Les étoiles ne piquent pas

Dans une narration à fleur d’âme empreinte de force et d’authenticité, l’auteur convie le lecteur à partager ses pensées les plus intimes. Ce récit d’introspection offre une plongée dans les eaux profondes de la paternité avec ses joies et ses épreuves et toujours en filigrane le pouvoir guérisseur de l’amour.

De plus, ce texte veut libérer la parole masculine, quand la société tend à invisibiliser la détresse des pères confrontés à pareil drame. L’auteur s’en explique: “En tant que papa, j’ai voulu à travers ce livre briser le silence qui entoure une souffrance souvent invisible : celle des pères face à la perte d’un enfant.

“Pourquoi cette douleur reste-t-elle dans l’ombre ? Parce que, même aujourd’hui, la société pousse encore les hommes à refouler leurs émotions. La pudeur masculine impose le silence, l’interdiction des larmes et l’étouffement de la peine.

“Les hommes sont souvent perçus comme des ‘piliers’ émotionnels, plutôt que comme des êtres vulnérables. En partageant mon histoire, ainsi que celles d’autres pères à travers des témoignages, j’ai voulu offrir à ces hommes un miroir pour qu’ils puissent reconnaître leur propre souffrance et, à leur tour, trouver la force de s’exprimer. Ce miroir qu’il m’a manqué dans mon processus de deuil.

“Le deuil n’appartient à aucun genre, et la douleur des pères mérite d’être entendue et comprise tout autant que celle des mères. Il est nécessaire de transformer notre perception collective et de permettre un dialogue plus ouvert et inclusif sur la façon dont nous vivons le deuil, sans se limiter aux rôles traditionnels.

“Comme m’a si justement dit une personne inspirante: Le père n’a peut-être pas porté l’enfant dans son corps comme la mère, mais il l’a porté d’une autre manière, tout aussi profondément.”