Et les mistrals gagnants, c’est un film très réussi, touchant mais sans pathos, réalisé par Anne-Dauphine Julliand, sorti en salle le 1er février 2017.
Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre 6 et 9 ans. Malgré la maladie, ils continuent à rire, jouer, se disputer, rêver. A aimer la vie. Ambre, qui souffre d’hypertension artérielle pulmonaire, se passionne pour le théâtre et les garçons affrontent leur mal avec courage et humour…
Dans une interview au journal Télérama en février 2017, intitulée J’ai demandé aux enfants de ne jamais oublier la caméra, Anne-Dauphine Julliand explique pourquoi elle a réalisé ce documentaire sur des enfants malades. Les réponses sont lumineuses, comme à l’accoutumée. Lire l’interview
Rappelons que la réalisatrice est née à Paris en 1973. Après son bac, elle poursuit des études de journaliste. Elle exerce dans la presse quotidienne puis dans la presse spécialisée. En juillet 2000, elle épouse Loïc. En 2006, elle apprend que leur deuxième enfant, Thaïs, alors âgée de deux ans, est atteinte d’une maladie génétique dégénérative incurable : une leucodystrophie métachromatique. Son espérance de vie est très courte. Elle a publié en 2011 “Deux petits pas sur le sable mouillé” et en 2013 “Une journée particulière”.
Anne-Dauphine Julliand est marraine de l’association Apprivoiser l’Absence. On peut écouter la conférence qu’elle y a donné en juin 2013 en cliquant ici.