L. , notre cher L.,
Malgré le désespoir qui nous envahit tous aujourd’hui, nous allons faire au mieux, pour honorer ta mémoire et allons essayer d’être forts comme tu l’aurais sans doute voulu. Mais comment ne pas se sentir choqués de perdre quelqu’un tel que toi ? Toi quelqu’un de si généreux, doux, attentionné.
Ta présence était attendue par ta famille et bien sûr tes copains et copines qui avaient tant d’importance pour toi. Toutes les personnes qui ont croisé ton chemin ont été attirées par ton charisme et ce malgré ta grande pudeur et ont gardé contact avec toi.
Nous tenons d’ailleurs à remercier aujourd’hui tous tes amis présents auprès de toi durant ton combat pour la vie. Toutes les personnes qui t’ont connu, les petites, les moyennes, les grandes ont été attirées vers toi. Tu étais comme un aimant.
Même ton chat a décidé de t’adopter.
Quant à nous, ta famille, tu as voulu nous protéger mais nous pensions très fort à toi et communiquions par SMS. Tu m’as expliqué un jour que tu sentais au plus profond de toi qu’il te fallait fonctionner comme cela devant cette maladie qui te rongeait. Devant ces mots comment ne pas respecter ton souhait ? Tu ne le disais pas mais tu devais beaucoup nous aimer pour vouloir nous protéger ainsi. J’ai admiré ton courage, ta force.
Tu ne t’en es pas rendu compte mais tout au long de ta vie, tu as été formidable, intelligent. J’ai admiré le fait que tu sois autodidacte. Tout a été simple à apprendre pour toi : la guitare, le solfège, l’informatique. Tu as toujours été très doué pour tout. Alors oui L., tu nous as tous impressionnés, ton intelligence mais aussi tes mains en or. Tu as même fait les travaux chez notre maman. Tu as été un super frère pour I. et moi et un super fils pour notre maman. Tu as été un super tonton auprès de M. et de L.
Je me souviens de nos discussions, des questions qu’on se posait dont une en particulier: peut-on estimer sans aimer ? Tu m’as fait découvrir des films, tu m’expliquais les symboles mais moi je ne voyais rien. Nous ne pouvions parler que de généralités car tu n’aimais pas parler de tes ressentis.
Petits, je me souviens des jeux de voitures, de billes, des jeux de société avec notre grande sœur et maman qui, bien sûr, ne manquait pas une occasion pour jouer avec nous.
Il y aurait tant de choses à dire sur toi. Mais je vais finir par une simple phrase. Tu vas beaucoup nous manquer L. et je pense que je peux parler au nom de toutes les personnes réunies ici. Alors repose en paix, tu garderas toujours ta place dans nos cœurs et ne pourrons jamais t’oublier.
Nous t’aimons L. tout simplement.