mon mari et ma fille souffrent de cette situation.
      Je me dois d'aller de l'avant.
      Courage
      • Bonjour
        Cela me fait bizarre d’écrire sur ce forum. J’ai perdu ma sœur comme jumelle en 2021. J'ai eu une période où cela allait mieux car elle était comme en moi et puis là 18 mois après c’est l‘absence.
        Je suis triste et je ressens un énorme vide de moitié mais je continue mon chemin. Comme tous les pas que vous avez faits depuis la disparition de l’ être aimé.
        Ceux qui me font tenir debout sont mon mari, mes filles, la sienne et puis la sophrologie qui m’aide à retrouver la force de continuer un Chemin sans et un peu avec elle.
        Voilà je me dis que si elle me voit, elle aimerait que je sois heureuse pour elle, pour moi pour sa fille. Nous méritons d’être heureux avec les personnes qui ne sont plus là physiquement mais qui sont à chaque instant avec nous pour l’esprit sans être forcément spirituelle.
        Voilà écrivez, dessinez pour clarifier cet état de deuil. Merci
    • Je me reconnais dans ce que tu vis.
      Ma soeur… mon âme soeur vient de décéder le 26 juin 2023… Il m’est impossible de voir ma vie sans elle.
      Je ne sais pas comment vivre sans elle.
      C’est le désespoir complet.
      • J’ai perdu ma soeur l’année dernière, elle avait 38 ans autant te dire que dés que je vais sur sa tombe, c’est là que je réalise qu’elle n’est plus là et ne sera plus là. Elle a laissé quatre filles derrière elle.
        Nous avions un an d’écart et nous avions une telle complicité. J’ai pleuré une journée non stop. Maintenant, dès que les larmes me viennent, je pense à tous ces gens qui sont encore là et je reste debout pour sa mémoire parce qu’elle aimait la vie et aussi parce que demain,je peux perdre quelqu’un d’autre.
        Alors je préfère penser à ceux qui sont encore là. Je fais une prière tous les soirs pour elle et je visite régulièrement ses enfants et son mari mais j’aime la vie moi aussi alors je souris et appréci tous les moments qu'elle a pris pour acquis.
    • Ma grande sœur est morte à 23 ans... A cause d'un gros germe dans son cœur, elle était fragile avec son problème de coeur. En tant que sa petite sœur, j'ai décidé de partager ça car je n'ai pas le courage de le dire à mes amis; j'ai maintenant 11 ans et ça fait bientôt 7 mois qu'elle est partie. Pour ses amis, pour moi et mes parents, c'est très dur.
      • Bonjour Alicia,

        Tu as bien fait de déposer ce témoignage, beaucoup l'auront lu et partagé avec toi.
        C'est important que tu puisses dire tes émotions, tes vrais amis doivent pouvoir les entendre, il serait souhaitable que tu puisses les partager avec tes parents et d'autres adultes en qui tu as confiance, que ta sœur continue sa vie dans votre famille et votre entourage, une vie différente bien sûr.
        Dans tous les cas tu peux lui parler, écrire, dessiner, chanter... Elle aimera tout ce qui lui vient de toi, même si cela te paraît à toi maladroit.
  6. Bonjour,
    J'ai perdu ma soeur il y a maintenant 28 ans; elle avait 7 ans, moi 8 ans, je l'ai vu dépérir et souffrir du VIH.
    Après toutes ces années, j'en pleure encore je ne sais pas pourquoi, je ne m'en remets pas. C'est très compliqué à comprendre pour moi, je n'arrive pas faire le deuil de son absence. Je pense que cela me poursuivra toujours malgré les heures de thérapie. Je pense que c'est comme ça. Le plus compliqué c'est de ne pouvoir en parler à personne.
    Mais je sais que ce petit ange est bien où il est.
    • Bonsoir Océane,
      je sais et comprends votre douleur. Mon frère a mis fin à sa vie depuis peu...
      Connaissez-vous l'EMDR? Ce sont des psychologues qui appliquent cette méthode reconnue.
      Les séances, c'est du concret et je vous assure que cette thérapie est adaptée suite à la perte d'un être cher.
      Elle m'apporte énormément. Renseignez-vous.
      Je vous envoie tout le courage dont vous avez besoin.
      Bien à vous,
      ANNE
      • Bonjour,
        C'est pour vous dire qu'après le décès de mon frère à 52 ans suite à une maladie, je me suis tournée vers l' EMDR car émotionnellement je n'arrivais pas à tourner la page, c'est un rêve que j'avais fait qui m'a décidée à essayer des séances. Et pourtant cela faisait plus d'un an qu'il était parti. Et bien je confirme, après deux séances, j'ai enfin pu tourner la page. Non pas que je ne pense plus à lui, bien au contraire, mais j'ai ainsi fini par accepter son départ. Car mon problème était l'acceptation.
  7. Bonjour à tous et à toutes,
    J’ai perdu ma sœur le 28 février 2022.
    Je pleure tous les jours sa mort, je n’arrive pas à l’accepter. Je la vois partout. Chaque situation de la vie courante me renvoit vers elle. On s’appelait tous les jours. Depuis notre enfance, on ne s’est pas quittées.
    J’ai perdu un frère dans un accident de voiture il y a 25 ans, j’ai perdu ma mère il y a 10 ans. Mon copain est décédé du covid en février 2020. Mon père en septembre 2021 et ma soeur en février 2022.
    J’en veux à cette vie de merde! Qui me prend tous ceux que j’aime. Je me suis renfermée sur moi-même. Je n’ai plus aucun goût de vivre.
    Mon cœur pleure. Je n’ai aucune idée comment aller de l’avant.
    Je me laisse juste porter au fil des jours qui passent.
    Je pense souvent en finir.
    Je m’accroche à une branche prête à se casser.
    Je suis dans la religion et malgré cela je ne trouve pas la sérénité.
    A tous ceux et celles qui ont perdu un être ou des êtres chers à leur cœur,
    Je vous dis "courage", soyez fort.
    • Bonsoir,
      Je suis de tout cœur avec vous.
      Je viens de perdre ma sœur zorah, âgée de 56 ans, d'une crise cardiaque. Nous étions très très proches, nous nous appelions tous les jours, on se voyait trois à quatre fois par semaine. Elle me manque tellement. Je pense à elle tout le temps.
      En fait je n'allais pas bien ces derniers temps, et elle était très inquiète pour moi, et c'est elle qui quitte se monde. Elle était mon double, ma jumelle, on partageait tellement de choses ensemble. Je ne sais pas si je vais surmonter cette épreuve.
      Mais je sais que je dois m'accrocher, pour elle pour sa fille et mes enfants qui avaient une magnifique relation avec elle. La vie est tellement injuste. Elle était tellement généreuse, et gentille.
      A tous et à toutes je vous souhaite beaucoup de courage pour trouver un peu de lumière dans ces moments difficiles que nous traversons.
      • Bonjour,
        J’ai perdu ma sœur d’un AVC il y a deux semaines (Mai 2023). Je souffre beaucoup, je ne sais pas comment je vais faire sans elle
    • Force à toi ma chérie, je te comprends; j'ai aussi perdu mon frère, mais ça reste mektoub.
  8. J’ai perdu mon petit frère de 24 ans le 16 mars 2022 d’un cancer rare, un sarcome. Il s’est battu pendant presque un an. Nous n’avons pas beaucoup d’écart, j’en ai 28.

    J’habite à l’étranger et ma famille m’a appelé pour me dire de venir car son cas s’aggravait de jour en jour. Je suis arrivé le lendemain, il est parti une semaine après. Nous étions avec lui toute la semaine, à dormir avec lui.

    Son cas s’est dégradé les deux derniers jours, le cancer avait pris tout son corps. Nous étions à ses côtés à son dernier souffle, nous étions autorisés à rester trois heures de plus après sa mort auprès de lui. J’ai tenu sa main, j’ai vu son corps se pâlir, son visage fatigué sans vie... J

    Je n’arrive pas à accepter la mort de mon petit frère, c’est un cauchemar. J’en veux à cette vie dégueulasse.
    • J'ai perdu ma sœur le 21 août 2019. Elle est décédée dans la nuit d'une crise cardiaque en vacances en Espagne. Je ne trouve aucune réponse à cela. Je soufre tous les jours. Je suis d'accord avec vous.
      Bon courage à vous
    • Bonsoir,

      Cela va faire vingt ans que mon frère qui en avait vingt est décédé d'un arrêt cardiaque sous mes yeux. J'avais quatorze ans, je l'ai vu s'effondrer inerte et j'ai tenté de lui faire un massage cardiaque. J'ai vu les pompiers s'acharner sur lui pour tenter de le réanimer. J'ai vu le corps de mon frère se faire transporter dans un drap jusqu'à notre canapé. J'ai dû aider mes parents à habiller mon frère mort alors que j'avais un frère de dix-huit ans aussi qui était présent mais qu'on a préféré préservé plutôt que moi. Une semaine après son décès il fallait retourner à l'école bien sûr.

      Ma mère a vrillé complet (ce que je comprends tout à fait) mais elle nous a fait du coup, beaucoup de mal pendant des semaines à mon frère et moi. Elle nous a bien pourris parce que nous n'arrivions pas à aller voir notre frère au cimetière. J'ai dû ravaler ma peine pour être le soutien de ma mère, j'ai remplacé un peu mon frère disparu puisque mon autre frère n'en était pas capable.

      Aujourd'hui je suis maman et je retrouve de mon frère dans ma fille et je souffre encore tous les jours de son absence. Je le vois partout, tout le temps... dans l'évolution de ma fille, dans les musiques, les films, les activités avec ma fille et mon mari...

      Bref, je suis en permanence dans une terrible nostalgie très douloureuse. On ne fait jamais son deuil, on vit avec. Un deuil, ça bousille la tête et la santé aussi. Je pense que si on peut, il faut se faire suivre !

      Bon courage à tous les frères et soeurs endeuillés !
      • Merci c’est tellement douloureux, mon Dieu je n’ai jamais autant souffert de ma vie malgré mes arrêts cardiaques. C’est une souffrance inexplicable. Comment on fait pour vivre mon Dieu ?
      • Bonsoir, je viens de vous lire et dire que je comprends votre tristesse serait faux.
        Mon frère est aussi parti il y a deux ans par cette maladie que j'appelle le Crabe ! Ça n'a été que souffrance pour lui mais il me disait "tout vas bien". Je me disais : s'il le dit je vais faire en sorte d être réjouie. Aujourd'hui dans mon cœur de sœur il pleut. Mais après la pluie, paraît-il, vient le beau temps.
        Je vous envoie tout mon courage.
        Bien à vous,
        Ils sont dans notre cœurs ❤️
      • Bonsoir,
        J’ai perdu mon frère Yann il y a dix ans, il avait six ans. Sa passion était la chasse comme mon papa. Malheureusement ce jour-là, il était au mauvais moment au mauvais endroit : il a reçu une balle dans la jambe par le cousin de ma belle sœur qui n’avait pas le droit de toucher aux armes, il était là juste pour observer. A ce moment-là, j’avais cinq ans.
        J’ai enterré mon frère qui était tout pour moi : celui avec qui je passais toutes mes journées. En appuyant sur cette gâchette, il n’a pas seulement tué Yann mais moi aussi. Il a brisé mon enfance, ma vie tout court. Je n’ai pas fait mon deuil et je ne le ferais sans doute jamais. La douleur est horrible tout comme ces souvenirs. Ce qui me fait le plus mal, c’est de me dire que la justice m’a donné de l’argent en échange de mon frère et lui n’a pas été condamné.
        Aujourd’hui j'ai quinze ans et je passe ma vie à pleurer. La seule chose qui me réconforte est le fait qu’on ait donné son cœur à un petit garçon qui allait mourir : on a sauvé une vie avec la sienne ❤️ étant donné qu’il a fait une mort cérébrale.
        Prenez soin de vous. Ce n’est pas une épreuve facile. Que vos anges reposent au paradis en paix ❤️
    • Je te comprends tellement. Mon frère de 41 ans est également parti d'un cancer de forme rare "lynphome B" le 10/10/2021 et ce que je n'arrive pas à digérer c'est : pourquoi lui? Il avait tellement le cœur pur je ne m'en remets pas. Je lui ai tenu la main aussi jusqu'à son dernier souffle et me demande encore pourquoi on ne nous l'a pas laissé.
      • Et moi un an après pile
        • Coucou,
          J'ai perdu ma petite sœur, je n'ai pas pu lui dire au revoir, une autre sœur et la fille de ma sœur décédée. On a tout fait pour nous en empêcher et rebelote avec ma maman. Elles ont fait fermer le cercueil et nous ont prévenu quatre jours après.
          Je suis anéantie, depuis quatre ans, je pleure tous les jours, je n'arrive plus à dormir, j'angoisse quand la nuit tombe.
          • Bonjour Véro,

            Je lis votre commentaire et je viens de vivre la même chose; j'ai perdu mon petit frère le 26 avril, sa compagne m'a empêchée d'aller le voir en réanimation la veille de son décès. Le corps médical l'a débranché, il est décédé le lendemain matin.
            Mon frère et ma belle sœur m'ont rien dit. Je l'ai appris par des étrangers. A l'enterrement, on m'a traitée comme de la merde.
            Je suis trop malheureuse, je pleure sans arrêt, j'angoisse la nuit.
            Cordialement
    • Bonsoir,

      Je sais que votre post date de plusieurs semaines.
      Comment vous sentez vous maintenant?
      Et votre famille? J'ose imaginer votre peine... malheureusement...
      J'ai vécu une histoire similaire à la vôtre avec ma grande sœur en février 2019.
      Elle s'est envolée suite à un cancer très rare aussi le corticosurrénalome.
      Je vivais loin également... Je l'ai accompagnée jusqu'à son dernier souffle sa dernière supplication je dirai.
      Un départ tellement violent. Je l'entends encore....
      Aujourd'hui trois ans et demi après mon unique soeur me manque tous les jours plus d'ailleurs.
      Nous avions un peu moins de trois ans d'écart elle est parti à 35 ans...
      Voilà pour mon histoire. Courage à tous
      • Oui dur, moi un mois demain 57 ans, cancer poumon en HAD... Courage
        • Bonjour,
          J'ai perdu ma soeur adorée de 50 ans juste pendant les fêtes ; cancer des poumons aussi, jamais fumé, très sportive, vie saine... C'était dans ses gènes à la naissance, une mutation mais sans doute dû à un choc émotionnel ; nous la famille on sait pourquoi.
          Je n'arrive pais à m'en remettre, même si c'est trop récent, je pense à elle du matin au soir et du soir au matin et pourtant j'ai des ados et un mari. J'ai l'impression qu'ils ne comprennent pas comme on était fusionnelles. On habitait le même village et on se voyait très souvent.
          Voilà, ma vie est bousillée ; mes parents sont en mille morceaux ; j'ai encore des frères mais c'est pas pareil et on se voyait moins souvent. Je lui parle tous les jours à travers les photos. J'irai voir dans quelques mois un médium pour voir s'il peut rentrer en communication avec elle.
          Quelle tristesse, on devrait parler plus de ces cancers silencieux.
      • Moi aussi, mon frère est parti à 35 ans en 2022; je suis détruite.
        • Bonsoir,

          Je viens de perdre ma sœur à l’âge de 50 ans qu’elle aurait eus le 17 janvier 2023 et qui a fait l’objet d’une disparition inquiétante alors qu’elle était juste tombée chez elle ! Ils ne l’ont pas trouvée de suite. Après trois mois et demi de recherche, on l'a trouvée morte dans sa chambre...

          J’en veux à la terre entière, aux gendarmes qui n’ont pas cherché et négligé leur recherche. On n'a même pas vu son corps avant la mise en cercueil car trop dégradé.

          C’est très difficile pour nous
          Bon courage à vous
    • Moi je l'ai perdu le 15 mars 2022 suite à un arrêt cardiaque. Ça me paraissait incroyable que j'implorais dieu pour que ça ne soit pas vrai, pour qu'il m'épargne de cette catastrophe. J'en souffre comme je n'ai jamais souffert de ma vie. J'ai conscience qu'il y a pire ds la vie mais je n'arrive pas à accepter sa disparition qui me paraît tellement dommage. Je pleure mon frère, je pleure ma mère et sa souffrance. Je pleure mon père et sa malchance, je pleure ma soeur qui aurait dû vivre son plus beau jour dans un mois. Et par dessus tout, je pleure sa femme perdue qui l'aimait tellement et qui a perdu tout en une seconde en le regardant mourir devant ses yeux et dans leur maison.
      Je me sens tellement seule. Il y a que la musique qui m'aide à me libérer. Je sens que ce que je vis dépassée mes proches; mon mari, ma fille, ma belle famille et même ma propre famille.
    • Bonjour,
      J’ai vécu la même chose que vous : j’ai perdu mon frère qui n'avait que deux ans de plus que moi; on était comme des jumeaux; il est mort noyé, c’est un naufrage de son bateau.
      Pour moi, c’est un cauchemar aussi. Ça fait trois mois mais je le pleure tous les jours. Je compatis à votre douleur et je vous souhaite beaucoup de courage.
      • Bonjour,
        Je m'appelle Samia et je viens de perdre ma soeur Nadia suite à de gros problèmes de santé. Elle n'avait que 43 ans.
        Je trouve ça injuste. Je sais pas si je vais tenir.
        Et mes tantes jalouses qui ont plus de soixante ans vivent.
        • Bonjour,
          J'ai perdu mon frère aîné, en avait un ans et demi de différence d'âge. IL est décédé d'un cancer terrible en cinq mois.
          Je suis anéantie, je le pleure, et, certaines personnes me disent on ne te comprend pas, pourquoi tu es dans cet état.
          J'ai halluciné, en tout cas c'est terrible.
      • Oui, moi aussi je pleure mon petit frère tous les jours depuis octobre qu’il est parti; mon Dieu, c’est horrible, je n’ai jamais autant souffert de ma vie et pourtant j’en ai vécu de la souffrance.
      • Oui, moi aussi, je pleure tous les jours mon petit frère de 35 ans : je n’ai pas été le voir, ni à l’enterrement, je n’avais pas le courage de voir ça. Je me disais : je ne peux pas et je pleure toujours.
        Il disait qu’il ne vivrait pas longtemps il fumait beaucoup et faisait des sports extrêmes. On avait sept ans et demi d’écart. Petit, je m’en occupais souvent. Il était avec moi sur mon vélo, on se faisait les pentes et tout… He oui, c’était la bonne époque…
    • Bonsoir,
      J’ai perdu ma petite sœur d’un cancer du sein, dans la douleur. Elle n'avait que trente ans juste avant son anniversaire.
      Maman de trois enfants comme vous, je n’arrive pas à accepter son départ. Elle me manquera toute ma vie et laissera un grand vide dans mon cœur ♥️ Je suis complètement détruit. Bon courage
      • Bonjour,

        J'ai perdu ma petite soeur en mai dernier d'un cancer du foie. Ma douleur est tout simplement indescriptible. j'ai l'impression que je vais mieux quand je m'imagine des scenarios où elle aurait survécu. Dès que je me rends compte qu'elle n'est plus là, mon monde s'écroule. Elle me manque énormément, c'est une souffrance horrible. Je prie sans cesse que le seigneur m'aide à aller mieux.
        • Bonjour,
          Bon courage à vous. Ma sœur va décéder, elle est atteinte d’un cancer du foie malgré une vie saine et sportive.
          Je suis anéanti, j’ai peur de l’avenir. Je l’accompagne tous les jours.
          Elle va me manquer. Pourtant, j’ai une épouse, des enfants et des petits enfants.
          "Je dois vivre pour les vivants", phrase de mon docteur; mais je vais avoir beaucoup de mal, je suis dévasté.
          Bon courage à tous, prenons soin des gens. Stop à la haine et au mépris de l’être humain.
      • Je compatis tellement
    • Bonjour Amandine,

      Mon histoire est similaire à la tienne. Mon frère avais 24 ans et moi aussi 28; il avait également un sarcome, son combat a duré deux ans et deux ans après cela est très compliqué.

