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Archive du Blog

Florent

Florent Les flots sont rances aujourd’hui là bas au large de la Somalie rances de cette barbarie les flots ne seront plus jamais les mêmes pour les tiens et ceux qui t’aiment. Nos cœurs pleurent ton absence pleurent la violence l’ineptie de ce monde. Ton projet en bateau était beau, il s’arrête trop tôt ; Mais de là-haut dis-nous, crie ... Lire la suite »

Mon Vincent

Je guette jour après jour Ta présence, ton retour Je cherche du soir au matin Ton empreinte sur mon chemin Et je crée tour à tour mais en vain des signes du ciel et de l’espoir mais tout s’est envolé un beau matin recouvrant ma vie d’un voile de désespoir Dans ton existence, elle s’est nichée La souffrance et la ... Lire la suite »

Au bout de l’hiver

Lentement, le printemps grignote un tunnel dans la longue nuit de l’hiver. Lentement, l’eau cherche la liberté au fond de la source gelée. Lentement, le germe gonfle et monte à travers la terre noire et nue. Lentement, la lumière retrouve chaleur et couleurs au creux des matins gris. De même, lentement, la vie se laisse découvrir quand, dans le désespoir, ... Lire la suite »

Sous le charme…

Je suis restée sous le charme… D’un immense nuage d’une belle teinte rose, tellement irréelle que l’on aurait dit un sourire, un salut venant d’horizons inconnus. J’ai éprouvé comme une libération et, sans le vouloir, j’ai tendu mes deux mains vers cette apparition magique. N’est-ce pas que la vie est belle et vaut la peine d’être vécue, quand elle nous ... Lire la suite »

Il manque tes chaussons…

Comme chaque année, à cette époque, le sapin bien décoré, scintillant, prend sa place dans le salon près de la cheminée. Toutefois, il manque quelque chose. Il manque tes chaussons au pied du sapin. Avant, Marie et toi attendaient ce moment de bonheur, de joie où scintillaient tes yeux et les nôtres, en ouvrant vos cadeaux. Nous n’aurons plus ce ... Lire la suite »

La place de mon enfant aujourd’hui dans ma vie

Un jour, longtemps après, quelque chose se passe. Les détails de l’enfant se sont estompés, mais cela n’a plus d’importance. C’est comme si l’enfant, une fois de plus, avait été détaché de soi, nouveau cordon coupé. L’enfant est restitué dans sa vérité, il est celui qui est passé, a donné du bonheur, est reparti, trace lumineuse, bonheur secret. Il n’est ... Lire la suite »

La nature paie à chacun ce qu’elle a promis

… Rejetez donc l’accablante pensée qu’il eût pu vivre davantage. La trame de ses jours n’a pas été brusquement rompue ; c’est chose où le hasard n’intervient jamais. La nature paie à chacun ce qu’elle a promis. Invariable dans sa marche, elle est fidèle à ses engagements, sans y retrancher comme sans y ajouter : nos vœux, nos affections n’y ... Lire la suite »

Neige fut le premier texte…

Neige fut le premier texte que j’écrivis après la mort de Manuel. Je me souviens du travail auquel je m’astreignais pour l’écrire, malgré le chagrin et l’angoisse. C’était une lutte avec la mort. Avec le silence. Contre l’effroi. Je n’avais pour lutter que sa petite machine à écrire et les mots. Je ne comprenais pas moi-même alors comment je pouvais ... Lire la suite »

La maison vide

Petite maison basse, au grand chapeau pointu, Qui, d’hiver en hiver, semble s’être enfoncée Dans la terre sans fleurs, autour d’elle amassée. Petite maison grise, au grand chapeau pointu, Au lointain bleu, là-bas, dis-le-moi, que vois-tu ? Par les yeux clignotants de ta lucarne rousse, Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort, Et froncer les sourcils sous ... Lire la suite »

Le jour où je me suis aimé

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien ... Lire la suite »