Accueil / Livre / Perdre un frère ou une sœur dans son enfance : « On se met en retard de plein d’amour, on a besoin d’être consolé terriblement, et il n’y a personne pour le faire à ce moment-là »

Perdre un frère ou une sœur dans son enfance : « On se met en retard de plein d’amour, on a besoin d’être consolé terriblement, et il n’y a personne pour le faire à ce moment-là »

La mort d’un membre de la fratrie ébranle durablement l’équilibre familial et redéfinit les relations affectives. Souvent, l’enfant ou les enfants qui restent, désireux de préserver leurs parents, taisent leur propre douleur.

Son grand frère est parti de la maison, et il ne l’a plus jamais revu. Florent Baheux a 9 ans lorsque Adrien est assassiné. Il se souvient : « J’en ai fait un déni pendant seize ou dix-sept ans. » A la maison, la mort d’Adrien est taboue. Sa mère est « dans la paperasse » et mène son enquête en parallèle de la police, son père tente de lui changer les idées, en vain.

A l’école, quand ses camarades de classe l’interrogent, il répond qu’il est fils unique. Quelques années plus tard, il quitte le cocon familial, termine ses études, trouve un travail, un appartement et une copine. Mais, à 25 ans, malgré une « certaine stabilité », là où beaucoup de jeunes actifs auraient commencé à « kiffer leur vie », la question du deuil refait soudain surface, ravivant le souvenir de la nuit où son frère est mort…/…

Et vous informer que Valérie Brüggemann, psychothérapeute et responsable «frères et sœurs» de l’association Apprivoiser l’absence est citée. L’article a généré de nombreux appels et demandes diverses à l’association

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