      J’aimerais pouvoir prendre contact avec toi si cela et possible si cela aide à comprendre.
      Maeva
      • Si Amandine est d'accord, il suffit de demander au webmaster de vous mettre en contact en répondant à ce message.
      • Bonjour, j’ai également perdu mon petit frère de 12 ans d’un sarcome alors que j’en avais 15 ans
        son combat a duré plus de 2 ans, c’est très dur d’avancer pour moi.
        J’aimerais prendre contact avec toi si c’est possible.
        Merci
    • J'ai perdu mon frère aussi il y a vingt mois; je n'arrive toujours pas à faire le deuil.
      Je suis en dépression depuis. Je ne dors plus, toujours je pleure; je suis vidée, il me manque terriblement.
    • Bonsoir,
      J'ai perdu mon petit frère de 53 ans le 5 novembre 2021; il allait avoir 54 ans au mois de décembre 2021.
      J'ai beaucoup de regrets; la dernière fois que je l'ai vu, il m'avait dit qu'il n'avait plus de goût; je croyais qu'il y avait une baisse de moral et je n'ai pas fait attention. Je l'ai retrouvé cinq jours après dans son studio, allongé dans son lit, décédé; depuis j'ai des remords, des idées noires mais heureusement il y a mes petits-enfants et mes enfants qui me remontent le moral.
      C'est très dur, ça faisait trente ans qu'on travaille ensemble dans notre société de bâtiments; j'ai l'impression qu'on m'a arraché le cœur. Il me manque.
      Bon courage à vous, bon courage à tout le monde
    • J'ai perdu mon petit frère de 30 ans d'un cancer extrêmement rare, je ne le réalise toujours pas, il est parti si vite et je l'aimais tellement...
      • Ça me fait du bien de vous lire. Je ne réalise toujours pas avoir perdu mon frère. Je réalise que ce que je ressens est ce que chacun ressent. C'est Terrible
    • Je vous comprends, moi j'ai perdu ma sœur.
        • Bonjour, oui il en faut du courage. Je viens de perdre ma sœur ainée de 86 ans... Plus aucun contact depuis plusieurs mois, j'ai pleuré au téléphone avec ma deuxième sœur, je m'inquiétais, je sentais quelque chose d'anormal. Lorsque j'ai appris son décès le 8 février 2023, aucune émotion, je me suis retrouvée en charge de toutes les démarches à faire pour son départ avec tous les problèmes que ça implique dans une famille désunie.
          Je dors mal, je rêve d'elle chaque jour. Le pire, c'est que j'ai dû aller sur place à Paris pour la déclaration de décès à la mairie, le commissariat de police (autopsie faite sur doute) pour obtenir les clés de l'appartement. Mon dieu qu'elle découverte, un appartement complètement envahi, des montagnes de tout... Ma sœur avait le symptôme de Diogène, on ne voyait pas le plancher, ni les meubles. Il fallait marcher sur ces tas de papiers, j'ai glissé plusieurs fois. Il fallait malgré tout trouver des papiers indispensables pour le notaire.
          Je n'ai toujours rien dans le cœur comme si je faisais ces démarches pour une autre personne ! Etrange situation que je ne m'explique pas. Je n'ai reçu aucune aide de la famille physiquement et moralement. Seulement de mon fils.
          Je ne peux pas dire que c'est dur. Je ne ressens plus rien.
          Martine
    • Pareil pour moi, ma soeur, 57 ans cancer poumons... Jusqu'à la fin chez elle... Dernier souffle... et la crémation, le pire... plus de corps, c'est atroce... ça a été tellement vite... Demain le 14, ça fera un mois !
      • Bonsoir Corinne,
        Elle fumait pas également votre soeur, comme la mienne c'est ça ?
        C'est tellement injuste.
        Deux mois qu'elle est décédée et je n'y crois encore pas. On habitait à 500 mètres l'une de l'autre. Je crois la voir partout dans le village.
        Qu'est-ce que c'est dur... c'est une vraie torture de continuer à vivre.
        Sandrine
      • Bonjour Corinne,
        On a la même histoire toutes les deux, je crois (voir mon message du 9 février 2023).
        C'est fou ça de décéder d'un cancer des poumons alors qu'on n'a jamais fumé, une vie saine, du sport, pas d'excès et boum, à cinquante ans ça vous tombe dessus sans prévenir !
        J'aimerais bien rentrer en contact avec vous.
        Sandrine
    • Je vous comprends, je viens de perdre mon frère. Mais je n’ai rien vu, pas même l’enterrement, je pouvais pas c’était mon petit frère. Sachant que jeune, j’aurais dû partir et j’ai survécu j’ai du mal. C’est atroce.
    • Je viens de perdre ma soeur d'un cancer tout comme toi; j'en veux à la vie, aux médecins, à la terre entière... Je n'ai pas de mot pour décrire ma douleur. Elle est partie avec une partie de mon âme, une partie de mon coeur; la seule chose qui apaise un peu ma douleur, c'est que maintenant elle ne souffre plus.
      • Bonjour Line,
        Je suis Samia, je vous comprends. C'est tellement injuste, en plus le monde continue d'avancer. Ça c'est terrifiant.
        Je suis en très grande souffrance. J'ai perdu ma soeur le 4 novembre 2022. Elle a tellement souffert; quand je pense que j'ai des vieilles tantes qui sont jalouses de nous et vivent, ma mère est anéantie.
        Comment on va s en sortir ? Je me le demande. En plus, je suis sans emploi, j'ai d'autres problèmes. C'est toujours les les bons qui souffrent.
    • Je traverse plus ou moins la même chose que toi, j'ai 27 ans, ma sœur en avait 20.
      Dur...
      • Je partage ton chagrin… J’ai 28 ans et j’ai perdu mon petit frère âgé de 22 ans… ça fait 5 mois mais je ne réalise toujours pas, j’ai l’impression de vivre dans un monde parallèle… Mon cœur explose de douleur lorsque je me force à y penser…
        Sa mort était tellement soudaine… Il sort de la maison pour aller bosser, je ferme derrière lui. Trois heures après on nous appelle pour nous dire qu’il se fait réanimer. Pendant une heure on attend d’avoir une réponse positive que ce soit juste une mauvaise blague jusqu’au moment où l’ont vient nous annoncer l’horreur…
        Je suis vide de toute émotion, je ne vis plus réellement, mon second moi a pris les commandes pour pouvoir faire mon rôle de grande sœur est soutenir ma famille…
        J’ai peur du jour où je vais réaliser que je l’ai perdu pour toujours… Mon meilleur ami, mon confident, je l’aime tant…
    • J’ai perdu ma grande sœur. Elle s’est suicidée le 19 mai 2022, elle avait 21 ans je n’arrive pas à accepter sa mort. C’est l’enfer.
    • J'ai perdu mon frère de 17 ans d'un cancer.
      Cela fait 41 ans. Trop dur
    • J'ai perdu ma sœur le 07/07/2020.
      Elle s'est fait tuer.
      Je me retrouve fille unique, je suis brisée.
      Elle avait 38 ans.
      Depuis ce jour, je ne vis plus, je survis.
      • Bonjour Adeline,
        Je vous présente toutes mes condoléances. Je vous souhaite beaucoup de courage à vous et vos proches.
        J’ai moi aussi perdu des proches et un petit-fils de six ans. J’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre et maintenant je me prépare à perdre ma sœur bien aimée.
        Ça va être le coup de grâce mais nous devons vivre et avancer pour ne pas oublier les êtres qu’on a aimés.
        Bon courage à vous
    • Bonjour, je suis dans le même cas que toi sauf que mon frère avais 12 ans et moi j’en avais 15 ans, il avais un sarcome, j’ai passé les dernières de sa vie auprès de lui. J’aimerais prendre contact avec toi si cela est possible.
      Merci
  9. Le 25 novembre, mon grand frère est décédé d'un accident de voiture, il n'avait que dix-huit ans. Il aurait dû avoir dix-neuf ans en janvier et moi, je n'avais que seize ans. Mon frère était un pilier dans ma vie. Il y a deux ans, on s'était énormément rapprochés et on se disait tout; l'été dernier, on avait même bossé ensemble.

    C'est bientôt mon anniversaire et j'ai peur car je sais très bien que je ne vais pas recevoir de message de lui, ni le voir; et même, à l'heure actuelle, je me pose énormément de questions que je n'arrive pas à poser à mes parent ou à mes proches.
    • Je ne suis pas une habituée des réseaux sociaux. Mon frère est décédé le 15 juin 2020. Il me manque.
    • je pense a toi
      • Ma soeur est décedée le 13 mars 2021, à 60 ans, suite à une intervention.
        J'étais très proche d'elle mais la période du Covid nous a éloignées et la dernière fois où je l'ai vue c'était en juin 2020 lorsqu'elle était passée chez moi. C'est un vide terrible, et une douleur intense que je ressens lorsque je prends conscience qu'elle n'est plus là, que je ne peux plus la voir, lui parler au téléphone...

        Le plus dur est que ses enfants ne me parlent plus alors que j'étais la seule à parler à leur mère et à la fréquenter. J'ai même accueilli mon neveu pendant trois ans à mon domicile puisqu'il faisait ses études de médecine. J'ai appris qu'il avait dit ne rien nous devoir puisqu'il donnait une participation à ses frais d'entretien de 200 euros par mois (mon mari et moi étions prêts à le recevoir sans aucune participation mais c'est ma soeur qui en a fait une condition sine qua non pour qu'il vienne vivre chez nous). A noter que je me suis portée garante de son logement, de son prêt étudiant. Nous ne comprenons pas son attitude et ceci rajoute à l'intensité de la douleur du deuil.

        J'essaie de tenir car j'ai mes enfants dont deux handicapés. Mais c'est extrêmement dur lorsque le deuil s'accompagne de non-dit et de rancœur de la part des proches.
      • J'ai perdu mon frère il y a deux ans. Je suis tous les jours avec lui.
    • Et maintenant tu te sens comment Zoé ? Parce que mon frère est décédé hier et je suis très choqué.
      Rassurez-moi, la vie sera normale après ou je rentre dans une phase de dépression ?
      • Bonjour, je viens de perdre mon grand frère de 52 ans foudroyé par cette saloperie de Covid le 8 juillet. Ma soeur et moi-même qui vivons dans un département d'outre-mer étions descendues en Métropole pour venir le voir et lui apporter force et courage pour se battre.

        Le voir, sur son lit de REA, intubé et branché à de multiples machines a été traumatisant. Dix jours après il nous quittait. J'ai voulu gardé espoir jusqu'au bout bien que je savais tout au fond de moi que son état était malheureusement désespéré. De toutes les manières, s'il survivait, les dommages auraient été irréversibles et je sais que mon frère n'aurait jamais voulu vivre dépendant de machines. Je me console en me disant qu'au moins il ne souffre plus et j'aime à espérer qu'il existe un monde où il continue à répandre sa joie de vivre.

        Mon frère était l'incarnation de la bonté même. Pendant les funérailles, près de quatre cents personnes sont venues lui rendre hommage. Il était tellement aimé. Je suis brisée et dévastée par sa perte et j'essaie tant bien que mal de continuer à vivre, je dirai pour le moment à survivre. Je m'abrutis dans le travail, fais du sport (je joue au squash, comme défouloir, y'a pas mieux) et m'entoure de personnes qui m'apportent du réconfort. Le pire, c'est la nuit. Je me réveille sans cesse, seule avec mes pensées, cauchemar sur cauchemar.

        Je refuse néanmoins de prendre des médicaments dont je ne veux surtout pas devenir dépendante. On dit que les phases de deuil sont multiples, choc, déni, colère, tristesse, acceptation. Je pense que chacun avance à son rythme avec des phases plus prononcées que d'autres et que le temps œuvre à aplanir notre chagrin en le rendant acceptable et supportable. Mon frère aimait la vie et en sa mémoire je me bats pour à mon tour garder cette joie de vivre car c'est ce qu'il aurait voulu. Je ne dis pas que c'est facile mais nous sommes déterminés par notre volonté et notre force de caractère. S'enfoncer dans le chagrin et la déprime est destructeur et ne rendra que plus difficile le deuil d'un être perdu.

        Ecrire ces quelques mots m'a fait beaucoup de bien. Toutes mes pensées à toutes les personnes qui ont perdu un jour un être cher. Courage !!!
        • Soit fort mon grand, sinon c'est pas facile du tout.
        • Mon frere et ma soeur ne m'adressent plus la parole et me rendent responsable de cette situation alors que c'est eux qui l'ont mise en place progressivement. Je suis une personne bienveillante et responsable, d'ailleurs quand maman ne pouvait plus gérer ses comptes et en légère perte d'autonomie, c'est moi qui ai pris soin d'elle.

          Ils disaient qu'ils respectaient ma mère et qu'elle était très importante mais ils n'actaient pas dans le bon sens. J'étais un rempart pour maman et ils ne l'acceptaient pas. Si je les gênais, c'est donc qu'ils n'aimaient pas leur mère et qu'ils ne m'aimaient pas non plus.

          Aujourd'hui, maman est à l'hôpital. Elle est très fragilisée, elle ne se nourrit plus depuis plusieurs semaines. Trop de stress, d'angoisses, aucun soutien moral de leur part pour leur mère, aucun appel téléphonique pour prendre de ses nouvelles. Ils ne me donnent aucune nouvelle de son état de sante alors qu'elle est à l'hôpital.

          Tout ce qui les intéresse, c'est d'avoir les comptes bancaires de maman, dont j'ai la procuration et mettre sous tutelle. Nous devrions avoir une discussion ensemble, mais ils préfèrent garder le silence. J'en souffre beaucoup et ne comprends pas. Il y a trois ans nous formions une famille unie.
        • J'ai lu votre message. Je trouve que vous êtes une personne très sensée et courageuse. Je n'ai qu'un chose à vous dire : de là où il est votre frère doit être drôlement fière de vous et vous le méritez bien.
      • Je viens de perdre ma sœur de soixante-deux ans, personne ne m'a dit qu'elle allait mourir.
        Cela faisait un an que je ne l'avais pas vue car mille kilomètres nous séparaient mais nous étions toujours connectées sur Messenger ou tel. Pourquoi personne ne m'a dit qu'elle allait mourir ? J'y serais allée.

        Elle était malade depuis février, ils lui ont trouvé un cancer du pancréas fin mai, elle est décédée en août. Je suis en dépression, je n'arrive pas à croire qu'on ne me l'ait pas dit. Le jour de mon arrivée, elle était décédée dans la nuit.

        J'ai plus envie de rien, merci de votre compréhension.
      • Je ne sais pas trop quoi te répondre, ma soeur est très malade; je m'inquiète beaucou pour elle mais je ne l'ai pas perdue; je suis peut-être très mal placée pour te répondre; mais il faut que tu aies du courage, avance et lâche-toi ne garde pas tout ça en toi, lâche-toi.

        Parles en à quelqu'un de proche, que ce soit ta mère, ton père ou autre; lâche-toi et ne tombe pas dans la dépression car ça te fera encore plus de mal.

        Je suis encore désolé pour ton frère et gros courage et n'oublie pas... lâche-toi!!!
        • Les gens n'aiment pas que l'on parle de nos malheurs. Ça les fait fuir et ne les intéresse pas. J'ai le coeur brisé après la mort de ma soeur et de trois amis
      • Mon frère a choisi de nous quitter en 2017 le jour de la fête des mères. Il n'a pas réussi à accepter de se retrouver seul dans sa maison. C'est sa fille qui l'a retrouvé dans le grenier.

        Depuis ce jour ma vie, notre vie à toute ma famille, a basculé dans un autre monde, deux mois après c'est notre père qui nous quittait suite à un cancer. Ce sont deux piliers de notre famille qui sont absents, la blessure, la douleur de leur absence est toujours présente.

        En 2021, mon fils Benjamin a été victime d'un grave accident, son pronostic vital était engagé; c'était impossible que je perde encore un enfant; de rage, j'ai lutté avec lui pour qu'il revienne à nous, qu'il revienne à la vie et il est revenu.

        Au décès de mon frère, je n'attendais plus rien de la vie, j'était devenue une Zombie, difficile d'être dans le monde des vivants; mais par contre l'accident de mon fils a réveillé l'impotance de la vie et de tout ce qui nous entoure, rien que sa respiration me ramène à la réalité.

        Je vous souhaite à tous bon courage
    • Salut Zoé,

      Pour ma part, j’ai perdu ma grande soeur, il n’y a même pas une semaine… Elle est décédée à un si jeune âge elle aussi… J’ai le cœur brisé.
      • Soit forte la sœur, sinon c'est pas facile; et c'est pareil pour moi, j'ai perdu ma sœur il y a quatre jours de cela; je suis vraiment attristé par sa mort, c'est pour cela je suis là pour me faire moraliser un peu.
    • Mon jeune frère est décédé il y a cinq ans, jour pour jour, suite à un accident de la route. Il avait vingt-six ans et moi vingt-huit et la douleur est toujours la même… Et plus rien n’est plus comme avant…
      Nos visages se sont éteints, ma mère et mon frère ont perdu le sourire et la gaieté… Il nous manque fort, la douleur est identique à celle du jour de son décès…
      • Oui, c'est trop dur, je viens de perdre mon frère, il y a deux mois. La douleur est de plus en plus dure. Il est parti subitement. J'aurais aimé l'embrasser, le serrer dans mes bras, lui faire des adieux.
        Pourquoi la vie est très dure, cruelle ? J'ai perdu le goût de la vie, j'arrive pas...
        • Ma petite sœur nous a quittés le 18 Novembre 2022. C'était la personne dont j'étais le plus complice sur cette terre, depuis 55 ans.
          Je la pleure beaucoup. Je rêve régulièrement d'elle. Elle aura toujours une place rien qu'à elle dans mon cœur.
          Et ce qui m'aide à retourner à la vie, c'est de savoir que si elle peut me voir ou me ressentir, elle ne supporterai pas de me voir sombrer... complètement. Elle voudrait me voir à nouveau "heureuse". Alors, par amour pour elle, je resterai en vie et je continuerai à profiter des jours qui me restent. C'est le plus beau et dernier cadeau que je peux lui donner.
          Car, si c'était moi qui était partie avant elle, je ne supporterais pas de la voir sombrer... pour moi... sans rien pouvoir faire. Restez en vie et vivants par amour pour vos frères et sœurs.
          Et pleurez-les autant qu'il faudra.
          Le temps nous aidera. Et de l'autre côté, j'espère qu'on se retrouvera.
          Un jour ou l'autre, dans un ailleurs, je suis convaincue que cet amour survivra et que nous les reverrons.
          Courage. Aimer, c'est aussi accepter des séparations.
      • Bonjour,

        Je comprends cette douleur, j'ai perdu ma sœur il y a deux ans et demi : occlusion intestinale à l'hôpital, suite constipation qu'ils n'ont pas réussi à soigner.

        J'ai assisté avec ma mère et mon compagnon au décès de ma sœur, jusqu'à que son cœur s'arrête.

        Je n'oublierai jamais cette image, depuis ma vie est complètement différente, j'ai perdu ma joie de vivre, envie de rien, je survis.

        Angélique
        • Bonjour Angélique,
          J'ai perdu ma soeur le 14 oct 22. Cancer poumon HAD 57 ans... Jusqu'à arrêt du coeur avec son mari et moi sa soeur 54 ans... C'est horrible. La crémation, la aussi traumatisme. Plus de corps pour se recueillir.
          Il y a deux ans, ma maman est décédée. Là je suis fracassée moralement...
    • Ma soeur est décédée le 14 août 2021 alors qu'on rentrait du surf.

      Elle s'est fait renverser par une voiture devant mes yeux et je n'ai rien pu faire. Elle n'avait que 13 ans et je ne sais plus si j'ai le courage d'avancer et j'ai envie de venger ma petite soeur.

      J'ai envie de tuer cette femme qui a renversé ma soeur alors qu'elle n'avait que 13 ans
      • Bonjour Angeline,

        Un deuil est déjà traumatique mais les circonstances que vous décrivez sont insoutenables. Le temps va vous aider, mais ne gardez pas cette colère en vous. Votre soeur est maintenant dans un univers de paix.
        Allez consulter pour vous aider. Certaines thérapies TCC ou hypnose seront adaptées pour mieux gérer votre trauma.
        Faites-le pour elle si vous ne trouvez pas la force pour vous. De là bas, elle ne souhaite que vous voir retourner à la vie.
  10. Voilà deux ans et demi que mon unique frère est mort brutalement d’une hémorragie cérébrale. Il avait trente-cinq ans et sa fille n’avait même pas un an. Demain, le 29 mars c’est le jour de son anniversaire.

    Cela fait une semaine que je dors peu, quand arrive cette date ou n’importe quelle fête, mon cœur se resserre. Voir mes parents lutter pour continuer de vivre et sourire est mon châtiment. J’essaye d’avancer mais je ressens un énorme vide en moi.

    Ma fille et ma nièce sont nos soleils mais une partie de moi est partie le jour de la mort de mon frère
    Il me manque tant, sa bonté, sa gentillesse, son rire.

    Je t’aime mon frère.
    J’espère vraiment que l’au-delà existe et que je te reverrai un jour.

    Michaël
    • Bonjour,

      Je me reconnais dans ta douleur. Mon petit frère est mort d’un accident de moto sur du verglas d’été, il y a presque deux ans, il avait trente-et-un ans.

      Il me manque terriblement. Mes parents sont restés bloqués ce jour-là. Malheureusement on reconnaît très peu les douleurs des frères et des sœurs.
      • Bonjour,

        Mon petit frère est mort il y a aussi deux ans en moto pour les mêmes raisons, il avait aussi 31 ans. Et je m'appelle aussi Alan.

        Mes parents sont restées bloqués ce jour-là, deux tentatives de suicides. Ils me reprochent de n'avoir pas été présent pour eux considérant que c'était mon rôle. Ils n'acceptent pas que j'aie aussi ma douleur et que j'avais besoin d'être loin.
      • Bonjour,
        J'ai perdu mon frère de 24 ans il y aura un an le 22 août 2020, d'un cancer.
        Il est difficile d'avancer. Mes parents sont anéantis. Ma souffrance est souvent mise de côté.
        • Bonjour Audrey, j'ai aussi perdu mon frère d'un cancer, il avait à peine 30 ans, j'aimerais bien entrer en contact avec toi si tu es d'accord, pour nous soutenir...
  11. Bonjour à tous,

    Voilà un an que mon grand frère est mort à 52 ans, en pleine force de l’âge, foudroyé par un cancer qui ne lui a laissé aucune chance.

