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Comment vivre après la perte d’un enfant ?

En quête de sens - Radio Notre Dame - 5 déc. 2019

Lorsqu’un enfant meurt la vie de ses parents, de sa fratrie s’en trouve à jamais bouleversée. C’est toute la détresse d’un être humain confronté à l’implacable loi de la vie qui s’empare du cœur et de l’esprit. Peut-on retrouver la paix ? Comment vivre après la perte d’un enfant ? Un témoignage de parents endeuillés et l’expérience du Dr Christophe Fauré pour évoquer cette question le 5 décembre dernier, dans l’émission En Quête de Sens sur radio Notre Dame. Ecouter l'émission >> 

Sois tranquille

Emmanuel Moire

Le chanteur Emmanuel Moire évoque avec beaucoup de délicatesse le lien avec son frère jumeau disparu.  

Bernard Chambaz et les anges

Entretien avec Laure Adler - France Inter - 3 sept. 2019

Aux morts pour qu’ils vivent Aux vivants pour qu’ils aiment Joseph Delteil (citation en exergue du roman)
Laure Adler dans son émission L’heure bleue du 3 septembre 2019 interroge le romancier, poète et historien, Bernard Chambaz à l’occasion de la sortie au Seuil, de son dernier livre: "Un autre Eden", récit littéraire qui mêle avec délicatesse la vie de Jack London à celle de Martin, son fils mort à 16 ans, il y a 24 ans. Martin est né le même jour que le célèbre écrivain à un siècle d’écart. Martin aurait eu 40 ans, Jack London est mort à 40 ans. C’est ainsi que Bernard Chambaz décide de relier les deux événements dans ce roman qui est autant une biographie romancée de Jack London, qu’un hommage à l’écrivain qu’il admire : "Le nom de Matin Eden retentit comme un coup de cymbales et une sommation. Depuis 24 ans ils sont inséparables. Il était temps de les mettre de plain-pied, ensemble, courant à perdre haleine dans les ravines, devisant gaiement…" Ces deux-là, ce sont Martin le fils et Jack London l’auteur. Dans "Un autre Eden", Bernard Chambaz les rassemble dans une fluidité de mots qui visent l’universel. Il restitue la beauté du monde en parcourant le Canada, toujours à vélo, les 5000 kilomètres que Jack London a parcourus à 18 ans le menant à Vancouver. Dans ce très bel entretien vivant, parfois joyeux et tout en délicatesse, Laure Adler conduit Bernard Chambaz, lui qui fait l’expérience d’une douleur inconsolable, à s’exprimer ainsi : "Au bout d’un temps, le deuil est compatible avec la joie. La moitié de notre être est calcinée, l’autre moitié est ouverte à la joie". Bernard Chambaz dont la voix se brise quand Martin redevient très proche, Bernard Chambaz, lui qui appelle "bienheureux ceux qui marchent dans le fouettement furieux des ailes de l’ange" conclut l’entretien par un : "Finalement le monde, il est beau !" et le livre, en exprimant sa gratitude pour tous les auteurs qui l’ont nourri, les vivants et les morts. dominique D.
Voir la présentation de l'émission sur le site de France Inter en cliquant ici Pour écouter directement l'émission, utiliser le lecteur ci-dessous

 

Après la mort d’un enfant, de l’expérience du vide à une autre manière d’aimer

Enregistrement de la conférence de Lytta Basset - Paris - 14 janvier 2019

Lytta BassetLytta Basset est accompagnante spirituelle, elle s’adresse à ceux qui cherchent à mettre du sens, à ne pas rester seuls dans le vide, à aller à la rencontre d’eux-mêmes. Si cette théologienne et professeur d'université a su trouver appui sur la religion, c'est pour toujours ajouter : "Le chemin de vérité qui mène à une Vie plus forte que l’irréparable n’est pas l’apanage des croyants, pas même des adeptes de telle ou telle religion".
Son fils Samuel s'est suicidé en 2001. Aujourd'hui, la parole et les nombreux écrits (*) de Lytta Basset traduisent son chemin de vie. Ils touchent souvent au plus profond d'eux-mêmes ceux qui la lisent ou l'écoutent, tant ils leur donnent le désir d’exister. Elle exprime cette forte conviction qu'elle a chevillée au corps : "Nous nous approprions d’autant plus ce qui nous est arrivé que nous le partageons avec d’autres. Et l’on est jamais autant auteur responsable de sa parole qu’en la rendant publique."
(*) Ce lien qui ne meurt jamais, Oser la bienveillance, La source que je cherche

Si t’étais là

Louane

Une musique délicate, des paroles touchantes sur lʼabsence, avec en fond un dessin animé de Manga : trois minutes de douceur.