En juin dernier le film “Et je choisis de vivre” sortait en salles après avoir fait l’objet de plus d’une centaine d’avant-premières dans tout le pays. Ses créateurs accompagnaient la sortie du film du lancement d’une plateforme, “Mieux traverser le deuil“, destinée à informer et soutenir tous ceux qui traversent ou accompagnent le deuil. Six mois après son lancement, nous avons interrogé la coordinatrice de cet ambitieux projet, Eulalie Marty, pour savoir quels étaient les premiers enseignements à en tirer et les projets pour l’année 2020.
Le film “Et je choisis de vivre”, a-t-il rencontré son public, et continue-t-il d’avoir une vie en salles ?
Le film cumule 1632 séances et 44654 spectateurs depuis sa sortie en salles (le 5 juin 2019). Des projections sont d’ores et déjà programmées pour 2020 et animées principalement par des associations d’accompagnement au deuil ou des professionnels de la santé.
Nous nous réjouissons de l’engouement qu’il suscite auprès des endeuillés qui trouvent au travers des différents témoignages un véritable écho avec leur vécu. Il permet également pour certains d’entrevoir l’espoir de retrouver la joie de vivre. Au delà des endeuillés, nous avons le plaisir de constater que le film touche aussi les aidants et les professionnels, qui découvrent des outils, une posture à adopter et plus de compréhension face à ce que traverse un endeuillé.
Quel premier bilan tirez-vous du lancement de la plateforme Mieux traverser le deuil, lancée au moment du film ?
En six mois d’existence, la plateforme comptabilise plus de 100 000 visiteurs uniques, essentiellement des endeuillés. Les vidéos à visées thérapeutiques, notamment celles du psychiatre Christophe Fauré, rencontrent un large succès ainsi que les articles témoignages. Nous recevons quotidiennement des messages de remerciements et nous sommes ravis de contaster que de plus en plus de professionels de la santé conseillent la plateforme à leurs patients. Ces premiers mois sont très encourageants et nous confirment que la plateforme répond à un réel besoin.
Quels objectifs vous fixez-vous pour 2020 ?
Notre ambition pour cette prochaine année est d’apporter plus de contenus pour les aidants et les professionnels afin que comme le film, la plateforme touche l’ensemble des publics concernés par le sujet du deuil. Nous souhaitons également construire un véritable maillage des associations déjà existantes et valoriser leurs actions via la plateforme mais également en étant leur porte-parole auprès des pouvoirs publics.
Il faut impérativement que “demain” les endeuillés ne se sentent plus jamais seul où qu’ils soient, et nous sommes déterminés à ce que ce soit vraiment le cas.