    Médecins tous les deux, nous savions à quoi nous en tenir lorsque les mauvaises nouvelles arrivaient les unes après les autres... Chirurgie impossible, chimiothérapie inefficace... Tout est allé si vite...

    J’étais avec lui pour la fin, mais je m’en veux tellement de ne pas avoir été plus présent pendant les épreuves qu’il a traversées... Même après un an il m’arrive souvent de vouloir l’appeler, une envie soudaine de lui envoyer un texto... C’est tellement cruel.

    Je t’aime mon frérot.
    • Bonsoir,

      Je viens de perdre mon grand frère d’un cancer voilà quatre semaines. Je n’arrive plus à surmonter cette douleur qui me consume du lever au coucher.

      Je l’ai accompagné pour son opération, tout s’était bien passé; puis dans la nuit qui a suivi, complication, réanimation, coma, respirateur trente-deux jours et il est parti comme ça; nous étions tous là, mon autre frère, mon mari, mon neveu.

      J’ai mal tellement mal, ça ne devait pas se passer ainsi. Il me manque, je repasse la vidéo qu’il m’avait faite pour mon anniversaire l’année dernière.

      Entre l’annonce de son cancer et son décès quatre mois et demi; et pourtant, on y a cru, un vrai choc... Je pleure encore et encore. J’ai perdu la foi tellement j’ai mal.

      Je l’aime tellement mon grand frère...❤️
      • Bonjour Kari,

        Comment allez-vous à présent? Je réagis à ton message car je vis une situation similaire. Ma petite soeur est décédée il y a trois mois et demi d'un cancer. Nous nous attendions à un miracle puisque la médecine dit que c'est incurable. Hélas, elle nous a quittés.
        Aujourd'hui j'avoue que ma vie de prière a pris un coup. Je me pose des questions sur la guérison divine, sur comment faire des prières efficaces? Je suis un peu perdue dans ma foi.
      • Mon petit frèrre est parti d'un cancer extrêmement rare en 4 mois et demi aussi, je repasse ses vidéos en boucle aussi...
    • Je comprends parfaitement ce que tu vis et la douleur que tu ressens. J'ai perdu mon frère jumeau en 2019 à l'age de 56 ans de trois cancer.

      C'est une partie de moi qui est partie avec lui. Mais faut continuer à vivre et être heureux malgré la douleur. Je suis sûre que c'est ce qu'il voudrait.

      Courage à vous et avec le temps la peine disparaît peu à peu et on devient plus serein.
  12. Mon Emilie, mon étoile, ma petite sœur d'amour...

    Ma petite sœur d'amour cela fait aujourd'hui quatre mois que tu as pris la décision de partir à 32 ans. Tu me manques tellement. Je souffre chaque seconde de ton absence. J'ai envie de te serrer dans mes bras, de sentir ton souffle sur ma peau, ton odeur. Nos fous rires me manquent.

    Je t'aime à la folie mon Émilie. J'espère que tu es bien là-haut, heureuse avec papa et maman. Moi, je survis pour tes deux nièces, mes filles chéries, mais chaque jour est un combat.
    • Bonjour,

      Je lis votre message, et je comprends tellement.

      J’ai perdu ma petite sœur il y a neuf mois et ma peine est immense. Sans elle la vie est si fade. Elle a aussi choisi de partir. Elle s’est fait tellement de mal...

      Je suis tellement sombre depuis, elle était l’un des soleils de ma vie. Ma sœur était quelqu’un d’extrême depuis toujours... Toujours est-il qu’elle n'est plus là.

      Je suis anéantie pour toujours...
      Plein de courage à vous
      • Bonjour,
        Je partage votre peine et cette immense souffrance. Ça va faire deux ans, le 22 avril, que j'ai retrouvé ma petite sœur pendue, elle avait 35 ans et moi 38 ans. Le choc traumatique et post-traumatique a détruit une partie de moi et de mon cœur pour toujours.
        J'ai d'ailleurs fait un déni du deuil pendant presqu'un an, tellement c'était trop douloureux, insupportable pour moi. Nous étions si proches toutes les deux, une immense complicité, un amour inconditionnel nous unissait. C'est très compliqué de vivre sans elle qui était tellement présente dans ma vie. Elle était toujours disponible, souriante, au petit soin pour mes filles, un vrai soleil, une joie de vivre exceptionnelle...
        Une mauvaise rencontre et tout a basculé (un pervers narcissique) et là en un an elle est devenue triste, sombre et très sincèrement elle n'était plus elle-même. Devoir vivre avec ce deuil et cette sensation qu'elle est partie avec une partie de moi (de mon cœur). Elle me manque tellement, je pense à elle chaque jour avec une immense tristesse dans mon cœur, un énorme vide.
        • Bonjour,

          Lundi, ma petite sœur, mon pilier a décidé de quitter elle-aussi ce monde... Elle avait trente ans, était magnifiquement belle de l’intérieur comme de l’extérieur, une famille aimante, des tonnes de très bons amis, mais elle souffrait, une souffrance qui malgré notre soutien et un suivi psychologique ne l’a pas aidée.

          Je ne réalise encore pas, ce geste si violent pour mettre fin à sa vie me hante. C’est tellement récent mais je ne cesse de chercher des témoignages, des textes pour comprendre, pour m’aider dans ce chemin de deuil qui sera long et à jamais en moi.

          Mes parents ne seront plus jamais les mêmes, je ne serais plus jamais la même. Je vais devoir porter seule ce fardeau, ce drame. Ma petite étoile j’espère que tu es apaisée, je n’y crois toujours pas...
          • Bonjour à toutes,

            Ma sœur aussi était très jeune, elle avait seulement trente-cinq ans. Lorsqu’elle est partie. Elle était belle comme le jour. Elle jouait et m’aidait énormément avec mes enfants. Nous n’avions même pas cinq ans d’écart. Elle aimait rire, danser, faire la fête. Nous la faisions souvent ensemble.

            La perte de son emploi et la trahison, il y a deux ans, de l’homme qui partageait sa vie depuis onze ans l’ont complètement transformée. Elle voyait toujours les choses en noir. Nous avons essayé de l’aider de notre mieux. Ca n’a pas été suffisant, nous avons dû louper quelque chose car le 25 juin dernier elle nous a abandonnés.

            J’espère aussi qu’elle a trouvé ce qu’elle cherchait. Mais moi je suis brisée, une partie de la femme que j’étais est auprès d’elle. Je n’accepterai jamais son absence. Je l’aimais tellement, j’étais si fière d’elle. Elle était une si belle lumière dans ma vie.

            Je vois mes parents brisés, mon petit frère si triste. C’est trop. Des fois je me dis que c’est seulement un cauchemar. Mais la réalité me rattrape bien vite.

            Je t’aime ma petite sœur, et je sais que ça ne changera jamais.
          • Lucile,
            Le livre "Vivre le deuil au jour le jour" du Dr Christophe Fauré m'a aidée à traverser le deuil de mon compagnon, celui de ma chère maman et celui de ma sœur. J'ai perdu moi aussi trois êtres chers en six mois.
            Face à la douleur, c'est un remède de tous les moments. Je souhaite qu'il t'aide à affronter cette douleur comme il m'a aidée à l'affronter.
          • Bonjour,
            Mon petit frère s'est jeté d'un pont il y a neuf jours. Je me retrouve complètement dans votre texte. C'est insupportable, chaotique. Il avait trente ans et c'était ma raison d'être. On se demande comment on va faire pour ne pas tenter de le rejoindre et tuer encore plus le reste de famille...
            C'est horrible, l'enfer
          • Bonjour,

            J'aimerais vraiment échanger avec des personnes qui ont perdu leur sœur ou frère par suicide.
            Ma sœur a fait ce choix le 6 août 2021... C'est très difficile à supporter et j'ai besoin d'échanger avec des gens qui vivent la même souffrance.
            Merci
  13. J'ai mon frère qui s'est fait opérer d'un cancer du foie; ça s'est très mal passé, il a fait une hémorragie importante; il a été opéré le 23 septembre, il est toujours à l'hôpital. On va le mettre en soins palliatifs.

    Pour moi, ce sont des moments durs à vivre; j'ai besoin de soutien.
    Merci d'avance.
    • Bonjour Christine,
      Je me joins à ta douleur puisque mon frère de 58 ans est décédé en octobre en ayant refusé de rejoindre les soins palliatifs car il connaissait les soignants dans le service où il se trouvait, ça a été son choix et je le respecte.

      Aux soins palliatifs, il y a du personnel extraordinaire, avec qui j'ai pu échanger lors d'un passage dans la chambre de mon frère. Après vingt minutes environ en leur compagnie, seule dans une pièce calme, j'ai enfin été comprise et entendue dans ma douleur, cela m'a fait du bien.

      Ton frère y sera chouchouté, ils feront le max pour son bien-être. C'est ce qui compte, que ceux qui sont malades se sentent mieux.

      Annie
    • Salut Christine,

      Moi également, j'avais une sœur qui a souffert du cancer malheureusement pour elle. Ma petite soeur est décédée à l'âge de 29 ans et c'était tellement dur à supporter. Mais avec l'aide de Dieu, petit à petit, la famille tient le coup ; mets ta confiance à Dieu et même si ta réponse serait peut être le contraire de tes prières, dis-toi que Dieu fait ce qui est bon pour nous, ses enfants.
      Courage
    • J'ai lu votre message et j'ai été très touchée. Mon frère est décédé il y a trois semaines, il était en soins palliatifs : cancer de la vessie aussi; puis des complications, son rein s'est arrêté de fonctionner.
      Pour moi aussi, ça a été des moments très durs, surtout que mon frère était malentendant, il fallait qu'il soit tout le temps accompagné. J'ai passé toutes les nuits avec lui à l'hôpital Paoli Calmette et ensuite en soins palliatifs où il est décédé dix jours après.
      C'est très dur.
    • Je vous comprends, c'est très douloureux pour vous.
      Les soins palliatifs sont très utiles pour le malade, on s'occupe de lui, l'accompagne contre la douleur.
      Ne pensez pas qu'il peut décéder, gardez espoir, la médecine évolue.
      Courage à vous.
    • Mon frère est décédé le 11 décembre 2020. Il est resté une semaine en soin palliatif, j'étais effondrée.
  14. Bonjour,
    J'ai perdu mon seul frère de 34 ans le 8 juillet 2020. Il s'est suicidé en laissant derrière lui deux beaux enfants.
    Ça fait tellement mal, je souffre tellement, je n'arrive pas à avancer, je n'arrive pas à faire mon deuil
    J'en pleure tous les jours.
    Je dois avancer mais sans mon frère c'est impossible.
    Marine
    • Bonjour,

      Je comprends ta douleur, j'ai perdu ma sœur il y a un an, c'est comme si c'était hier. J'ai mal, je souffre.

      Elle me manque tant, c'est horrible, j'ai perdu ma joie de vivre, envie de rien, je survis. Je regrette plein de choses et je me dis elle n'avait que 49 ans, c'est injuste et cruel.

      Je me dis pourquoi l'hôpital n'a pu la guérir d'une constipation, pourquoi elle est partie d'une occlusion.
      J'ai été présente jusqu'à son dernier souffle avec ma mère et mon compagnon et cette image me hante je me dis: mais pourquoi ?

      Angélique
      • Bonjour Angélique,
        Moi j'ai perdu ma sœur il y bientôt cinq mois. La souffrance est terrible; tous les matins, je pleure cette absence, ce manque. J'avais des rapports fusionnels avec ma sœur; pas un jour ne passe sans que mon cœur
        n'explose dans ma poitrine.
        On ne dit jamais assez à ses proches qu'on les aime et pourtant c'est important. On se parlait six ou huit fois par jour au téléphone, on se voyait au minimum quatre fois par semaine. Un week-end sur deux, on déjeunait ensemble. Et là, je garde son petit chien. Elle s’inquiétait de savoir ce qu'il allait devenir.
        Je suis comme un désert aride. Je souffre. Je voudrais pouvoir me dire qu'elle est bien là ou elle est. Elle était tellement gentille.
        Je souffre
        Pardon ma sœur
        Je t'aime
        Je t'aime, je ne t'oublie pas,
        Hélène
        • Bonsoir Hélène,

          J’ai perdu mon frère d’un cancer il y a neuf mois.
          Je me permets de vous répondre car votre histoire me rapproche de la mienne. Nous avions une complicité folle, pas un jour sans se parler. On était les mêmes. J’ai l’impression que je ne m’en sortirai jamais.

          J’ai vingt-neuf ans, il en avait trente-et-un. Ma douleur est irréversible et je suis terrifiée. Malgré une grande famille aimante qui m’entoure, une petite fille de deux mois qui me remplit d’amour; des amies formidables, je reste inconsolable.

          Il me manque tellement, je le pleure tous les jours sans exception, je ne sais pas comment je vais m’en sortir. Je me demande aussi où il est ? Se sent-il bien ?

          Je vous souhaite beaucoup de courage.

          Jennyfer
    • Le mien pareil, en octobre, c'est dur. Inconsolable.
    • Mon frère s'est suicidé le 21 janvier 2020 à 55 ans et ma soeur est décédée le 6 février 2020 d'un AVC à 51 ans. Oui, c'est atroce et on se sent seul trop seul.
      • Katie,
        Je suis de tout coeur avec vous, j'espère que vous êtes entouré de votre famille, de vos enfants si vous en avez, et de vos amis, c'est important aussi.
        Je penserai à vous lorsque moi-même je souffrirai.
        Hélène
    • Bonjour,

      Mon frère s'est suicidé il y a quatre semaines, à l'âge de 41 ans et juste avant mon anniversaire.

      Moi pour l'instant, je sais que ça s'est passé mais je n'intègre pas; depuis j'ai l'impression d'être dans un film et d'être spectatrice de ma vie mais en même temps je reste sur un mode de pilotage automatique, très compliqué à décrire; d'après la psy, le choc émotionnel a fait qu'en gros mon esprit s'est dissocié du reste pour pas s'effondrer, d'où l'expression être à côté de ses pompes.

      C'est involontaire et j'aimerais bien que les choses reviennent à la normale pour que je puisse pleinement percuter ce qui est entrain de se passer. C'est le premier homme de ma vie et moi je pige rien...
      • Bonjour,
        Je vous comprends parfaitement, j'ai vécu la même chose pendant un an. Ma petite sœur s'est suicidée, ça va faire deux ans le 22 avril. C'est atroce ce que l'on ressent. Nous étions si proches toutes les deux, une immense complicité, un amour inconditionnel nous unissait.
        C'est très compliqué de vivre sans elle qui était tellement présente dans ma vie. Elle était toujours disponible, souriante, au petit soin pour mes filles, un vrai soleil, une joie de vivre exceptionnelle...
        Une mauvaise rencontre et tout a basculé (un pervers narcissique) et là en un an elle est devenue triste, sombre et très sincèrement elle n'était plus elle-même.
        Devoir vivre avec ce deuil et cette sensation qu'elle est partie avec une partie de moi (de mon cœur). Elle me manque tellement, je pense à elle chaque jour avec une immense tristesse dans mon cœur, un énorme vide.

        Courage à vous..
    • Bonjour Marine,

      Mon frère s'est également suicidé le 15 mai dernier à 40 ans. La douleur est inimaginable, notre vie a basculé, toi comme à moi.

      Tes mots m'ont touchée et j ai envie de dire que pour l'instant c'est trop tôt pour "devoir" quoi que ce soit, faire face, avancer...

      Le deuil est long et solitaire, cruel et profondément humain. Nous devons accepter la dépression. Elle passera avec le temps... uniquement.

      Je te souhaite du courage dans cette épreuve. Notre frère existera pour toujours dans nos cœurs.
    • Mon frère est mort le 8 juillet 2018, il avait trente-cinq ans.
      Sa fille allait fêter son premier anniversaire une semaine plus tard
      La douleur est toujours aussi intense.
      Courage et force à vous
  15. Bonjour,
    J'ai perdu mon frère le 20 janvier 2019 : il s'est intoxiqué au monoxyde de carbone. C'est tellement dur sans lui. Lors de son décès, j'étais enceinte de six semaines.
    Je n'arrive plus à avancer sans lui.
    • Salut,

      Mon petit frère venait de fêter ses 18 ans, il est mort il y a un peu plus de trois mois. J’ai eu 20 ans, trois mois pile après sa mort. Peut être une des pires journées de ma vie.

      Mathis c’était pas que mon frère, c’était mon meilleur ami. J’aurais jamais la prétention de dire que je savais tout de lui mais lui savait le plus important sur moi.

      Et en le perdant j’ai tout perdu. J’ai perdue ma famille, unie, maintenant déchirée. J’ai perdu un foyer, où je ne reconnais plus rien. Je ne suis plus chez moi nulle part.

      Mais surtout je me suis perdue. Moi, mais aussi l’avenir grandiloquent que je me promettais. Quand on a construit tout ce que l’on est sur l’équilibre fragile de la fraternité, comment savoir qui on est maintenant ? Après avoir l’avoir perdu, celui qui était censé rester toute une vie ?

      Je me sens seule. Toujours chaque seconde de plus en plus seule. Et les gens qui m’entourent de plus en plus loin. J’ai arrêté de parler. Je n’ai même plus de mot.

      Mathis, envoie-moi un signe. Je suis en train de mourir moi aussi. Petit à petit je me consume.

      Aidez-moi, s’il vous plaît.
      • Bonjour Sa

        Premièrement, je suis désolée pour ta perte et je pense comprendre ta peine. Et je suis certaine que lorsque tu as écris ces lignes, c'était bien la peine qui parlait et non la femme qui la portait. Il faut faire la différence entre les deux! Parce que tu vois, la peine, ça s'atténue, ça s'éteint. Mais le drame serait que la femme qui la porte fasse la même chose.

        Tu veux un signe de ton frère? Ne l'attends plus maintenant, parce qu'il a quitté ce monde. Mais si tu le trouvais dans tes souvenirs avec lui? Quel signe t'a-t-il laissé lors de son vivant? Est-ce que ces signes seraient aujourd'hui respectés par ton désir de tout abandonner? Si oui, il n'aurait pas été le frère qu'il aurait dû être. Sinon, c'est maintenant à toi de prendre ce merveilleux bagage et de faire ton bout de chemin avec. Alors réponds simplement à ces questions:

        Qu'aurait voulu ton frère pour toi?
        Si tu étais celle qui serait partie en premier, voudrais-tu que ton frère réagisse de la même façon? Sinon, qu'aurais-tu souhaité pour lui?

        La réponse à la deuxième partie devrait te montrer la voie à suivre.

        Exprime ta peine. Elle est normale et nécessaire pour traverser un deuil.

        Pleure quand il le faut... mais souris aussi lorsque c'est possible. Parle à des gens qui peuvent comprendre ta peine... mais parle-leur aussi de tes plans d'avenir.
        Trouve un moment pour tout arrêter et penser... Penser à qui tu es mais aussi qui tu veux devenir avec ce grand changement.

        Je te souhaite le meilleur. Il n'en tient qu'à toi. Fonce! J'ai confiance...
      • Bonjour Sa’,

        Cela fait maintenant deux mois que j’ai perdu mon âme sœur, ma vie, ma merveilleuse et unique petite sœur. Elle avait seulement dix-sept ans quand ce satané cancer lui a ôté la vie.

        Elle était tout pour moi, vraiment tout. Aujourd’hui, je n’ai plus de repère. Je l’ai vue partir et le souhait de partir avec elle m'a également traversé l’esprit des milliers de fois. Mais pour les autres personnes qui m’aiment autant que j’aimais ma sœur, je me dois de rester forte.

        Je voulais juste t’écrire un petit quelque chose pour te dire que tu n’étais pas seule. Je m’identifie un peu plus à ton récit par rapport à l’âge auquel ton frère est décédé et du tien. Car j’ai vingt-et-un ans et ma sœur en avait dix-sept.

        J’espère qu’elle est fière de moi là où elle est, et je sais qu’un jour on sera réunies pour l’éternité.e

        Je te souhaite plein de courage Sa´, plein de bonheur et n’oublie pas : tu n’es pas seule.
      • Bonjour Sa’,

        Je suis de tout cœur avec toi. Je me permets de te tutoyer.

        J’ai vingt-neuf ans, mon double, mon alter ego, mon frère est parti il y a neuf mois d’un cancer. Depuis je ne suis plus la même, ma douleur est irréversible. J’ai perdu ma moitié et moi aussi j’ai peur sans lui. Sans cet être qui, comme tu dis, aurait dû être là toute ma vie. Je suis remplie de "si".

        J’ai tellement mal, je ne sais plus quoi faire, je ne parle plus autour de moi non plus. Pas parce que je ne suis pas bien entourée, mais parce que ma douleur est irréversible et personne ne peut rien pour moi. Cette douleur n’a aucune solution.

