
À la mort de son fils, Hélène entre, malgré elle, au sein du club fermé des parents endeuillés. Elle comprend qu’une fois qu’on y est, il faut en accepter les règles si l’on veut survivre et trouve dix « commandements » à suivre.
Une mère peut-elle se remettre de la mort de son enfant ? Quand le drame se produit, Hélène Risser découvre le pire des paradoxes : un, ce n’est pas possible, et deux, il est vital d’y arriver. Pour sa fille, sur le point de passer son bac, pour son compagnon, le père, un roc qui se fissure, et pour elle qui s’effondre sur le parquet de son salon après avoir tenté de réanimer Arthaud qui ne se réveillait pas. À cet instant, ce qu’elle croyait avoir compris de la vie devient inopérant. Il faut tout réapprendre, mais c’est en apprenant qu’elle va rester vivante. Comment les autres ont-ils fait pour ne pas être engloutis ? N’est-elle pas coupable de ce qui s’est passé ? Au sein d’une société où la mort est taboue, rester chez les vivants est un défi qu’Hélène Risser relève en s’auscultant elle-même dans sa quête de remèdes et en suivant des « commandements » salvateurs : écrire ce qu’elle vit, respecter le temps du deuil, choisir avec soin le rite des funérailles, se confier à un psy, s’inventer de nouvelles règles du quotidien, s’ouvrir aux autres, etc. Loin d’être l’effusion d’une mère endeuillée, ce récit poignant, chirurgical, est celui d’une résistance à l’irréparable où, en se confrontant aux étranges contours de la douleur, comprendre, vivre et écrire tiennent lieu de programme de survie.
Ce texte en 4ème de couverture du livre, résume parfaitement le récit d’Hélène Risser. Un témoignage d’un parent endeuillé qui peut apporter des clés dans le parcours de deuil des deux premières années. Hélène est en quête de compréhension, celle que nous perdons face au cataclysme provoqué par la mort de son enfant. Elle enquête, fouille, aux aguets de la moindre information susceptible de l’aider, de l’orienter, de l’apaiser… Et l’un de ses « remèdes » a été de participer à un groupe d’entraide aux parents endeuillés de notre association.
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