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Archive du Blog

Culpabilité obsessionnelle, culpabilité existentielle

Culpabilité obsessionnelle, culpabilité existentielle La personne endeuillée est alors portée à se faire des reproches du genre : « Pourquoi ne lui as-tu pas parlé avant qu’il ne parte ?… Tu aurais dû lui dire plus souvent que tu l’aimais… Pourquoi ne t’es-tu pas réconcilié avant qu’il ne meure ?… Tu aurais dû en prendre soin davantage… Tu as été ... Lire la suite »

Les quatre saisons

Le printemps La terre et verte et fraîche sous le soleil doré. Nous avons arpenté la terre, toi et moi, Sans nous douter du futur qui nous attendait Penseras-tu souvent à moi Quand les fleurs chaque année fleuriront ? Quand la terre à nouveau revivra ? On dit que la mort, c’est la fin, Mais mon amour pour toi ne ... Lire la suite »

Tristesse et dépression

Tristesse et dépression Tristesse, n’est pas dépression. La dépression marque un échec du deuil. La tristesse en est une étape. Elle signe l’accomplissement du deuil. Elle permet à la fois de progresser vers l’acceptation de la réalité et de se retrouver, de se reconstruire dans son identité propre. L’énergie est tournée vers l’intériorité. Soyez égoïste, ou plutôt égotiste quand vous ... Lire la suite »

L’enfant migrateur

L’enfant migrateur, le texte de Jocelyn Demers vous est dédié, à vous tous dont “la vie est maintenant accrochée à une étoile“, à vous tous soignants qui avez côtoyé et aimé ces enfants migrateurs. Comment ne pas immédiatement penser au Petit Prince de Saint Exupéry et voir flotter son écharpe jaune ? Même si le contexte de son écriture n’est pas ... Lire la suite »

Si j’avais su

Si j’avais su hier soir quand je suis allé me coucher que je ne te reverrais pas… Même fatigué, j’aurais dû entrer dans la chambre et te dire bonsoir, un baiser sur ta joue. Si j’avais su quand tu as fermé la porte ce matin, que ce serait la dernière fois que tu la fermerais… Je t’aurais fait une étreinte ... Lire la suite »

De l’isolement à la solitude

De l’isolement à la solitude La blessure de la séparation te conduira-t-elle à l’isolement ou à la solitude ? As-tu tendance à te replier sur toi-même ? Si oui, demande-toi : « Est-ce que je m’isole ou est-ce que je m’approfondis dans la solitude ? » L’isolement peut être une caricature de la solitude ; aussi, il existe une grande ... Lire la suite »

Du souvenir à la mémoire

Faire le deuil c’est en quelque sorte apprendre à passer du souvenir à la mémoire. Le souvenir enferme dans le passé et les regrets ; il ne tarde pas à prendre l’allure de regrets et les regrets ne tardent pas à avoir le goût du remord. La mémoire par contre projette dans l’avenir…faire mémoire d’un jeune, c’est se remémorer tout ... Lire la suite »

Les yeux

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu le regard, Non, ... Lire la suite »

La ronde des verbes

Perdre un enfant, couler, sombrer, toucher le fond, désespérer, Appeler au secours, tenter d’apprivoiser la mort, l’absence, Se heurter à la solitude, éprouver la peur, faire peur, souffrir, souffrir… Désirer rencontrer d’autres parents… Entrer dans un groupe, appréhender, craindre de craquer… Oser craquer, pleurer, parler, oser dire, écouter, pleurer encore. Ensemble crier « Pourquoi ? Pourquoi ? »… se mettre ... Lire la suite »

Un jour, Guilhem nous a quittés

Un jour d’août, Guilhem nous a quittés pour toujours. Ces mots sont irréels. Pour continuer à vivre, je dédouble leur sens. Je sais que Guilhem n’est plus là, la brûlure au creux de l’estomac me le rappelle, mais sa présence est constante. Certains mots me terrifient, et je ne peux les prononcer, la brutalité qu’ils soulignent m’est insupportable. Il y ... Lire la suite »