        Tu n’es pas seul, je te comprends à mille pour cent. Et je pense que ça peut faire du bien à lire.

        Courage à toi
      • Salut Sa

        Ton écrit me touche profondément, car je vis la même chose avec la perte de ma sœur..

        Courage vraiment..
        • J’ai perdu ma soeur d’une leucémie il y a juste deux ans le 9 juillet. Je la pleure encore et moi non plus je n’en parle plus. Les gens ne comprennent pas le vide et le manque de repère. J’essaie de me souvenir de nous avant cette fichue maladie ou pendant trois mois je ne pouvais qu’être là sans pouvoir la serrer dans mes bras et moi habillée de la tête aux pieds avec vêtements fournis par l’hôpital pour ne pas l’infecter d’un virus ou microbe.

          Deux chimio en moins de deux mois et la deuxième qui a fonctionné pendant quatre jours avant de retourner pour une deuxième fois aux soins intensifs. Il a fallu me faire à l’idée, comme disait les médecins, que bientôt elle ne serait plus là, celle avec qui vingt mois nous séparaient, ma petite sœur qui aimait la vie et qui voulait rester auprès de moi. Je la cherche, je la pleure et plus rien n’est pareil. J’essaie de sourire et de vivre, elle qui ne le peut plus mais c’est vraiment très difficile.

          Ma maman nous a quittés il y a trois ans et mon frère a pris ses distances depuis deux ans. Me voilà seule avec ma peine.

          Je la sens près de moi et loin à la fois. Je me dis que ma petite sœur chérie est allée retrouver notre maman avec qui elle était inséparable. Cela me console de savoir qu'elles sont ensemble.

          Je t’aime fort ma petite sœur chérie.

          Ta grande sœur, qui, quand elle est dans les montagnes en face du lac Louise que tu aimais tant, sourit en voyant la beauté de ce paysage, me rappelant ta beauté et combien tu aimais cet endroit. Merci d’avoir été ma soeur pendant toutes ces années.
  16. Bonsoir,

    Ma petite sœur Emilie vient de se suicider, ce matin. Elle avait 33 ans et 2 enfants. J'ai envie de la rejoindre. J'ai l'impression que je n'arriverai jamais à m'en remettre.

    Emilie, je t'aime
    • Amandine,

      Le drame que vous vivez est si récent, l'envie de la rejoindre peut être si forte, si violente dans les premières semaines; parlez-en à vos proches, laissez sortir les émotions, restez entourée de ceux qui vous aiment. Le choc est d'une extrême violence, vous ne pouvez qu'être déstabilisée, avoir l'impression de devenir folle.
      Je me permets ces quelques mots car j'ai perdu mon petit frère il y a plus d'un an, par suicide. Je suis toujours là, la peine revient souvent mais je trouve des moments d'apaisement.

      Du soutien et une réelle compassion à vous et vos proches.
      • Bonsoir,
        Je m'appelle aussi Amandine, ma petite sœur s'est donné la mort par pendaison le 6 septembre de cette année pourrie et son corps ne nous a pas encore été rendu.
        J'ai juste envie qu'on lui donne sa tranquillité et sa liberté que ma bichette a voulu.
        • Bonjour.

          Je viens de perdre ma petite sœur de 31 ans... Elle s'est donné la mort. J'aimerais parler avec des personnes qui vivent ce même drame...
          • Bonjour,
            J'ai perdu mon frère le 24 juin 2021, il s'est fait du mal quelques jours avant ses 40 ans.
            Je navigue entre la colère, la tristesse, la souffrance, la culpabilité...
            Il laisse une petite fille derrière lui.
            Ses démons ont été plus forts que ses anges.
      • Merci pour votre message.
        Je n'y arrive pas, c'est trop dur. Elle avait 32 ans et moi 33.
        J'ai aussi deux enfants mais j'ai tellement envie de la revoir, de la sentir, de rigoler avec elle comme avant...
    • Mes condoléances à toi.
      Si tu as besoin de parler, je suis là pour t'écouter.
      • C'est gentil.

        Moi aussi, je suis là pour vous écouter. Je n'arrive plus à communiquer avec les gens, je me renferme complètement. Ils ne peuvent pas comprendre la douleur, la souffrance que nous vivons.

        Je n'arrive pas à accepter son départ et le fait qu'elle ne m'ait pas demandé d'aide. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Je souffre chaque jour un peu plus.
    • Bonjour,
      J'ai également perdu mon frère de 24 ans le 22 août 2020. Je suis si mal et si triste. Il est décédé du cancer. Malgré deux mois passés, la douleur devient plus dure et le manque est si terrible... Seuls les gens qui passent par là peuvent comprendre...
      Si tu veux discuter, y'a pas de problème. Bon courage.
      • Comme tu dis, seuls les gens qui sont passés par là peuvent comprendre. J’ai aussi perdu mon frère d’un cancer, il était très jeune, je te comprends tout à fait...

        On essaie de repenser aux bons moments mais hélas quand c’est un décès de cancer, on ne peut difficilement se rappeler que des bons moments car on accompagne la personne jusqu’à la mort avec toutes les étapes difficiles et douloureuses, les visions horribles de la maladie qui nous hantera toute la vie.

        Et on se pose des questions : pourquoi lui et pas moi ? Il ne le méritait pas surtout quand on a un seul frère ou une seule sœur qui s’en va et qu’on reste seule ou seul.

        Après quoi nos familles se déchirent car la tragédie est si difficile à surmonter, c’est dans ces moments là qu’il faut rester unis coûte que coûte, il faut pas baisser les bras surtout pour nos parents, il faut profiter de chaque instant de nos familles, parents, frères sœurs car la vie n'offre aucune garantie d’être encore là demain; la vie peut donner et prendre soudainement.

        Les années passent, c’est vrai que la douleur s’atténue un tout petit peu mais la douleur est toujours présente chaque jour et encore plus à l’anniversaire du défunt, à Noël, le jour du décès...

        C’est terrible, mon frère est décédé d’un cancer en 3 mois, il avait 33 ans, c’était mon unique frère; ensuite ma mère a eu le cancer; mon père et moi, on s'est demandé ce qu’on avait fait de mal dans cette vie pour mériter autant de malchance.

        Tout me manque de ces années où tout allait bien. J’ai beaucoup de regrets de n’avoir pas assez profité de ces moments mais aujourd’hui il est trop tard, on est obligé de vivre avec, même si c’est insurmontable même après des années, j’essaie de me remémorer les merveilleux moments mais c’est pas toujours évident avec ces images horribles qui me hantent de la maladie et du décès.

        Mais même en n'étant pas croyante, je sais que les personnes qui vont au ciel sont quelque part près de nous à veiller sur nous. Soyez fort pour le reste de votre famille même si vous le faites pas pour vous sachez que vous n'êtes pas seul, que votre famille a besoin de vous courage à vous tous.

        Avec l’approche de Noël, c’est d’autant plus difficile car il manque une personne à table et que Noël ne sera plus le même. Je pense à vous tous qui êtes dans la même souffrance.
        • Je ne trouve pas le sommeil et je cherche de l’aide, un moyen de m’en sortir après la perte de mon frère.

          Je tombe sur ce site et vos commentaires, je me dis que je ne suis pas la seule; en vous lisant, je ne trouve pas de réconfort mais je me dis que la souffrance n’épargne personne.

          J’ai perdu mon frère il y a huit mois d’un cancer. Il avait 31 ans. J’ai encore du mal à réaliser. En l’écrivant ça me déchire, comme si je venais de l’apprendre. Quand il est parti, j’étais enceinte de trois mois.

          J’ai trois ans de moins que lui, c’était mon seul frère. Mon double, mon meilleur ami, mon alter ego. Depuis tout petits, nous étions très proches, l’adolescence ne nous a jamais éloignés. Nous nous envoyions des textos tous les jours, nous étions complices et protecteur l’un de l’autre. Je ne sais plus où trouver la force de "survivre" sans lui.

          J’ai accouché il y a un mois, ma petite fille me comble de bonheur mais ce bonheur ne sera jamais entier.
          J’ai une très grande famille très soudée, tous ont été très choqués et attristés par la perte de mon frère. Il laisse un vide immense.

          Je suis très réservée et je ne parle jamais de ma peine. Je veux prendre soin de mon entourage, je me dis qu’il faut que je leur apporte du bonheur, alors je ne veux pas leur faire ressentir ma peine. Je ne sais pas si c’est la bonne solution mais je n’arrive pas à faire autrement. Je ne parle pas du tout de mon frère avec mes parents, je cache ma peine derrière ma fille. Ils découvrent les joies d’être grands parents après la perte d’un fils, les sentiments se mélangent, ce n’est pas facile.

          Enfin voilà, je pourrais parler des heures et vous écrire des lignes et des lignes, sans savoir si ça intéresse vraiment quelqu’un. On se sent tellement perdu, cette peine est irréversible.
        • Vous avez tout résumé dans votre texte. Je vis les mêmes sentiments que vous. Dans une semaine ça fera un an qu'il est décédé. Quelle dure période à vivre. Je suis si triste.
  17. Salut à tous,

    J'ai perdu mon grand frère fin septembre 2020. Il a chuté de quinze mètres durant une fête avec ses amis et est mort dans la trentaine de minutes suivantes. Personne dans la famille ne s'y attendait.

    Il avait 21 ans et moi j'en ai 18. Depuis ce jour, rien n'est pareil et je crains que le pire soit à venir. J'ai des difficultés à dormir et à travailler. Etant moi-même en classe préparatoire je n'ai plus aucune motivation, j'ai l'impression de ne plus pouvoir avancer. Cependant j'ai remarqué que revenir dans "la vie active" permet de soulager partiellement l'esprit pendant la journée, même si je pense à lui constamment.

    C'est très difficile car c'était à la fois une de mes plus grandes sources d'inspiration mais aussi la personne avec qui je m'entendais le mieux. On avait les mêmes centres d'intérêts, on était comme des gamins quand on se retrouvait ensemble pendant les vacances, c'était génial.

    Je suis plutôt introverti mais j'ai quand même pas mal d'amis, je suis aussi bien entouré mais rien ne peut combler ce vide immense qu'il a laissé. Courage à tous.
    • Bonjour ! Ton histoire m'a fait verser de belles larmes car j'ai également perdu mon grand frère avec qui j'avais un an d'écart en 2017 mais d'un suicide et quand je lis ton texte je constate que tu avais le même culte du grand frère dieu... une copie de ton âme, ton meilleur ami, ton maître.

      Quand je l'ai perdu, j'ai sombré en moi et encore aujourd'hui j'y travaille et malgré mon travail, mon entourage, cette zone d'ombre me hante, j'essaie de convertir ce poids en quelque chose de lumineux, c'est un travail qui dure toute une vie malheureusement.

      Cela m'a transformé en positif d'après mes proches, mais il y aura cette noirceur/rage/tristesse au fond de moi...
    • Coucou à toi,
      Je ne peux que comprendre la douleur que tu ressens.
      J’ai perdu mon frère le 20 septembre 2020.
      Et je comprends la douleur que ça fait.
      Si tu as envie de parler, y'a pas de souci.
      • Bonsoir,

        Je suis Audrey, j'ai 34 ans. Mon petit frère de 24 ans est décédé le 22 août. Il avait un cancer de la moelle osseuse. Je suis si triste et si mal. J'essaye d'avancer mais c'est tellement dur. Je ne sais pas si un jour j'arriverais à être sereine dans ma tête. Il me manque énormément.

        Je suis bien entourée mais les gens ne peuvent pas savoir, ni connaître ma douleur. Il faut être passé par là pour vraiment comprendre... Si certaines personnes veulent discuter, ça sera avec plaisir.

        Bon courage à tous qui traversons un si dur moment.
        • Bonjour à toi Audrey,
          C’est vrai, avant que cela m’arrive, jamais j’aurais pu penser que cela était si horrible.
          Et ce n’est que quand ça nous arrive qu’on comprend vraiment.
          Ça serait un plaisir de parler avec vous.
    • Salut Fishe,
      Mon frère de 20 ans (21 normalement à ce jour) est décédé ce 21 juin, dans un accident de voiture. Il était conscient après l'impact, a appelé à l'aide, mais a fini pour brûler vif dans la voiture, impossible de sortir.
      J'ai 19 ans et ta relation avec ton frère me rappelle celle que j'avais avec le mien. Je nous retrouve dans ton histoire. Peut-être pourrions nous échanger ? J'ai l'impression que ça m'aiderait, et j'espère toi aussi. Réponds moi si tu es intéressé. En attendant, énorme force à toi et ta famille
      • Salut Gh,
        Merci pour ton message, pourquoi pas nous joindre, ça pourrait être une bonne idée. J'espère que tu arrives toi aussi tant bien que mal à "surmonter" cette épreuve.
  18. Mon frère est décédé il y a une semaine et est à l’hôpital depuis deux semaines.

    Je l’aimais tellement malgré sa différence, il étais autiste et placé dans un centre qui n'était pas adapté à lui. Je me rappellerai toujours de l’appel de ma mère qui me demande de venir à l’hôpital. Mon frère avait englouti un steak, avalé de travers et malheureusement c’est tombé dans les poumons ce qui l'a étouffé et a provoqué un arrêt respiratoire de quinze minutes et un arrêt cardiaque de treize minutes.

    Une fois le cœur et la respiration repartis, il est allé en réanimation. Plus les jours passaient et plus c’était compliqué de le voir dans le coma et faire des spasmes quand on essayait de le réveiller (le cerveau était touché à cause de l’arrêt respiratoire).

    Puis les médecins nous ont annoncé qu’il étais en mort cérébrale. Ça a été un choc très brutal. Nous l’avons laissé partir. Et nous lui avons organisé une magnifique cérémonie hier : il repose maintenant en paix.

    Il me manque tellement.
    • Bonsoir,

      Ton histoire m’a vraiment touchée étant donné que j’ai moi aussi perdu mon petit frère il y a cinq ans, il avait un cancer et c’était très dur car comme ton frère, il avait une différence mais il était toujours très joyeux et heureux, c’était lui qui nous remontait le moral.

      Et même si le deuil a été dur et que cette injustice nous faisait mal, aujourd’hui, on essaye de garder uniquement le côté positif comme le fait qu’on aie eu la chance de le connaître, qu’il était un guerrier et qu’il est aujourd’hui en paix.

      Le temps t’aidera énormément et je te souhaite d’être heureuse et d’essayer d’aller de l’avant. Et surtout, ne garde pas les choses pour toi parce que ça peut te ronger. Si tu veux parler, n’hésite pas !
      • How, je te remercie, je viens de voir ton message. Oui c’est très dur, le deuil est très compliqué.

        On aurais dû fêter son anniversaire le 16 octobre et il aurait eu 26 ans. Du coup, on lui a mis des lanternes la où il est enterré pour marquer le coup.

        Je sais qu’avec le temps la douleur va devenir plus supportable. Mais il va falloir du temps.

        Je suis contente qu’une personne qui soit touchée comme moi puisse comprendre
        Mais dur que cela soit la triste et véritable réalité.
    • Salut Léandra,

      Cela aurait aussi dû être l'anniversaire de mon frère aujourd'hui. Pas de tombe pour mon frère qui était une étoile filante qui ne pouvait pas s'empêcher de faire des cabrioles à tout va.

      J'espère que la douleur ne te submerge pas trop et que tu arrives à avancer. Bon courage.

      Fishe
      • Coucou Fishe,

        Cela est très dur, le temps passe et il me manque terriblement.

        J’ai perdu mon grand-père quand j’avais six ans mais je me rends compte que la douleur n'est pas la même. Mon grand-père est mort jeune mais c’était dans l’ordre des choses. Il a eu sa vie, des enfants et des petits enfants. La douleur est vraiment différente.

        J’ai lu ton post plus haut et je me rends compte que tu a perdu aussi ton frère brutalement et que comme moi tu as pas eu le temps de lui dire au revoir comme il se doit.

        Si tu veux parler un peu plus, dis-le moi je pourrais te donner mon Insta si tu en a envie ;)
        • Salut Léandra, je veux bien discuter sur insta mais le forum est "anonyme", impossible de partager nos informations personnelles sans passer par un modérateur (j'ai déjà essayé et un modo me l'a déjà expliqué par mail).
          • Bonjour,

            Nous protégeons en effet de manière très stricte l'identité de celles et ceux qui déposent des commentaires sur notre site.

            Nous transmettons les coordonnées personnelles uniquement par messages privés, en laissant la liberté à celles et ceux contactés d'établir un lien direct.

            Pierre, le "modo"
  19. Mon jeune frère nous a quittés brutalement le 1er septembre à l'âge de 55 ans après une rupture d'anévrisme et 11 jours de coma dont il ne s'est jamais réveillé. Ne pas avoir pu lui dire au revoir est difficile à accepter. Le pire c'est que la dernière fois que je l'avais vu était à l'enterrement de notre père!

    On pense naturellement que notre fratrie fera partie de notre paysage futur tout comme ils font partie de notre passé. Souvent à cause de la vie qui ne nous permet pas de se voir fréquemment, nous les prenons pour un dû en nous disant qu'on a le temps et que ce sont nos parents qui partiront les premiers.

    Mes priorités ont totalement changé maintenant. Basta le boulot, les entreprises qui n'ont cure de notre bien-être, les clients pressés, les râleurs permanents, les gouvernements et leur vol manifeste. Tout ceci est futile et sans importance. Profiter des siens, leur exprimer notre affection et être présents pour eux, l'Amour de nos proches, c'est ça qui compte! Reste en paix mon petit frère adoré!
  20. Ma petite sœur Justine, 21 ans, est partie le 28 janvier 2020 d'une embolie pulmonaire massive. Nous avons appris par la suite quelle avait le syndrome thrombophilie, nommé le G20210A et en prenant la pilule contraceptive (deuxième génération) depuis quelques années, elle en est partie...

    Ma soeur (21 ans), mon frère (25 ans) et moi (28 ans) avons été élevés par nos parents chéris... Nous étions heureux, pleins d'amour, de tendresse, de partage, de cohésion... Une famille parfaite dont tout le monde rêve pour qu'un jour, tout s'arrête brutalement!

    Elle me manque terriblement et je ne sais pas comment faire pour avancer car sans elle c'est impossible ! Je suis extrêmement en colère contre l'hôpital qui a pris à la légère beaucoup de choses, en colère contre les circonstances de leurs actes, en colère contre sa gynécologue qui n'a pas voulu lui mettre un stérilet et en colère contre ce destin qui ne devait pas être le nôtre, en colère contre cette P...* de vie... Une famille anéantie, détruite et remplie de tristesse...

    Ma sœur était en troisième année d'école d'infirmière, elle avait tout pour elle, elle était belle, généreuse, souriante mais avec un caractère bien trempé... Elle voulait tout, tout de suite, elle avait de jolis projets de vie avec mon beau frère et rien que pour ça, je me dis que ce n'est qu'un cauchemar, qu'on se réveillera et qu'elle sera là!

    Apprendre à vivre sans elle va être très difficile et rien que d'imaginer ce qui nous attend, et bien ça me ronge de l'intérieur...

    Ma djou, ma bébé, on t'aimera et on te fera vivre tout le long de notre vie et jusqu'à ce qu'on se rejoigne, tous ensemble et rattraper le temps de cette absence si longue, si cruelle...

    Je passe aussi un message à toutes les filles, les femmes qui prennent la pilule ! Ma sœur ne fumait pas et cela n'a pas empêché qu'elle monte au ciel à cause d'un P...* de cachet qui tue des milliers de femmes sans qu'on le sache... C'est malheureux mais nous vivons dans un monde de mensonge et pour étouffer des drames comme le nôtre, le monde médical est très fort ! Pour ma sœur, arrêtons ce massacre !

    Je t'aime ma chérie ! A présent, vivons les premiers jours du reste de notre vie...
  21. Bonsoir,

    Je m'appelle Mickaël, j'ai 37 ans, j'ai perdu mon grand frère en 2007 d'un arrêt cardiaque, un mois et demi après la naissance de ma fille.

    Cela fait treize ans, je n'arrive toujours pas à m'en remettre, on était très complices. J'ai pourtant essayé de voir plusieurs médecins mais ma douleur est toujours là. Je ne trouve pas de solution.
    • Bonsoir Mickaël,

      Je m'appelle Matthieu, j'ai 46 ans. J'ai perdu mon père à trente ans. J'ai également perdu un de mes deux frères ainés, il y a un peu plus de deux ans, et j'ai une sensation très étrange et assez forte, comme s'il me manquait un bout de mon propre corps tellement son absence est difficile à accepter. Il avait six ans de plus que moi, et à la suite de nombreux différends, nous ne nous voyions que très peu ces dernières années. Je l'ai revu la dernière fois huit mois avant son décès, je suis allé à sa rencontre et lui ai présenté ma fille qui avait quatre ans.

      Même si nous n'étions pas du tout d'accord sur beaucoup de sujets, c'est une personne que j'aimais énormément et que j'avais beaucoup admirée quand nous étions plus jeunes. Nous avions beaucoup partagé en passant à l'âge adulte, mais nous avons pris des chemins de vie très très différents.

