Un jour d’août, Guilhem nous a quittés pour toujours.
Ces mots sont irréels.
Pour continuer à vivre, je dédouble leur sens.
Je sais que Guilhem n’est plus là, la brûlure au creux de l’estomac me le rappelle, mais sa présence est constante.
Certains mots me terrifient, et je ne peux les prononcer, la brutalité qu’ils soulignent m’est insupportable.
Il y a des pensées que j’évacue dès qu’elles surgissent, je les refuse.
Guilhem n’est plus là, mais il vit parmi nous, il vit à travers nous. Vie et mort sont confondues.
Je ne peux penser à Guilhem sans associer toute une série d’images d’un être accroché solidement à l’existence. Comment l’écrire ?
Jo GRIL
Guilhem, la plongée une passion interrompue. 2001