      Je sais par expérience que lorsque l'on perd un être cher, cela prend beaucoup de temps pour que la blessure cicatrise, et que donc, il faut "prendre son mal en patience" et accepter que la douleur et la tristesse s'atténuent petit à petit. Il me manque beaucoup, et j'aurais tant de choses à lui dire et tant de questions à lui poser. Je sais aussi que la tristesse d'avoir perdu un proche peut et doit même être partagée, autant que possible, avec celles et ceux qui l'ont connu, mais pas seulement.

      La personne qui nous manque doit pouvoir continuer à exister dans la mémoire et les paroles de notre entourage. Le deuil doit pouvoir se faire de son côté, mais également en groupe.
    • Bonjour Mickael,

      Moi aussi, j'ai perdu ma soeur d'un arrêt cardiaque il y a sept ans. Je n'accepte toujours pas évidemment. Nous sommes les oubliés du deuil, c'est très dur à vivre.

      Ce qui m'a aidée, ce sont des séances d'EMDR avec une psychologue. A présent, je peux enfin regarder des photos d'elle, me remémorer des bons souvenirs. Il ne nous reste que ça, les souvenirs. Je m'y attache, ça me fait du bien.

      Recevez tout mon soutien.
      Nathalie
  22. Ma Fabienne, ma grande soeur de 4 ans mon aînée, est décédée le 23 août 2018 à l'âge de 43 ans d'une rupture d'anévrisme. Elle avait 2 enfants, mes neveux chéris, et était séparée de leur père depuis 7 ans. Il est le tuteur légal et cela fait 8 mois que je n'ai pas entendu le son de leurs voix et 14 mois que je ne les ai pas vus ; pareil pour mes parents. Ma chère Fafa me manque tellement, mes neveux chéris tellement aussi, ainsi qu'à mes enfants. Une torture de tous les jours. Une catastrophe, le néant. Et cela fera déjà bientôt 2 ans.
    • Bonjour Alex,

      Votre histoire me touche car j'ai moi-même perdu une soeur, Frédérique, victime comme votre soeur Fabienne d'une rupture d'anévrisme à 43 ans. C'était en mars 2003. Elle avait 4 enfants, et la petite dernière 4 ans.
      Ce fut un cataclysme dans la famille et ma plus jeune soeur, atteinte d'un handicap sévère, ne s'en est jamais vraiment remise. Chacun dans la fratrie a vécu le deuil à sa manière. Une dépression pour une autre de mes soeurs. Mes parents bien qu'habitant une autre région, ont été très présents pour ces jeunes enfants et le lien n'a pas été rompu, comme cela semble être le cas dans votre famille.

      Je crois que lorsqu'on perd un frère, une soeur, le contact avec ses enfants est très précieux. Ils font vivre la personne disparue. Ils sont le lien qui nous maintient avec la soeur partie trop tôt.

      N'avez-vous aucun moyen d'établir un contact avec le père de vos neveux ? Avez-vous pris contact avec un avocat, un médiateur familial, quelqu'un qui pourrait vous aider à établir un dialogue avec le père de vos neveux ? Vous êtes la branche maternelle de ces enfants et ils ont le droit de rester en contact avec vous. Je pense que pour leur équilibre affectif, ce serait même une très bonne chose qu'ils aient l'occasion de voir leurs cousins, leur oncle et aussi leurs grand-parents. Vos parents sont sans doute extrêmement malheureux de cette situation. Les petits-enfants sont un élément de consolation très important pour faire son deuil.

      Je vous souhaite de trouver le moyen de renouer ce lien perdu, prenez conseil, ne perdez pas l'espoir, jamais.
    • Bonsoir à tous, je viens de perdre mon grand frère de 56 ans, j'en ai 50. Nous étions très proches; il vivait seul et n'avait pas d'enfant. Il me reste mon fils et ma maman.

      L'avenir me fait tellement peur maintenant qu'il est parti. Il s'est éteint subitement... Vos témoignages me font du bien mais comment imaginer la suite sans mon frère à mes côtés lui qui était de si bon conseil. J'ai un trou béant dans la poitrine.

      Je vous salue bien sincèrement.
  23. Mon frère Alain est décédé à 14 ans d'un accident de vélo, j'avais 11 mois de moins que lui. Aujourd'hui j'ai 62 ans et pense toujours autant à lui. Mon deuil a été très difficile. J'ai commencé par ma signature : il y a son prénom et le mien. Ensuite, quand j'ai eu des enfants, une de mes filles a son prénom, Aline. Aujourd'hui je pense qu'il y a des moyens pour aider les enfants alors qu'en 1971 on n'y portait pas attention. Et puis, maman en est morte de chagrin 10 ans plus tard à 49 ans laissant 6 enfants seuls tellement tristes
  24. Bonjour,
    Il y a quatre mois maintenant que j’ai perdu mon frère; il avait trente-deux ans et moi j’en ai quinze; il s’est suicidé d’une balle dans la poitrine. Mais mon frère était aussi mon parrain et il a décidé de mettre fin à ses jours car la vie était insupportable pour lui.

    Il a souffert beaucoup. Depuis ce jour-là, je m’en veux beaucoup de n’avoir pas été présente pour lui dans les mauvais moments; j’aurai pu empêcher en étant plus proche de lui; donc je me fais du mal et je me pardonnerai jamais de ne pas avoir vu sa douleur; et j’ai l’impression d’être seule dans cette situation personne ne me comprend et je souffre beaucoup.

    Mais je me dis que je mérite cette souffrance parce que lui il souffrait aussi et on n'a pas su être là.
    • Bonjour Cindy

      Mon frère s'est suicidé il y a 17 ans. Il avait 29 ans et moi 24.
      Le jour où il a fait ça, j étais là. Je ne vais pas rentrer dans les détails pour protéger certaines personnes qui pourraient tomber sur mon témoignage. Mais je veux que tu saches que tu n'es pas la seule à vivre ce cauchemar sans nom. Après 17 ans, je pense toujours à mon frère chaque jour, et chaque jour je me dis que j'aurais pu éviter ça si j'avais pris la bonne décision ce jour-là. Chaque jour, il me manque un peu plus fort. Il m'a fallu 10 ans pour accepter à peine de commencer à faire mon deuil, grâce à un thérapeute en hypnose et PNL, que j'allais voir pour un autre problème. Je sais exactement la douleur que tu ressens et l'incompréhension des gens face à ça. Deux ans après, des personnes de mon entourage pensaient que ça devait aller mieux alors qu'en moi c'était comme si à peine 2 jours étaient passés, au niveau de ma douleur. Il faut essayer de te faire aider par un professionnel. Mais je sais qu'on n'a pas envie de faire le deuil, on n'a pas envie d'aller mieux après une perte et une injustice pareille. Sache qu'après un certain temps, la douleur va diminuer. Par contre, pour moi, le manque ne fait que grandir. Mais une vie est possible, du bonheur et des rires aussi seront encore possibles. Il faut du temps et surtout chercher du soutien. Je suis restée beaucoup trop seule et, à une époque, je pensais même me suicider aussi, tellement j'avais mal. Et sincèrement maintenant encore, bien que je tienne bon. A présent, même si mon frère me manquera toute ma vie, et que plusieurs dates dans l'année sont difficiles à passer, je suis heureuse de vivre. Je te souhaite d'être courageuse, entourée. Et surtout laisse couler tes larmes afin qu'elles ne t'empoisonnent pas. Ça se calmera avec le temps. Tu es loin d'être seule à vivre ce cauchemar malheureusement.
    • Bonsoir Cindy
      je suis une maman de 54 ans et je ne peux que compatir à ta souffrance. Moi c'est mon cousin qui est parti en se suicidant. Il n'a rien fait paraître, même pas un signe. Tu sais les personnes qui passent à l'acte le veulent vraimant. Ton frère l'avait choisi de lui-même, tu n'aurais même pas pu l'aider ni l'empêcher. Ce n'est pas de ta faute, je te promets, c'était SA décision. Le temps fera son chemin, il faut commencer ton deuil et le laisser partir. Et se souvenir que des bons souvenirs que tu as passés avec lui car, tu sais, il sera toujours à jamais gravé dans ton coeur.
      Des associations sont là pour t'aider, tu devrais y songer. Je suis de tout coeur avec toi.

      J'aime beaucoup ce poème qui est tellement vrai pour moi. Avec le recul, j'ai accepté sa décision

      "L’amour ne disparaît jamais
      La mort n’est rien
      Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.

      Je suis moi et vous êtes vous
      Ce que nous étions les uns pour les autres
      Nous le sommes toujours.

      Donnez- moi le nom que vous m’avez toujours donné
      Parlez- moi comme vous l’avez toujours fait
      Ne changez rien
      Ne prenez pas un air triste ou solennel

      Continuez à rire de ce qui nous faisait rire
      Souriez, pensez à moi, priez pour moi
      Que mon nom soit prononcé à la maison comme il a toujours été.

      La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié
      Elle est ce qu’elle a toujours été
      Le fil n’est pas coupé.

      Pourquoi serais-je hors de vos pensées simplement parce que je suis hors de votre vue ?

      Je vous attends
      Je ne suis pas loin
      Juste de l’autre côté du chemin.
      Vous voyez, tout est bien."
      Charles Péguy

      Je sais que tu souffres mais si j'y suis arrivée alors tu y arriveras. Gros bisous
    • Ma sœur jumelle s'est suicidée. C'est moi la dernière personne qui l'ai eu au téléphone. Elle a pris des cachets. Je regrette, je ne pensais pas qu'elle puisse faire ça.
    • Bonjour Cindy,

      La perte de votre frère est si récente, quatre mois, c'est très court. J'ai perdu mon petit frère il y a un an, il s'est suicidé sous mes yeux; je souffre énormément chaque jour mais depuis plusieurs mois la douleur se fait moins vive et ne m’empêche plus de vivre.

      Le sentiment de culpabilité est très présent, je n'ai pas su protéger mon frère alors que ça n'allait pas, je suis médecin, j'ai 33 ans et je n'ai pas été capable de l'aider. Personne ne mérite cette souffrance mais elle est là, le chemin est long pour qu'elle s'atténue; ne soyez pas trop dure avec vous-même, vous êtes très jeune ne portez pas un poids immense sur vos épaules. Je sais c'est "facile à dire" mais ne vous jugez pas trop durement.

      Je vous souhaite de trouver quelqu'un à qui parler de votre souffrance; rien ni personne ne vous fera oublier la douleur mais il y aura des moments où elle pourra s'apaiser. C'est très tôt encore, certains vous diront peut-être bientôt "il est temps de passer à autre chose" "ça fait déjà six mois, tu ne vas pas mieux c'est étrange", mais ils n'y comprennent rien.

      Je vous souhaite beaucoup de forces et compatis à votre peine.
    • Détrompe-toi Cindy, mon frère est décédé le 9 juillet 2020. J'ai vu la souffrance qui le rongeait, ce mal être, ses yeux éteints, le poids de cette vie qu'il ne supportait plus. J'ai essayé de l'aider pendant plusieurs années, j ai été jusqu'à le faire interner de force pour qu'il arrête d'attenter à ses jours mais en vain. Il a mis fin a ses jours...

      Quand le mal être est trop profond, personne ne peut aider une personne en souffrance, pas même les psychiatres...

      Tu ne mérites pas cette souffrance. Même en étant là, je n'ai pas pu aider mon très cher frère.
      • Bonsoir,
        Mon frère s'est suicidé en juin 2020. Il s'est jeté du dixième étage de son appartement.
        Je souffre tous les jours, j'ai mal. Je n'arrive pas à avancer.
    • Non, ce n"est pas de votre faute. Sa vie lui était personnelle, personne n"aurait pu porter son fardeau à sa place.

      Moi, j'espère revoir ma soeur chérie dans une autre vie; peut-être reviendra-t-elle sous une autre forme et je sentirai à nouveau ce lien si fort, cet amour unique. Ma soeur jumelle.

      Après le remords, la peine, vient l'acceptation. C'était leur choix... Mais ça ne remet pas en doute l'amour qu'ils nous portaient, c'était juste leur vie avec des bases sapées.

      Courage
    • Bonjour Cindy

      Oh là là, c’est tellement triste. Et je comprends. Ce n’est jamais facile. Sois forte.
  25. Bonjour,

    Je ne sais même pas comment trouver les mots... je dors peu, je viens de trouver votre site.
    Mon petit frère de trente ans s'est suicidé le 26 avril 2020 devant moi en Visio, j'ai hurlé de toute mon âme et je hurle encore. J'ai l'impression que mon cœur va exploser !

    J'ai peur, ça tourne en boucle, je suis fatiguée, mon cerveau ne s’arrête plus et mon corps est fatigué. Je suis vivante sans l’être.

    Marie.
    • C'est terrible. Je suis désolée pour votre perte. Voir cela en visio est un réel traumatisme.

      Je vous conseille de vite voir un psy car ce genre de trauma, vous ne pourrez pas vous en sortir seule. Ça va retomber sur votre santé tôt ou tard.

      Je vous souhaite un grand courage et beaucoup de patience. Que Dieu vous guide vers le bon chemin et soulage votre peine.

      Amicalement.
  26. J'ai perdu mon frère de vingt ans, tragiquement. Percuté par une voiture sur le trottoir, ma mère était avec lui, elle a survécu mais elle est dans un fauteuil roulant. Elle a passé un mois dans le coma avant de savoir que mon frère était décédé. J'ai dû m'occuper de tout, j'avais vingt-trois ans, j'étais enceinte de sept mois. C'était le 11 octobre 2019.

    Je ne m'en remets pas, j'ai intériorisé tout ça pour faire face, car on avait besoin de moi, mon père était sous le choc. J'ai dû tout faire, tout choisir. J'ai regretté certains choix. On m'a oubliée. On ne comprend pas ma souffrance je crois, du moins mes parents ne la mesure pas car ils souffrent eux-mêmes beaucoup. Mon conjoint essaie de me faire remonter la pente mais plus les jours passent, plus je sombre.

    Mon frère était toute ma vie, son rire était mon oxygène. On a passé notre vie à rire. Mon rire est parti avec lui pour toujours. Je lui en veux de ne pas avoir survécu, alors qu'il n'y est pour rien. Je lui en veux de m'avoir abandonnée dans un monde aussi pourri que celui-ci. "Anaïs, j'ai vingt ans, je suis grand !" Adrien, je t'aime tellement. Pourquoi le destin a-t-il été fait ainsi ? Je crois en Dieu, il doit y avoir une explication mais je ne la vois pas...

    Je survis pour son neveu, mon petit bout. Ma bouée de sauvetage. Mais parfois c'est dur, malgré l'amour que je porte à mon bébé, je ne vois pas le bout du tunnel, je ne veux pas faire mon deuil, faire mon deuil c'est accepter qu'il soit parti et je ne l'accepte pas. Je le vois encore chez moi, tous les jours, je l'imagine là où il se tenait, là où on riait. Mon bébé ne connaîtra jamais l'homme merveilleux qu'il était devenu. Il était bienveillant, gentil, souriant, mauvais perdant et mauvais gagnant ! Qu'est-ce qu'on a ri ensemble ! Nos balades éternelles ont finalement trouvé leurs fins.

    J'espère te rejoindre, te revoir, je t'aime mon frère. Je ne t'oublie pas. Tu es là dans ma chair, dans mon sang, dans mon cœur et dans ma tête. Quand je regarde mes mains, je vois les tiennes. Mon frère, mon meilleur ami, le véritable amour d'une vie.
    • Bonsoir,

      Je suis vraiment désolée pour votre perte. J'ai perdu ma soeur il y'a un mois et demi d'un cancer du cerveau. Six ans de combats mais depuis quatre mois c'était grave : grade 4; le terminator, on l'appelle ainsi. Une dégradation au fur et à mesure. C'était tellement dur. Je gardais espoir jusqu'à la fin, je n'arrivais pas à m'imaginer sa perte.

      Ma soeur si tendre, qui a tellement fait pour moi. Je l'aime. J'ai tellement souffert. C'était insupportable de la voir ainsi. Ma chérie, toujours impeccable et belle, allongée sur ce lit, ne pouvant faire aucun mouvement. Le dernier mois était terrible : elle sentait la fin proche et le confinement a fait que les visites soient interdites, une petite exception de deux heures alors que depuis deux mois nous dormions avec elle chaque nuit sans jamais la laisser seule. La savoir seule au milieu de la nuit avec ses angoisses sur la mort et son état qui se dégrade, ne pouvant même pas utiliser son téléphone seule était pire que tout.

      Tout ça juste pour vous dire, Anaïs, que je ressens votre douleur. Perdre un frère ou une soeur, c'est perdre une partie de son coeur, on avance avec un mal au coeur permanent, une crise de larmes qui peut avoir lieu à n'importe quel moment, il suffit d'un détail, d'un souvenir... Vous devez me comprendre, là.

      Moi aussi je suis très croyante, nous sommes musulmans et notre religion nous éclaire sur la vie après la mort et surtout sur le fait que Dieu guide nos vies, décide de l'heure où on part pour des raisons que seulement lui connaît. Il nous teste et nous envoie des épreuves. Cette croyance nous apaise et nous éclaire surtout pendant les moments durs de la vie. Seul le manque nous peine, et nous attriste.

      Je te souhaite beaucoup de bonheurs avec ton petit bout de chou. Et que Dieu apaise ton coeur et te permette d'avancer.

      Il faut parler avec ta famille et exprimer ta douleur à toi aussi. Tu as le droit d'avoir des moments de faiblesse, c'est humain.

      Bien amicalement
      • Bonjour,

        J'ai perdu mon frère 24 ans d'un cancer de la moelle osseuse. Un an de combat et de souffrance. Il s'est battu mais le crabe a été plus fort. Les derniers moments ont été très difficiles. Je l'ai accompagné jusqu'à son dernier souffle... Le manque est terrible. La douleurs est atroce...
        Tout me fait penser à lui. La vie ne sera plus jamais pareille, j'ai l'impression que je ne serais plus jamais sereine... La perte dune personne si proche est vraiment compliquée. Seuls les gens qui vivent ça peuvent comprendre.
        Bon courage
      • Merci pour votre réponse. Elle me touche. Deux ans après l'accident maintenant. C'est une crise de larmes qui m'a fait me souvenir que j'avais mis un post ici. J'espère que vous allez mieux. Personnellement c'est encore très difficile, certains jours je suis au plus bas. Il me manque tellement.

        Mes proches ont avancé dans leur deuil, j'ai souvent l'impression d'être au point de départ. Je pense que mon cœur est brisé. Mais je garde la tête hors de l'eau pour mon fils...

        Je me reconnais dans votre récit, difficile épreuve également... Je vous souhaite plein de courage...
    • Bonjour Anais,

      Je ne sais pas si vous passerez par là car votre message date de quelques mois, mais ce soir je vous lis et j’ai eu envie de vous écrire.

      Mes larmes coulent devant votre récit car j’ai moi aussi perdu mon frère, mon meilleur ami, mon âme sœur. Il est parti d’un cancer à l’âge de trente et un ans, il y a huit mois. Je suis sa petite sœur, de trois ans de moins. Je ne m’en remets pas et plus le temps passe plus j’ai l’impression que c’est dur.

      J’ai une petite fille de trois mois. J’étais enceinte quand il est parti, ça a été très dur et depuis sa naissance je me renferme sur elle. Bouée de sauvetage comme vous le dites.

      Mon frère il était tout pour moi, l’amour entre frère et sœur est tellement unique. Je suis détruite de l’intérieur. Je ne serais plus jamais la même. Une part de moi est partie avec lui et ne reviendra jamais. Ma joie de vivre, mes chants, mes rires, mes blagues...

      Je me reconnais dans ce que vous dites.
      Je voulais vous souhaiter bon courage.
      • C'est tellement difficile, les frères et soeurs ont tous tellement vécu de choses... Dire au-revoir est impossible...

        Nous ne serons plus jamais les mêmes effectivement, notre joie de vivre a sans doute disparu avec leur départ... Je pleure tous les jours depuis deux ans, j'ai des doutes sur ma vie aujourd'hui, mais je ne veux pas être égoïste. On a besoin de moi.

        Bon courage à vous également, en espérant que vous allez mieux aujourd'hui.
  27. Bonjour à tous,

    Mon frère est sur le point de mourir d'un cancer terminal du pancréas. Il souffre beaucoup, n'est plus conscient de ces maux. Je ne peux plus supporter de le voir souffrir.

    Il a 49 ans, il vient de se marier et d'avoir un enfant; tout s'est passé si vite, six mois.

    Je risque quoi si j abrège cette souffrance ? C'est insupportable, il est l'ombre de lui-même.
    • Bonjour,

      Je vous conseille de laisser les choses se faire, ce n'est pas à vous de décider de l'heure de la mort de votre frère. Seul Dieu décide du moment où nous arrivons à la vie et de l'heure à la quelle nous quittons cette terre.

      Abréger ses souffrance est un crime. Tout a une raison de se produire dans cette vie, rien ne se passe par hasard.

      Je vous souhaite un grand courage et beaucoup de patience les derniers moments d'un être cher sont très durs, étant passé par là.

      Faut juste être présent à ses côtés. Bon courage
    • Bonjour,

      Mon petit frère adoré, mon pilier, mon jumeau est parti le 14 août, alors en soins palliatifs. La veille, j'étais seule avec un médecin, le suppliant de l'aider à partir... Il était mon roc.

      Seule je survis pour ma fille et ma nièce. Personne pour me contacter, me consoler, je me défoule dans le travail et sport.
  28. J'ai 33 ans cette année. Ça fait 22 ans que j'ai perdu l'unique frère que j'avais. Il avait 8 ans et moi 11. Handicapé de naissance il n'a ni marché, ni parlé jusqu'à sa mort. Petite, des fois je me mettais en colère contre lui car j'avais envie d'aller jouer avec mes amies mais à la place il fallait que je reste avec lui pour le garder.

    Je pense beaucoup à lui dernièrement. Il aurait eu 30 ans cette année, quel homme! Je voudrais avoir une chance de lui parler et lui dire que je l'aime de tout mon coeur et que je suis désolée de m'être fâchée dans le temps car il est mon frère et il est plus important que les amies et les jeux. Je veux juste savoir si là où il se trouve il marche, il parle et on le traite bien?

    Je t'aime Sylvain !
  29. Bonjour

    J'ai un de mes frères qui est décédé du cancer des poumons hier (6 avril 2020). Avec tout ce qui se passe dans le monde présentement, je ne peux être avec ma famille et trouve cela vraiment difficile. Je pleure sans arrêt et j'ai beaucoup de difficultés à me concentrer sur mon travail aujourd'hui. Au fils des ans, j'ai perdu mes parents, deux de mes frères et une de mes soeurs. J'ai beaucoup de mal à surmonter ces pertes à chaque fois.

    J'ai trouvé ce site et j'ai pensé que cela ne pourrait pas nuire de partager ma peine.

    Merci de me lire.
    • Bonjour, comme vous je tombe par hasard sur ce site et découvre votre témoignage très triste. Mes condoléances pour votre perte recente, et pour les précédentes aussi, ça doit être terrible.

      J’ai perdu mon grand frère le 3 avril de cette année. Ses obsèques auront lieu demain, j’ai une boule au ventre en y pensant, j’ai l’impression que ce n’est pas réel compte tenu du contexte particulier du confinement... Je crois que ça va être une épreuve dont je ne mesure pas encore l’impact que cela aura dans nos vies ensuite. Je reste sidérée...

      Merci du partage et courage à vous
    • Bonjour,

      J'ai perdu ma grande soeur le 6 avril d'un cancer du cerveau.
      C'est tellement dur, elle me manque.
      C'est ma grande soeur, c'est une deuxième maman, elle est irremplaçable.
      Je vous comprends, c'est dur, dur.
      • Bonjour,

        Moi cela fait un an et demi que mon frère s'est envolé à tout juste quarante ans d'un cancer du cerveau. La douleur est immense... et le vide cruel...

        Il faut avancer petit à petit. La phrase : "A chaque jour suffit sa peine" prend tout son sens.

        Bon courage à vous, je suis de tout cœur avec vous.
        • Bonjour Isabelle,

          Je suis désolé pour la perte de votre frère.
          Ma sœur venait juste d'avoir 39 ans. C'est dur et c'est un immense vide. Elle a laissé deux petits enfants, elle était très aimée de tout le monde. Elle nous manque vraiment, ce cancer est très, très agressif : en quatre mois la dégradation était fulgurante.

          Parfois je ne réalise pas encore.
          Bon courage à vous et votre famille. J'espère que vous trouverez la force d'avancer.
    • Bonjour,

      Tout d’abord mes condoléances pour votre frère... Je me rends compte à quel point cela peut être difficile car je viens de perdre ma petite sœur de 37 ans le 22/04/20, après une semaine en réanimation et d’espoir de la voir s’en sortir... Malheureusement elle n’a pas survécu.

      En pleine épidémie de Covid, il ne m’a pas été possible d’aller lui dire adieu de son vivant, seuls mes parents ont été autorisés à s’y rendre. Je suis allé hier à la chambre funéraire lui rendre une ultime visite, cette douloureuse étape m’a néanmoins fait du bien... Mais les coups de cafard sont encore nombreux, tout comme vous. Seul le temps aidera à panser ces blessures profondes, la vie continue malgré tout et il faudra apprendre à vivre avec cette douleur...

      Prenez soin de vous
      • Bonsoir Jean-Philippe,

        Que de peines, de douleurs s'expriment sur ce site que j'ai découvert par hasard. Nous avons tous un point commun : celui d'avoir perdu un frère ou une soeur. Récemment ou il y a plus longtemps. Ma soeur Frédérique est décédée en mars 2003, d'une rupture d'anévrisme à 43 ans, laissant 4 enfants dont la plus jeune de 4 ans.

        Je voudrais juste vous adresser mes pensées sincères et vous dire à quel point j'ai pensé aux personnes comme vous, privées de la possibilité de dire adieu à leur proche, et parfois même n'ayant pu assister à des funérailles où les uns et les autres se soutiennent dans la peine. C'est une très rude épreuve que vous avez traversée, ainsi que votre famille.

        Vous avez raison, la douleur fait partie intégrante de notre condition et nous n'y pouvons pas grand-chose, mais la vie doit rester la plus forte.
  30. Hello, j'ai 16 ans et j'ai perdu mon frère il y a trois ans à cause d'un lymphôme. Depuis, les soucis s'accumulent et si le fait que je mette du temps à réaliser les choses m'aide à garder le sourire, j'ai parfois des rechutes (de plus en plus souvent d'ailleurs) comme ce soir.

    Je n'ai jamais eu de mal à en parler, ce n'est pas tabou chez moi et c'est limite si je l'annonce brusquement aux gens que je viens de rencontrer (les pauvres). En fait, j'en parle beaucoup, je m'exprime beaucoup dessus, notamment dans ce que j'écris. Mais bon, quelques fois ça fait plus de mal d'en parler que d'habitude et mes amis ont remarqué que j'avais tendance à lâcher des rires nerveux et faire des blagues (plus que douteuses) dessus.

    Il y a quelques jours, j'ai craqué dans l'infirmerie de mon lycée et ai raconté tout ce qui s'accumulait à l'infirmière qui m'a alors demandé si j'avais fait mon deuil. Le fait est que je ne sais pas. Vu le nombre de rechutes que j'ai en ce moment, il n'est pas fait, et elle m'a conseillé d'aller voir un psy. Je ne sais pas vraiment si ça peut m'aider, mais je compte essayer, et aujourd'hui, au fur et à mesure que le temps passe, je me rends compte que je réalise de plus en plus.

    Ça affecte mon comportement apparemment et certaines personnes ont du mal avec ça; alors qu'en vérité, à moi, ça me fait du bien. En fait oui, toutes ces rechutes me font du bien, et comme la plupart du temps je ne reçois pas d'aide pendant (ce n'est pas que les autres ne m'en donnent pas, mais j'en veux pas forcément...) je suis relativement tranquille et ça peut durer autant de temps que possible.

    J'ai toujours eu un rapport complexe à tout ça, et même maintenant je sais pas pourquoi j'écris ce commentaire. J'aimerais dire une chose : ces rechutes me font un bien fou. Je craque, j'évacue tout et je peux me reprendre en main, jusqu'à la prochaine. J'ai des amis qui n'aiment pas vraiment tout ça, qui me prennent en pitié et qui me disent que je devrais faire quelque chose pour stopper ça, et d'autres qui me connaissent depuis plus longtemps et qui sont habitués, qui me laissent tranquille mais sont là si je demande de l'aide.

    Je ne sais vraiment pas ce que ce commentaire va apporter, il n'a d'ailleurs aucun sens mais voilà, je suis en pleine rechute et j'avais envie d'en parler un peu, d'offrir mon témoignage (bizarre) en espérant que ça puisse aider (?) quelqu'un.

    Aimez la vie, et vivez-la à votre façon, c'est comme ça que les gens seront fiers de vous.
    • Écoute-moi, jeune fille, je ne peux pas vraiment ressentir ce que cela génère en toi de perdre un frère étant donné mon statut de fils unique. Mais comment a-t-il pu avoir si jeune des problèmes d'immunité ? Cela paraît improbable ? Un lymphome ? Un cancer du tissu immunitaire ?

      Ce texte que tu as publié m'afflige encore un peu plus, comment le destin est parfois cruel. Ce sont des choses qui bouleversent une vie à tout jamais, difficile de repartir du bon pied après un tel drame. Tout ce que je peux te dire, c'est courage, garde la tête sur les épaules, pense à lui de temps en temps et dis-toi qu'il se bat encore pour toi.
    • On ne fait pas son deuil, c'est le deuil qui nous fait...Et oui, continuons à parler de notre grand absent au monde entier !! (Même s'il n'en a rien à f...)
  31. Bonjour,

    Je vis la même chose que vous. J'ai perdu mon petit frère le 12 septembre, il approchait les six ans. Tout est allé si vite, il était en pleine santé et un jour, tout s'est effondré, il a chopé cette foutue maladie, la méningite.

    La maladie l'a très vite emporté, trop vite même. Il devait fêter ses six ans le 17 février. C'est si dur depuis, tout me manque chez lui, surtout sa présence. Le pire est de se dire qu'il ne reviendra pas, c'est inimaginable pour moi.

    J'étais hyper complice avec lui, on rigolait beaucoup ensemble, c'était le roi de la bêtise mais ça me faisait tellement rire. Tout petit mais tellement fort déjà.

    Chaque jour est désormais un combat à mener, c'était une merveille mais la mort n'arrête pas l'amour.

    Imran, je t'aime de la lune aux étoiles, cette petite phrase que tu me disais sans cesse quand j'était triste.

    Tu me manques !!!
  32. Salut,
    J'ai perdu ma mère le 19/11/2019 , et ma sœur le 24/12/2019 après une longue maladie ,et je crois que ma vie ne sera plus la même.
    • J'ai perdu ma sœur le 2 novembre. Je pensais pas la perdre.
    • Comme je vous comprends. J'ai perdu mes parents en 2016 et 2017 et le 2 janvier 2020 mon jumeau de 48 ans est décédé d'un arrêt cardiaque. Mon monde s'est écroulé plus rien ne sera comme avant.
    • J'ai moi aussi perdu ma mère en septembre 2019.
      Et ma soeur, il y a un mois, d'une embolie pulmonaire massive. Elle avait 49 ans, laissant derrière elle deux orphelines sans père.
      J'ai mal, j'ai l'impression de me noyer, cette douleur est horrible.
  33. Bonsoir,
    J'ai perdu le 09 avril 2019 mon père qui habitait au Togo (Afrique de l'Ouest). Résidant en Suisse, et compte-tenu de la santé délicate de ma première fille, je n'ai pas eu malheureusement la possibilité d'aller le voir régulièrement avant son décès. Après son décès, je m'en suis beaucoup voulu pour cela. Hélas, quelques mois plus tard, le deuil nous a encore frappés. J'ai perdu mon second grand frère le 07 décembre 2019 qui réside au Togo, suite à une courte maladie. Je m'en veux sur la gestion de sa maladie, et aussi beaucoup sur le manque de professionnalisme du milieu hospitalier. J'essaie au travers de mon travail d'oublier mais son souvenir me revient sans cesse. Je ne sais pas quoi faire. Une de mes filles dans la prière rituelle que l'on fait avant de les mettre au lit a demandé " à Dieu de faire en sorte que mon frère défunt soit bien accueilli et que moi je ne sois plus triste". J'ai l'impression de prendre ma famille en otage dans ma souffrance. En outre, j'ai aussi peur des remarques des autres si je traîne longtemps ce "spleen", et donc j'essaie de réprimer cette douleur et de garder cette souffrance inexplicable en moi. Est-ce la solution ? Je pense que non!
    D'autre part, j'ai archivé les échanges que l'on a eu sur Whatsapp mais des fois je sens le besoin pressant de réécouter sa voix. Je sais que ce n'est pas une bonne idée mais que faire...
    Au travers des différents témoignages, je sais que le chemin du deuil sera long et j'espère un jour que chaque personne endeuillée pourra retrouver cette paix intérieure. Puissent ces âmes reposer en paix.
  34. Bonsoir

    J’ai 12 ans. Je sais qu’en lisant ça, vous vous direz certainement « Que fait-elle? » ou « Elle n’a pas sa place ici », mais j’aimerais témoigner aussi. Je me suis un peu reconnue dans vos tristes histoires. Moi aussi j’ai perdu mon petit frère quand j’avais cinq ans (il en avait trois). Il était mon meilleur ami, on faisait les mêmes choses, il m’imitait! Et il est décédé... Au début, je ne réalisais pas, je ne comprenais pas ce qui se passait. Ma mère me demandait comment je voyais ça et je lui disais que j’en étais contente, que cela m’arrangerait. Or, peu à peu, j’ai compris, j’ai compris à quel point mon ami allait me manquer. Par exemple, je suis là, sept ans après sa mort, à écrire sur lui en pensant que ça allégera mes peines. J’écoute en ce moment une chanson que nous faisaient écouter nos parents, avant son départ. Canon in D major.

    Avez-vous des conseils? Je pense beaucoup à lui ces derniers temps...

    Je veux juste revoir mon Ethan...
    • Bonjour Julanne,

      Oh non tu as autant ta place que quiconque ici,
      Je sais pas si je peux te donner des "conseils", mais si tu ressens le besoin de parler de ta peine, du manque, parles-en à tes proches : parents, famille, amis, quelqu'un qui saura t'écouter, parler de lui pour être sûr que tu ne l'oublieras jamais. Et que tu vis, pour toi, mais aussi un petit peu pour lui.

      Un grand frère de 30 ans qui a perdu récemment son petit frère de 22 ans

      Beaucoup de courage à toi
      • Alexandre, tu as raison. Il faut continuer à vivre, pour nos frères et sœurs. Faire les choses qu’ils ne pourront pas faire et avoir toujours une pensée pour eux.

        Ma sœur est décédée il y a 6 semaines. Elle avait 25 ans, nous avons 13 mois d’écart. Ton message m’a frappé Alexandre, car ton frère avait la vingtaine, et parmi ces messages que je fais défiler à défaut de pouvoir dormir, le tien me touche. On y sent de l’espoir
        • Merci Laura,
          c'est très dur tous les jours, il faut souvent accepter de ne pas avoir pu "en faire beaucoup aujourd'hui". Courage à vous, prenez soin de vous
    • Bonsoir,

      Moi aussi, j’ai 12 ans et j’ai perdu mon petit frère mort né, il y a un an. Il me manqueI.
  35. Je viens de perdre maman le 13.12.2019 et, le jour de son enterrement, mon frère aîné. C'est un cauchemar. En 10 jours, deux pertes immenses. Pour mon frère, 8 mois de souffrance.
    J'en veux au milieu médical, à Dieu... Je ne crois plus en rien, je suis très en colère, et je n'arrête pas de pleurer.
    • Bonsoir Madame,
      Je comprends votre colère. Ce sont des épreuves horribles que vous passez mais vous n'êtes pas seule. Moi aussi je viens de perdre mon frère adoré le 24 décembre 2019. J'ai la colère, le vide... C'est très dur. Parlez-moi si vous le voulez, je serai très heureuse. Cordialement
      • Je vous comprends, moi aussi j ai perdu ma sœur le 24 /12/2019
      • Bonsoir
        J'ai perdu mon frère le vendredi 2 janvier 2020, il avait 35 ans. Je ne sais pas si un jour je retrouverais le goût de la vie. C'est très très compliqué pour moi
      • Bonjour, je vois que vous aussi avez perdu un frère. Moi, cela fait trois ans. Je dirais que c'est une dure épreuve.

        Ce deuil m'a transformée. J'apprécie les bons moments, la moindre satisfaction, je l'apprécie à fond car cette souffrance est tellement énorme.
  36. Bonjour à tous,
    Je peux comprendre votre douleur; j'ai perdu mon frère aussi. Il s'est suicidé; il avait 31 ans et il me manque beaucoup.
    • Bonsoir,
      Mon frère s’est suicidé il y a huit mois.
      Nous étions en désaccord depuis deux mois avant que ça arrive.
      Je n’arrive pas à m’en remettre, je suis tellement malheureuse.
    • C'est très difficile.
      J' ai perdu mon petit frère de 26 ans le 4 janvier 2017.
      En 4 jours, et personne ne s'était rendu compte qu'il était malade, même pas lui.
      Une douleur que je porte tous les jours mais que je dois taire pour ma mère qui sombrait dans la dépression.
      Je m'en veux de ne pas avoir compris qu'il était malade. Nous étions tellement proches.
      Je l'aime tellement et il me manque tellement
    • Bonsoir à tous,
      C'est suite à la douleur de la perte de mon grand frère à 49 ans en 2018 que je suis entrée à ce forum. Ce mal, cette douleur si forte... je vous souhaite à vous tous beaucoup de courage et je vous exhorte à accepter la situation avec courage car c'est ce qu'il faut essayer de faire.
    • Bonjour à vous tous,
      je partage votre douleur je ne sais pas s'il y a des mots assez forts pour décrire nos souffrances. J'ai perdu mon petit frère de 22 ans en janvier, il s'est suicidé. Un sentiment ravageur de culpabilité me hante depuis : ne pas avoir pu empêcher ça, l'aider correctement et le protéger au moment où il en avait le plus besoin. Une cicatrice qui restera à vie. On se rend compte de l'importance que la personne avait pour nous lorsqu'elle n'est plus là. Accepter simplement qu'on ne la reverra plus jamais dans cette vie est déjà un chemin long à parcourir.
      Beaucoup de courage à vous tous, pour retrouver des instants de paix au milieu de ce chaos.
      • J'ai perdu mon frère le 12 septembre 2019 aussi, je le vis pas bien.
        Je ne suis plus la même, quitte à tout laisser choir...

        C'est tout à fait ça, vos mots ce que je ressens.

        Vous lire me fend le coeur.
  37. Bonjour,

    Mon grand frère de 45 ans n'est pas en bonne santé et je n'y crois plus : il se bat depuis un an et demi contre deux cancers et depuis trois jours son état se dégrade à très grande vitesse.

    J'ai tellement de mal à me dire que je ne le verrai plus ! Comment être fort pour sa femme, ses enfants, mes parents alors que je pleure toute les larmes de mon cœur...

    Je me sens si faible pour surmonter tout ça !
    • Bonjour Pierre,

      Je comprends parfaitement ce que vous ressentez: être dans l’incapacité d’aider ou de soulager votre propre frère.

      Je viens de vivre l’épreuve la plus douloureuse de ma vie. Je viens de perdre mon frère à l’age de 47 ans suite à un glioblastome. Cette fichue maladie nous arrache ce qu’on aime le plus.

      Je ne sais même pas comment je vais surmonter ça et surtout que je me sens coupable de n’avoir rien fait pour le sauver. Si je peux vous donner un conseil : profitez bien des moments qui vous reste ensemble car pour mon frère les choses se sont aggravées à la vitesse de l'éclair.

      Que son âme repose en paix et que Dieu l'accueille dans son vaste paradis. J'espère que votre frère vivra plus pour profiter des siens.
  38. Je lis vos témoignages assise là devant mon petit frère qui m'a quittée le 28 octobre suite à un cancer du pancréas à l'âge de 45 ans.

    Je ne sais même pas comment je vais pouvoir surmonter sa perte. Il me manque déjà terriblement. Je culpabilise de ce qui lui est arrivé, partir si jeune et si vite. Je n'ai pas su le protéger. Trop dur.

    Je vous souhaite à tous beaucoup de courage.
    • Bonsoir,

      Je viens de lire votre message et je compatis tellement, je suis comme vous, mon frère est décédé mercredi 30 octobre, et les obsèques auront lieu jeudi 7 novembre, il s'est battu pendant 11 mois contre une leucémie de la moelle osseuse, on y a tellement cru, mais la maladie a été plus forte que les traitements.

      On y a tellement cru, il avait 50 ans tout juste. Je vais le voir au funérarium tous les jours et je n'accepte pas; je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer ça, j'étais si proche. Nous avons deja perdu notre papa il y a 5 mois.

      Je suis donc là si vous avez besoin d'échanger, se soutenir c'est important, se rappeler les bons souvenirs.

      Je souhaite plein de courage à tous ceux qui vivent un deuil. Nous les retrouverons un jour, ils sont en paix désormais
      • Bonsoir,

        En lisant votre message, je repense à mon histoire... J'ai emmené ma soeur au CHU de Caen le matin du 30 octobre 2018 pour qu'on lui débouche l'artère iliaque. Elle aurait dû sortir le 31 octobre 2018, mais elle y est restée... On m'a appelée dans la nuit pour me prévenir de son décès.

        Depuis un an, je ne vis plus. Je suis moi-même malade depuis 2004 et je suis inconsolable de ne plus voir Françoise.

        Je suis dévastée.
    • Je vis une épreuve aussi. J'ai perdu ma sœur le 2 novembre.
      Je culpabilise parce que je ne l'avais pas revue depuis longtemps et elle allait mal.
      J'aurai du mal à m'en remettre.
      • J'ai perdu mon frère le 8 novembre 2019, une partie de moi est partie avec lui. J'ai 45 ans et il aurait dû avoir 43 ans le 27 décembre, nous étions très liés et il était comme mon double, je lui ai parlé une heure avant son décès, et notre maman l'a trouvé une heure plus tard, il a fait une rupture d'anévrisme et une crise cardiaque.

        C'était foudroyant, nous n'aurions rien pu faire, nous ont dit le SAMU et les pompiers. Comme il y a eu autopsie, son corps nous a été rendu le 13 novembre, le jour de mon anniversaire. Depuis je fais tout pour sourire pour mon mari et mes enfants, ses trois loulous et maman et mon autre frère, mais c'est difficile. Peut-on un jour s'en remettre ou du moins estomper cette douleur ?
  39. Moi, jai perdu mon frère le 14 juin à 20h33. Il avait 36 ans. Un décès si brutal. Nous avons rien vu venir. Il a été hospitalisé le mardi 11 juin à 6h00. Suite à un petit malaise. Le soir même, mes parents m'appellent pour me dire que son pronostic vital était engagé. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi.

    Le mercredi, il a été transféré au CHU de Nantes en soin intensif. Et à partir de là, nous ne l'avons jamais revu éveillé. Nous sommes allés le voir tous les jours jusqu'à son dernier souffle.

    Une hépatite a abîmé son foie et ensuite ses reins. Les médecins n'ont pas réussi à le sauver. Je leur en veux terriblement, il n'avait que 36 ans et toute la vie devant lui.

    Je n'ai pas pu lui parler avant qu'il parte. Et depuis je fais comme si tout allait bien. Mais il me manque terriblement. Et voir mes parents dans cette terrible douleur, me fait beaucoup de mal. Ils viennent d'être en retraite. Ils n'en profiteront pas ou pas comme ils auraient voulu.

    Guillaume, je t'aime beaucoup même si je ne te l'ai pas assez dit. Pourquoi tu es parti ?
    • Bonjour,

      Je suis de tout coeur avec tous et je compatis... J'ai perdu mon petit frère en avril 2018 et j'ai la sensation que je ne m'en remettrai jamais.

      En fait, on a perdu nos parents jeunes et il ne s'était jamais remis de la mort de notre mère; la seule chose qui pourrait me consoler, c'est de me dire qu'il est avec elle! Mais voilà, personne ne le sait...

      J'ai un grand vide et je me dis que seul le temps fera son job...
      Courage à vous tous.
      • Le mien est parti neuf mois après, soit en décembre 2018. Il m'a téléphoné trois jours plutôt pour me demander quand on pouvait se voir.

        Le jour où on devait se voir, on m'annonce sa mort, j'étais désemparée en apprenant cette nouvelle.

        A ce jour, je ne m'en remets toujours pas. Pas seulement de son décès mais aussi pour le fait qu'il soit parti sans que je ne puisse lui dire au revoir.
        • Je suis désolée pour toi et ton frère
        • Mon jeune frère nous a quittés brutalement le 1er septembre à l'âge de 55 ans après une rupture d'anévrisme et 11 jours de coma dont il ne s'est jamais réveillé. Ne pas avoir pu lui dire au revoir est difficile à accepter. Le pire c'est que la dernière fois que je l'avais vu était à l'enterrement de notre père!

          On pense naturellement que notre fratrie fera partie de notre paysage futur tout comme ils font partie de notre passé. Souvent à cause de la vie qui ne nous permet pas de se voir fréquemment, nous les prenons pour un dû en nous disant qu'on a le temps et que ce sont nos parents qui partiront les premiers.

          Mes priorités ont totalement changé maintenant. Basta le boulot, les entreprises qui n'ont cure de notre bien-être, les clients pressés, les râleurs permanents, les gouvernements et leur vol manifeste. Tout ceci est futile et sans importance. Profiter des siens, leur exprimer notre affection et être présents pour eux, l'Amour de nos proches, c'est ça qui compte! Reste en paix mon petit frère adoré!
    • J'ai perdu ma petite soeur alors qu'elle venait d'avoir 2 ans. Je m'occupais constamment d'elle et mes parents se sont séparé alors que j'avais 6 ans. À cet instant là, j'étais chez mon père et ma petite soeur chez ma mère. On n' a rien vu venir nous aussi. Elle est morte dans son sommeil à cause d'une pneumonie sévère. Mon père avait vu des signes de maladie peu avant qu'elle meurt et lui avait dit d'aller à l'hôpital mais ma mère pensait que c'était juste un rhume et que ce n'était qu'une mauvaise passe. Depuis ce jour, ma soeur jumelle ne s'ouvre plus autant à ma mère et elles sont toujours en conflit, elles ne s'entendent plus ensemble et j'ai l'impression que ma mère pense que c'est juste Kaysha qui est terriblement peinée après la mort de ma soeur. De mon côté, j'étais pas là pour lui dire un dernier "je t'aime et ça me démange tellement mais j'ai l'impression de ne pas être comprise même après 6 ans...
    • Toutes mes condoléances et bon courage.
  40. Bonjour à vous tous,

    J'ai perdu ma petite soeur, mon poussin, il y a quatre mois. Son coeur l'a lâchée, et les médecins qui la soignaient n'ont RIEN vu venir ! Je leur en veux pour leur incapacité. Je leur en veux car je suis sûre qu'on aurait pu l'empêcher de partir.

    Ma petite chérie, elle s'est endormie le soir et ne s'est pas réveillée le lendemain. C'est infernal, je tourne ça en boucle dans ma tête toute la journée, la nuit ! Je n'arrive plus à vivre normalement, je n'avance plus, j'ai mal, elle avait 63 ans, venait de prendre sa retraite; et voilà elle n'a pu profiter de rien ! Ni de sa liberté, ni de sa famille, ni de ses amis. Je trouve ça tellement injuste !

    Comment réussir à faire le deuil ?
    Merci d'avoir créé cet espace pour nous permettre de nous exprimer.
    • Moi aussi ma petite soeur est morte à l'âge de 2 ans mais je dirais que je m'en suis sortie avec le temps. Malgré que j'ai fait énormément d'erreurs, je dois les assumer et les accepter telles qu'elles sont car même si j'en ai fait beaucoup à son égard, même si je me referme sur moi-même, cela ne la fera pas revenir. Avec le temps, je me suis forgée une nouvelle vie malgré le trou béant qu'elle a laissé dans nos coeurs. On a essayé d'avancer, moi et ma famille pour surmonter cette épreuve même si cela était difficile, on y est parvenus. Mais même si on s'y est habitué, elle restera toujours présente. Je vous dirais qu'il faut accepter la réalité telle qu'elle est, essayer de nouvelles choses sans ta soeur. Je sais que continuer la routine que vous et votre soeur aviez mise au point est parfois très difficile. C'est pour cela qu'il faut en créer une pour vous seule. Après il faut essayer d'avancer, avec le temps, vous y parviendrez.
  41. bonjour à tous
    Je m'appelle Marie et ma grande sœur est malheureusement morte ça fait 1 an. Je pleure toujours, je cauchemarde toujours, mais je reste forte. J'ai peur oui mais je garde le sourire malgré tout.
    Je vais vous dire ce qui m'est arrivé. Le 23 février 2018 vers 12:00 ma sœur est décédée j'avais 10 ans. Je m'en suis voulue d’être comme j'étais et d’être qui je suis vraiment. J'ai essayé de rester forte, de ne pas pleurer pour mes parents et mon grand frère. Certes ma sœur était malade mais j'ai ressenti une immense douleur. Maintenant j'ai 12 ans et je souffre encore car j'ai l'impression que c'était hier. Je peux pleurer, prier mais elle ne reviendra jamais même si ça m'attriste énormément.
    Je voulais juste parler à des gens qui peut-être essayeront de m'aider ou autre. Je vous remercie de lire ce message et au revoir.
    • Moi j'ai perdu mon frere y'a pas longtemps qui avait juste un an de moins que moi.
      Je suis très malheureuse mais je tiens le coup pour lui. C'est vraiment pas facile car Il me manque tellement: nos moments de fous rires et tous me manque. C'est tellement injuste la vie.

      Je fais des cauchemars aussi. Je suis pas bien mais je pense beaucoup à lui et je me dis qu'il aimerait que je sois forte et surtout que je garde la tête haute malgré cela.

      Courage à toi, car je te comprends.
    • Bonjour,

      Tu sais, ce n'est pas une question d'âge; bien sûr à ton âge, Marie, c'est beaucoup plus difficile...

      Mais moi je viens de perdre la soeur qui avait 52 ans et moi deux de plus; c'est tout aussi cruel dans le coeur, tu as raison, prie Marie car elle ne reviendra jamais comme tu dis dans ta vie sur terre mais au ciel elle entend tes prières et c'est encore un moyen d'être unie à elle.

      Puis un jour, tu auras des signes que toi seule analysera et tu verras que ta soeur t'a quitté humainement mais qu'elle est toujours là. Tu pensera à moi quand ça viendra !!!

      Courage, Marie; moi, j'ai déjà eu des signes, c'est pour ça que je te raconte ça.
    • Bonjour Marie,
      je compatis à ta souffrance. Moi j'ai perdu mon petit frère de 22 ans au début de l'année, c'est une souffrance inimaginable pour ceux qui ne l'ont jamais vécue.
      Tu es très jeune et il faut beaucoup beaucoup d'énergie pour continuer à vivre et à apprendre à vivre avec cette blessure.
      Si tu en ressens le besoin n'hésites pas à trouver des personnes à qui parler. Tu es au collège cela peut être un professeur. Et puis ils pourront t'orienter vers un psychologue, pouvoir simplement parler à quelqu'un de ta douleur et aussi du sentiment de culpabilité qui survient lorsqu'un tel drame arrive. Pleurer, prier, oui, tout ce qui peut t'aider à faire sortir des émotions.
      Je te souhaite beaucoup de courage, à toi et ta famille, je prie pour mon frère et pour tous ceux qui comme lui sont partis trop tôt et pour leurs proches à qui ils manquent tant
  42. Bonjour,

    Je n’ai jamais écrit quoi que ce soit à ce sujet, mais en lisant quelques témoignages,je me dis pourquoi pas...
    J’ai 37 ans et deux magnifiques garçons de 2 et 6 ans. Je pense qu’ils sont la force dont j’avais besoin.


    A 18 ans , j’ai perdu mon grand frère d’un accident de la route. Il avait 23 ans. Je me suis effondré
    A 23 ans, j’ai perdu ma mère d’un cancer. Elle avait 48 ans. Je me suis agenouillé.

    A 33 ans , j’ai perdu mon père de maladie. Il avait 59 ans. Je suis resté debout.

    Je suis passé par toutes les étapes. Les hauts , les bas, les cauchemars , le réveil qui te laisse imaginer que ta mère est toujours là. Mais non.
    J’ai dû grandir avec ça. On vit, on doit vivre pour les autres. Ne pas lâcher prise
    J’ai tellement intériorisé que ça m’a forgé

    Je ne suis pas le seul. D'autres vivent bien pire.
    J’ai deux bras , deux jambes..... suffisant pour avancer.
    • j'ai perdu mon fils dans un accident de vélo il y a 3 ans et demi (il avait 7ans 1/2)
      Sa petite sœur avait 3 ans 1/2, aujourd'hui elle lui survit et va devenir plus vieille que son grand frère. Je sens que cela la travaille et quelquefois j'ai peur pour sa construction.
      Rester debout est mon credo... Bravo à toutes les personnes qui savent réunir toute leur force d'amour pour ceux qui restent et ont le droit de s’épanouir malgré ces drames qui nous touchent.
    • Bravo mon gars.
      Je viens de perdre mon frère et franchement il y a pas de mot pour ce que tu viens d'écrire ! C'est ce que mon frangin voudrait que je sois.
    • Nicole le 24 septembre 2019
      j'ai 63 ans et jai perdu une de mes filles d'un accident de voiture le 4 septembre 2018. J'entends encore le téléphone sonner , le commissaire m'annoncait la nouvelle , tout par téléphone ; elle venait juste d'avoir ses 40 ans, et mère de trois enfants. Je ne sais pas comment je vis , mais je vis pour mes autres enfants et mes petits-enfants. Les nuits sont longues , jamais je ne ferais mon deuil de ma fille, elle me manque tellement. Avec ses soeurs et son frère, on n'arrive pas à parler d'elle ou si peu. Je sais qu'ils ont peur pour moi , que ma fille aussi ne voudrait pas , mais malgré tout je reste gaie, joyeuse devant mes petits loulous. Je suis en retraite mais toujours en activité car je suis nounou et je ne pourrais pas arrêter, ils sont ma joie de vivre. Je vous souhaite beaucoup de courage et aussi de bonheur , vous le méritez. Je vous embrasse. Une maman et mamy
  43. J'ai perdu mon petit frère qui n'avait qu'une semaine le 25 mai 2019. Je ne l'ai vu qu'une seule fois. Il était dans une couveuse et je l'ai vu derrière une vitre. Je n'ai que 15 ans
    • On se connait pas mais je te présente toutes mes condoléances, ainsi qu'à tes proches.
      Ton commentaire m'a ému. J'ai trois petites sœurs et grâce à Dieu elles vont bien mais je suis un grand frère très protecteur et j'ai été ému aux larmes en lisant ce que tu as écrit.
      Parfois, la vie est injuste, tiens bon.
    • Je te souhaite plein de courage. Je t'embrasse
      Nicole (maman et mamy)
  44. Je ne sais pas si j'ai le droit de poster, car je n'ai perdu ni frère ni soeur. En revanche, j'ai perdu mon cousin que je considérais comme mon frère...

    Nous partagions tout ensemble : cinéma, piscines, restaurants, parcs d'attraction et j'en passe. On restait des heures au téléphone, il venait très souvent dormir chez moi et on s'éclatait comme des fous. Mais en décembre 2014, une pancréatite aiguë sévère l'a emporté en l'espace de 19 jours alors qu'il n'avait que 42 ans.

    Et moi, j'en avais 20. 20 ans. L'âge où l'on est censé être heureux, insouciant, et où on est censé faire la fête entre potes pour le nouvel an... Il est mort le 27 décembre 2014. Sauf que moi, je n'avais aucune envie de faire la fête, je ne faisais que pleurer, je vivais une énième tragédie...

    Je dis une "énième", car même avant cette terrible tragédie, j'avais déjà eu ma dose de malheurs : des années de harcèlement scolaire et moral à l'école, de dépendance affective, plusieurs hospitalisations horribles en psychiatrie dont une digne du "Pavillon des enfants fous" de Valérie Valère et la mort de ma mamie (un an avant mon cousin) dont j'étais très proche aussi.

    Je ne sais pas comment j'ai fait pour survivre, mais plus de 4 ans après sa disparition, je le pleure encore, il a laissé un vide incommensurable qui ne sera jamais comblé... J'ai relu les conversations qu'on avait sur Facebook, je ne peux les lire sans pleurer. Il me manque cruellement. Tout comme ma mamie.

    Je ne comprends pas le sens de la vie, ni le sens de tout ça...

    J'ai 24 ans et désormais, je vis uniquement pour les proches qu'il me reste, mais je suis devenue totalement paralysée par la peur. Je vis sans cesse dans la peur d'un nouvel horrible malheur auquel je ne survivrai plus.

    Quand mon téléphone sonne, mon coeur se met à battre la chamade car j'ai peur que ce soit pour m'annoncer une énième horrible tragédie...
    Quand ma mère rentre 5 minutes en retard du travail, je fais une crise de panique car je m'imagine que ça y est, il lui est arrivé un horrible malheur...

    Mon père a de nombreux problèmes de santé (diabète, cholestérol, hypertension, obésité) et ne fait strictement rien pour les améliorer. Au contraire, il mange des pâtes tous les jours, il va à McDo toutes les semaines, il est incapable d'aller à la boulangerie sans acheter de gâteaux... Ses prises de sang sont toujours mauvaises et il a déjà fait un infarctus silencieux.

    Vais-je perdre tous les gens que j'aime avant même d'atteindre l'âge de 25 ans ? Je fais parfois des cauchemars où je rêve que tous les gens que j'aime meurent et qu'ils sont tous remplacés par une horde de psys et de médicaments (j'ai vécu l'enfer dans un hôpital psychiatrique)...

    C'est terrible. Je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui vivent ces horribles tragédies qui ne devraient pas exister...

  45. J'ai perdu mon petit frère de 49 ans samedi 19 ! Il est parti sans dire pourquoi !

    C'était un exemple de réussite pour moi ! Quelqu'un de bien, de gentil serviable ! Il avait une belle famille, femme, enfants ! Heureux dans son travail ! Tout pour être bien ! Et pourtant !

    Il laisse un grand vide ! Une douleur difficile à surmonter ! Repose en paix petit frère ! Je t'aime !
    • Bonjour,

      Moi aussi mon frère est décédé le 25 septembre, jour de mon anniversaire; il avait 49 ans; c'était mon confident. Je pleure le soir dans mon lit; il me manque trop

      Et voir vos commentaires m'attriste; les journées sont trop dures.
  46. Bonjour,

    Le 21 octobre 2013 à l’âge de 54 ans, j’ai appris un matin vers midi que j’avais un grand frère de deux ans mon aîné, et le soir vers 20h j’ai appris que je n’avais plus de frère depuis 6 semaines car il avait été emporté par un cancer.

    Nous avions été tous les deux séparés de notre mère, que j’ai toujours cru morte aussi loin que remontent mes souvenirs alors qu’elle est décédée lorsque j'étais déjà adulte (je l’ai appris le même jour) et on m’avait caché que j’avais un grand frère.

    Toute ma vie, j’ai rêvé de ce grand frère que j’aurais tellement aimé avoir. J’écoutais en boucle la chanson de Maxime le Forestier "Toi le frère que je n’ai jamais eu".

    Je peux me l’imaginer, me le visualiser, je ressentais cette absence comme un jumeau que j’aurais perdu, sans savoir qu’il existait réellement.

    Apprendre sa mort huit heures après avoir appris son existence a été un réel cataclysme. Durant ces huit heures, je me suis imaginé notre premier contact téléphonique, notre première rencontre, nos échanges, tout ce que nous allions encore pouvoir partager tous les deux.

    Lorsque l’un de ses amis qui a répondu au téléphone m’annonça son décès six semaines auparavant, j’ai eu l’impression qu’une chape de plomb tombait sur moi et que l’on m’arrachait une partie de moi. On m’enlevait mon grand frère une seconde fois, à la différence que cette fois-ci, il n’y avait aucune possibilité de retour.

    J’ai appris également que lui avait découvert mon existence en 2006 et qu’il m’avait envoyé un courrier que je n’ai jamais reçu car je venais de déménager et que je n’avais pas fait de changement d’adresse à la poste. Il vivait toujours en Suisse, notre pays d’origine, mais moi j’avais été envoyée en France après avoir passé six années dans un orphelinat. Je n’ai aucun souvenir des six premières années de ma vie, je n’en ai jamais eu.

    Et j’ignorais, bien entendu, que j’avais une famille en Suisse. Ceci a terminé de m’achever, ce soir-là j’ai pris perpétuité. Avant je ressentais un vide, maintenant je ressens un arrachement. Je n’arrive pas à passer à autre chose ni à continuer ma route.

    Ma vie s’est arrêtée le 21 octobre 2013 au soir vers 20h.
  47. J'ai perdu ma petite sœur il y a trois mois; je ne réalise pas vraiment encore; je l'aimais tellement. Elle était la meilleure personne pour moi au monde, elle avait 21 ans et j'en ai 25.
    Pourquoi maintenant, pourquoi si tôt ? J'ai un sentiment d'injustice terrible, j'ai l'impression que la vie m'a retiré un cadeau qu'elle m'avait fait...
    Je t'aime Pauline.
    • J’ai perdu mon frère il y a treize ans. Je ne l’ai en fait jamais connu car il est mort à sa naissance un an avant la mienne. Je l’ai appris il y a un an et c’est tellement dur.

      Tous les soirs, je prie pour lui; j’ai en fait le pire sentiment du monde. J’ai l’impression de lui avoir volé sa vie car moi je suis née et pas lui.

      Ma vie, je la lui dédie et j’essaye de faire de mon mieux pour que ma vie soit celle qu'il aurait voulu avoir...
    • Je poste ce commentaire, je ne sais pas trop pourquoi. Je ne sais pas si partager ma douleur sera utile pour qui que ce soit, mais je me lance. Peut-être l’aurait-elle fait à ma place ?

      Ma petite sœur Éléna nous a subitement quittés. On a retrouvé son corps inanimé, déjà froid depuis un moment, parce que la personne à ses côtés à ce moment-là n’a pas daigné appeler les urgences. Il était sous l’emprise de l’alcool mais assez lucide pour la filmer mourir. Ma sœur alors âgée de 18 ans agonisait déjà depuis plusieurs heures; elle était sobre mais a fait une crise respiratoire, elle était asthmatique.

      Ça fait maintenant plus de 4 ans et l’affaire n’a pas été jugée. Ce fameux personnage démoniaque vit sa vie et il avait 20 ans de plus que ma sœur si belle, si drôle, si pure. Ma sœur qui avait deux ans d’écart avec moi, est toute ma vie. Ma sœur représente un idéal, mon idéal, c’est aussi toute mon enfance, c’est tout simplement ma vie.

      Ce soir-là, ce monstre n’a pas seulement tué ma sœur mais il a tué notre famille. Seulement, je pense au fond de moi qu’il y a un monde pour elle, un monde qui sait l’envelopper d’amour et c’est grâce à cette pensée que je peux avancer en pensant à demain. Malgré tout, cette pensée me quitte parfois pour laisser place à la tristesse (c’est évidemment un euphémisme) d’une sœur, d’une jeune femme désireuse de vivre, qui s’est envolée selon moi trop tôt.

      C’est peut-être une pensée égoïste au fond et elle est peut-être bien mieux là-bas entourée d’amour. Je ne sais pas. Je ne sais pas grand chose sur la vie. Je vais me plonger dans la philosophie pour tenter de comprendre... En attendant, j’ai entendu une phrase qui me plait beaucoup et qui fredonne dans ma tête de temps en temps : "la vie ne vaut rien et rien ne vaut la vie". Dès lors, pour elle, pour moi, pour mes proches, je vis la vie, avec tous mes sens...

      Bon courage à vous tous. Aimons tout simplement, peut-être devrions-nous ajouter "avec tendresse".
  48. J'ai l'impression de me lire en voyant votre message Fafa, mon petit frère qui est décédé il y a bientôt 12 ans à l'âge de 25 ans était aussi une bonne personne, gentil, attentionné, à l'écoute, serviable, c'était mon petit frère adoré avec qui j'avais beaucoup de complicité.

    J'ai revu ses photos de classe ce soir et j'ai beaucoup pleuré parce qu'il me manque toujours autant et moi pareil ma vie n'a plus de sens sans lui, je ne souris plus et ne rigole plus comme avant.

    Je vous souhaite beaucoup de courage et de patience, je souhaite également que vos parents, votre petit frère et le mien reposent en paix.
  49. Moi j'ai perdu mon frère, mon binôme, mon meilleur ami. Un SMS à 5 heures du matin d'un numéro que je ne connaissais pas (ma nièce avait reçu un téléphone la veille). Le SMS disait: "Papa est mort d'une crise cardiaque..." Panique, j'ai rappelé et là... le monde s'effondre.

    On a attendu 8h30 du matin et le passage des infirmières pour aller le dire à mes parents de 88 et 86 ans... Maman pousse des hurlements et des cris. Ils résonnent encore en moi. Papa lui ne comprenait pas.

    Nous ne nous en remettons pas, malgré les psy, la douleur reste la même. Papa a 90 ans: il survit. Maman ne fait que pleurer, on les supplie de tenir pour nous: les autres enfants, on a trop besoin d'eux.

    Le jour du décès de mon frère, ma sœur a dû conduire mon beau frère a l'hôpital: cancer. Depuis, lui aussi est parti, et nous, on est comme des zombies... Spectateurs de nos vies... Le temps n'apaise rien.
  50. Il y a déjà 11ans que je t'ai perdu. Si aujourd'hui tu étais encore là, tu aurais eu 15 ans comme moi.
    Parfois je surprends les yeux de ma mère perdus dans l'horizon. Depuis que tu n'est plus là, elle n'a plus la force de venir te voir. Moi je viens tous les jours, après les cours déposer une rose sur ta tombe. Je te parle comme si tu étais encore là, mais sans toi je me sens comme une petite fille orpheline.
    Pourquoi ? Pourquoi est-ce arrivé ? Pourquoi ne m'a-t-il jamais parlé de sa souffrance ? Pourquoi personne ne m'a parlé de sa maladie ? Je voudrais juste que quelqu'un m'aide après toutes ces années de silence.

    Jamais je ne t'oublirai Dimitri, mon frère jumeau, ma moitié.
    • Bonjour,

      J'ai perdu mon frère ce 23 janvier 2019, laissant une veuve et cinq enfants.
      Tu étais tout pour moi. Je me demande ce que ma vie sera sans toi. C'est très difficile pour moi de supporter cette disparition sans justification. Nous prions sans cesse pour le repos de ton âme.

      Je t'aimerai à jamais.

      Aimée
      • Bonsoir,

        Je viens de perdre mon frère ce 6 février 2019. Il était marié et avait trois enfants. Comme pour vous, mon frère et moi étions très complices et il me remontait le moral quand je n'étais pas bien.

        Maintenant qu'il nous a quittés, j'ai l'impression que je ne vais pas pouvoir surmonter son absence.

        Tu as trouvé la paix et je le respecte, mais tu me manques énormément. Je penserai toujours à toi, mon petit frère.
    • Nos amours que nous avons perdus seront toujours avec nous ! je t'aime Dimitri oh oui ! tu me manques mon fils !je t'aime. Ta maman
  51. Bonjour,
    Moi j'ai 16 ans et cela fait 11 ans que j'ai perdu mon frère mort d'une malformation du coeur trois jours après sa naissance, et je souffre toujours énormément, c'est juste insupportable!
    J'ai trois soeurs, mais je reste aujourd'hui le seul garçon. J'ai beaucoup de cousin, et ils ont tous un frère... Un de mes cousins est né une semaine après la naissance de mon frère, il a donc son âge et cela me fait penser à lui chaque fois que je le vois. C'est horrible...
    Chaque soir, j'entends mes soeurs rire ensemble dans leur chambre, et moi je suis là, seul dans le noir, à pleurer la vie que j'ai, et à penser à la vie que j'aurais eu avec lui...
  52. J’ai perdu mon frère et ma sœur depuis 10 ans et je m’en remets toujours pas. Je suis au collège, je pense à eux 24 heures sur 24, c’est horrible.

    Ils sont morts car il n’arrivaient plus à respirer (ils étaient jumeaux). Mon père pleure souvent aussi.
    • Moi, c'est mon jumeau qui est mort dans le ventre de notre mère.
      Je me dis souvent que si ça avait été l'inverse, si ça avait été moi qui étais morte et lui vivant, comment il aurait vécu ?
      • Chloé, je peux comprendre que cela vous touche mais moi je pense qu'ils auraient vécu de la même manière car perdre un enfant est toujours difficile à surmonter. J'ai une jumelle et si un jour on venait à me l'enlever, je pense que je ne me relèverai jamais. C'est mon pilier, ma source d'énergie, ma meilleure amie et jamais je ne pourrais vivre sans elle. Bref tout ça pour vous dire que je comprends si cela vous affecte et on dit que le temps fait bien son travail car après la mort de ma petite soeur, ma famille s'est effondrée et peu à peu, malgré que cela fasse 6 ans, on se reconstruit lentement mais sûrement. Je sais que la mort de ton jumeau est souffrance mais je suis sûre que vous pouvez surmonter cette pente car vous en êtes capable. On en est tous capables, c'est juste que l'on en est pas conscient. Parle avec ta famille, ouvre toi au monde et pose leur la question directement. Bisou et sois forte.
  53. Bonjour,
    J'ai perdu ma soeur au mois de janvier 2018 d'un cancer du poumon qu'on a décelé en septembre 2017. On nous a dit que le traitement allait l'aider mais qu'elle ne guérirait jamais. Elle avait 30 ans.

    Comment décrire la souffrance que je ressens ? Il n'y a pas de mot.

    Je n'en parle pas car j'ai l'impression d'être un poids pour les autres.
    Je fais tous les jours semblant mais je suis meurtrie au plus profond de moi. Je ne m'en remets pas.

    Quelqu'un a-t-il ressenti ce décalage avec son entourage ?

    Maryline
    • Oh que oui et le décalage est grandiose !
      Avoir un masque que l'on porte tous les jours est très fatiguant
    • Bonjour,
      J’ai perdu mon frère dans un accident de voiture en août 2017. Il avait 27 ans.
      La douleur est insupportable.
      Je ressens moi aussi un décalage avec les autres.
      Ceux qui n’ont pas vécu ça et qui ne me comprennent pas.
      Je ressens un tel manque au quotidien et une douleur au plus profond de mon cœur. J’ai l’impression que ma vie s’est arrêtée en même temps que la sienne. Le monde continue de tourner alors que pour nous, le temps n’existe plus.

      Tu me manques mon frère
      • Bonsoir,
        J'ai perdu ma sœur le 3 juin 2018. Nous étions très complices.
        La veille, elle allait très bien, on a bien rigolé et le lendemain matin, symptômes de la gastro, coma et décès à 17 heures. Certainement infarctus mesanterique (du côlon). Elle allait avoir 50 ans en août.
        Depuis je suis en dépression. Moi aussi, j'ai le sentiment d'être décédée avec elle. Je n existe plus, je suis éteinte.
        J'espère que le temps nous apaisera.
        Bon courage
      • Je viens de perdre mon petit frère il y a 15 jours. Je vous comprends. Je survis aussi
    • Bonjour,
      Ma soeur est morte en février 2018. Nous avons quinze mois d'écart et sommes très proches.
      Je vis des moments de bonheur et en même temps, je sens que je m'enfonce. L'entourage au niveau du travail subit et, tu as raison, je crois que nous sommes un poids.
      J'aimerais échanger avec toi. Tout est si compliqué et cruel.
      Murielle
      • Bonsoir Muriel,

        Ayant perdu ma petite soeur en février 2018 également, je me retrouve dans vos paroles (mis à part pour être un poids) je continue à rire, à vivre mais pas un seul jour ne passe sans que je ne pense à elle. Et des questions qui tournent en boucle dans ma tête! Pourquoi elle? Ce n’était qu’une enfant.

        Un peu plus d’un an après je pleure encore très régulièrement son absence... En plus de celle de ma maman que j’ai perdue trois mois après.

        Cela vous dérange-t-il que l’on dialogue un peu?
    • Bonjour,

      J’ai 32 ans et je sais ce que tu ressens car j’ai vécu la même chose.
      Ma sœur est décédée le 23 décembre 2018 suite à un cancer du sein qui a été détecté un peu tard. Du coup les médecins me disaient qu’elle n’allait jamais guérir mais juste apaiser ses douleurs.

      Elle n'avait que 37 ans et le plus dur c’est qu’elle a laissé une fille de 5 ans que j’élève maintenant avec mes deux filles.

      Depuis son décès, je ne suis pas bien. J’ai l’impression que le monde s’arrête; je ne peux pas expliquer ce que je ressens tellement je suis dévastée et on a toujours presque vécu ensemble.
      Très, très dur c’est horrible!
      • Je viens de perdre ma sœur, aussi cancer du sein; je suis dévastée.
        Je pensais qu'elle allait surmonter sa maladie, donc je n'ai pas eu le temps de lui dire combien je l'aimais...
      • Bonsoir,
        37 ans et une petite fille, c'est dégueulasse, la vie.
        C'est tellement dur que j espère sincèrement que le temps nous apaisera mais je sais que l'absence de votre sœur comme de la mienne risque de nous faire souffrir longtemps...
        Gros bisous,
        Sonia
    • Bonsoir Maryline,

      J'espère que ça va un peu mieux. Même si on se connait pas, je me suis permis de t'écrire car jai perdu ma soeur aussi en janvier 2018 le 9 exactement.

      Je comprends ta tristesse, ton envie de ne rien faire. On pense tout le temps à la mort de nos soeurs. Elle en avait 39 ma soeur.
      Les médecins disaient toujours que ça irait mieux mais c'était que des paroles en l'air.

      Je suis devenu insomniaque depui sa mort, je ne dors plus, c'est horrible.

      Courage et force à toi Maryline
      Bises
    • Bonjour,
      Je vous lis et j'ai l'impression de lire ce que j'ai vécu.
      Ma petite et unique soeur est partie en octobre 2017 à 29 ans des suites d'un cancer rare.
      Nous sommes un an et demi plus tard et pourtant je ressens toujours la même douleur qui me broie le coeur.
      Elle était ma confidente, mes fous rires, ma folle, elle était tellement... que je n'arrive pas à digérer et à accepter elle me manque tant chaque jour.
      Je vous comprends tellement... les autres n'imaginent pas l'immense douleur qui est en nous.
      J'essaie d'avancer pour ma fille, mon mari et ma maman. Mon papa est parti lui aussi 3 mois après. Il était malade et n'a pas supporté.

      N'hésitez pas à me contacter si vous le souhaitez.
      Bien à vous,
      Angélique
      • Bonjour Angélique
        J ai perdu mon unique petite soeur de 44 ans il y a 2 mois. On attend le résultat de l'autopsie.
        Elle me manque terriblement.
        C est une histoire compliquée
        Cordialement Valérie
      • Bonjour Angélique, j'ai aussi perdu mon frère d'un cancer très très rare, il avait à peine 30 ans, j'aimerais bien entrer en contact avec toi si tu es d'accord, pour nous soutenir...
    • J'ai perdu ma soeur, mon ainée de deux ans, également d'un cancer du poumon. Au début, elle n'a rien dit à personne. Quand je l'ai appris c'est le plafond qui me tombait sur la tête. Mais en voyant son courage j'ai commencé à me dire qu'elle pourrait en guérir. Surtout elle ne confiait rien de sa souffrance. Je la voyais dépérir tous les jours un peu plus mais j'ai jamais perdu espoir jusqu'à ce soir de ce 30 mai 2018 où elle est partie, tout en silence comme elle a toujours été : silencieuse, tellement gentille, toujours souriante. C'est difficile de s'en remettre
    • Moi aussi, j'ai perdu ma soeur chérie il y a trois ans. Elle souffrait d'un cancer du côlon.

      Je souffre encore, je pleure sans cesse, mais toujours en cachette et pas devant les gens, car personne ne peut sentir comme toi ta profonde tristesse.

      La vie nous surprend parfois, mais malgré tout, on doit rester fort pour eux...
  54. Bonjour,
    Je m'appelle Sandy, j'ai 28 ans et j'ai perdu ma soeur Laetitia il y a maintenant 9 mois. Elle est décédée le 9 décembre 2017, 15 jours après son anniversaire.
    J'ai deux enfants et un mari mais malgré tout l'amour qu'ils me donnent, j'ai mal. Mes parents me disent qu'il faut rester forte, ne pas pleurer; pleurer, selon eux, c'est être faible; mais tous les jours, je suis en larmes.
    Au début, elle avait une pancréatique et après ça a été un cancer généralisé. Je n'ai pas pu aller à son enterrement car elle habitait la Rochelle et moi j'habite dans le Pas de Calais. Mon père m'avait juste dit par message : "ta soeur est décédée cette nuit à 3 heures du matin"; et là, je me suis mise à hurler.
    C'était un mère pour moi, elle m'a élevée comme sa propre fille; car ma mère ne pouvait à cause de ses problèmes avec l'alcool; ivre du matin au soir. Elle a mis ma soeur dehors à 16 ans, elle la battait tous les jours. A 16 ans mise dehors, donc foyer d'urgence; à 18 ans, la manche à la sortie des magasins SDF et les copains qu'elle a eus tapaient dessus et elle ne pouvait pas avoir d'enfants. A chaque fois qu'elle m'appelait, elle disait j'ai une vie de merde.
    Maintenant je sais que c'est dur pour moi, mais au moins elle repose en paix.
    • Bonjour Sandy,

      La vie est si cruelle parfois, comme elle peut être si belle. Ta pauvre soeur avait réellement une vie dure sur terre, le pire maintenant pour toi est son absence, avec le temps ton mal s'estompera. Et comme tu dis elle repose en paix, plus de maux physiques ni moraux.

      J'ai aussi perdu mon frère cette année, en janvier. Comme toi, j'ai ma vie de famille mais chaque jour qui passe je me pose mille questions et je demande même à avoir des signes car je refuse de croire qu'il n'y a plus rien, je pense que son énergie est parmi nous.

      Je t'embrasse fort et courage à toi.
    • Bon courage à vous, ce n'est pas évident de perdre un frère ou une sœur. Moi personnellement j'ai perdu mon petit frère, il y a bientôt 12 ans, il nous a quittés le 21 mars 2007, il avait 25 ans, il me manque terriblement.
      Il était mon frère, mon meilleur ami, mon confident, tout ! J'espère qu'il repose en paix, ainsi que votre sœur qui a beaucoup souffert dans sa vie apparemment et tous les frères et sœurs des autres personnes partis trop tôt. Notre vie ne sera plus la même sans eux.
      Courage
  55. Bonjour Fafa,

    Je vous donne quelques indications. La prochaine rencontre des frères et soeurs se tiendra à Paris le samedi 26 mai prochain. Plusieurs frères et soeurs, comme vous viennent parler de leur frère et soeur décédé(e). Sur ce lien vous trouverez aussi les dates des rencontres à Grenoble et à Vannes
    et puis il y a aussi le Groupe Facebook pour les frères et soeurs. Cela vous permet d'échanger, de lire, de laisser des témoignages...

    Je suis de tour coeur avec vous Fafa.
    Valérie
  56. Depuis que tu es parti, je ne ferme plus les yeux; une grande partie de moi est partie avec toi; je n'arrive plus à sourire, je suis triste; c'est dur de vivre sans toi; tu es parti si jeune, toi mon frère chéri, frère je t'aimais très fort, je n'arrive pas à vivre sans toi; même notre maman n'a pas supporté la douleur; elle vient de te rejoindre.
    Je n'ai trouvé personne pour m'aider; les gens se sont éloignés de moi; toi mon frère chéri, tu es présent à chaque moment de ma vie tu étais une belle personne, adorable, gentil toujours à l'écoute des autres; mais nous personne nous a aidés.
    J'espère que vous reposez en paix, toi, papa et maman.
    Fafa
    • Bonjour,
      Je viens de perdre Mon fils de 22 ans. Je vous remercie de votre message et je prie pour que vous rencontriez des personnes pour vous aider.
      Isabelle
    • Fafa,
      Est-ce que t'es sur le groupe des frères et sœurs sur Facebook ?
      Je suis si triste quand je te lis, c'est pas possible de lire ton message et passer à autre chose !
      C'est trop dur toute seule,
      T'es de quelle région ?
      Je suis de la Bretagne, au bord du gouffre un jour, énervée un autre jour, mieux et avec des ressources vitales le jour d'après etc etc Mon frère il y a 1 an est parti de l'autre côté, j'en reviens pas... Et voir que t'as plus ton père ou ta mère j'en reviens pas non plus,
      Hésites pas à te mettre sur le groupe si t'as envie et on pourra parler par Messenger quand je l'aurai à nouveau sur mon téléphone si t'as envie, aussi dans certaines villes il y a des rencontres, jsais pas si t'as vu ça
      Laïla
      • Bonjour Laila,
        Je sais ce que vous avez traversé lors du décès tragique de votre frère.
        Il me semble que vous êtes la fille de C.T. J'ai discuté avec votre maman qui a eu la gentillesse de me contacter!
        Courage!
        • Mille mercis Latifa pour votre message. Bravo pour votre force, votre fils doit être fier de vous... C'est une certitude.
          Ma mère fait partie des mamans qui souffrent de l'absolu tragique, cette épreuve à traverser... Et se rapprocher de l'enfant déjà de l'Autre côté.
          C'est Apprivoiser l'absence d'un frère que j'aime si fort, Je ne peux pas pleurer sinon je vais mourir de chagrin.

          Merci Latifa,
          Vives et Douces pensées pour vous et ce que vous traversez
    • Bonjour,

      Il y a 25 ans, ma grande sœur Nanou décède dans un accident de voiture, je n'ai jamais su faire le deuil; et ce 3 juillet 2018, je perds mon autre soeur Karima, son cœur a lâché.
      Je ne vous dis pas comment est ma douleur. Juste un mot : je souffre beaucoup...
      • Fafou,
        je souhaite de tout cœur que Dieu apaise votre douleur et votre peine. Je souhaite également que vos sœurs Nanou et Karima reposent en paix. Courage et patience à vous. Je vous embrasse
      • Bonjour tout le monde,

        J’ai perdu ma maman il y a déjà quatre mois. Pour moi, c’est comme si ça faisait quatre secondes. Je vivais avec elle. Nous l’avons retrouvée dans le coma à terre dans sa chambre. Elle venait d’avoir 54 ans elle est décédée juste après la fête des mères. Ce jour-là, je devais lui apporter son cadeau. Nous n’avons pas pu lui dire au revoir. Ils l’ont débranchée le lendemain car elle était en mort cérébrale, elle souffrait d’hypertension et j’en veux aux hôpitaux et aux médecins qui n’ont rien fait car ça date d’avant 2014.

        Je n’ai jamais vécu un deuil c’est mon premier. Et c'est celui de ma mère. Je ne réalise toujours pas qu’elle ne soit plus là, je n’ai le goût de rien, rien ne comble son absence. Elle me manque terriblement, nous sommes neuf enfants. La plus jeune a 16 ans et moi j’en ai 25 ans. Nous n’avons qu’un seul frère qui lui le vit très mal aussi.

        Nous avons très mal. Et moi je ne sais plus quoi faire car même ma propre famille n’arrivera pas à me relever.
        Toutes mes tendres pensées à vous tous.

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