Prendre soin de soi
– Bien s’alimenter et prendre le plus de sommeil possible.
– Régler les problèmes d’insomnie.
– Prendre des vacances temporaires de son deuil ; se donner des loisirs et des moments de détente, de manière à être plus en forme pour poursuivre son deuil.
– Suivre le plus possible sa routine quotidienne, la couper de moments de détente.
– Profiter des moments de grâce où les émotions sont à fleur de peau pour les exprimer ; par exemple en regardant une émission de télé, en lisant un livre, en voyant une scène triste…
– Selon sa situation du moment, se donner des temps de solitude pour mieux « digérer » son deuil.
– Trouver une « grande oreille » pour être écouté.
– Se dire que le pire de son deuil va passer et que, peu à peu, une vie nouvelle va commencer.
– Eviter de prendre de grandes décisions ; fuir les personnes qui épuisent nos énergie ; éviter les situations dangereuses, comme les sports violents, la vitesse excessive en voiture…
– Toujours préférer un moment de détente, un bon loisir, la main de quelqu’un, un massage…aux tranquillisants ou à l’alcool.
– S’entourer de personnes ou d’êtres vivants : plantes, animaux…
– Apprendre à rendre inopérantes les voix intérieures culpabilisantes en les chantant ou en les dansant.
– Se faire des litanies d’amour : »Maman m’aime, Paul m’aime, mon chien m‘aime, le soleil m’aime, la nature m’aime, mes amis m’aiment (*).
– Savoir qu’on n’oubliera pas l’être cher disparu, même si on apprend peu à peu à ne plus y penser toujours.
– S’encourager avec tous les progrès qu’on fait.
– Ne pas s’inquiéter de retours soudains de la tristesse. C’est un recul temporaire pour un nouvel élan vers la santé.
– Prendre son temps pour guérir. Eviter les fuites vers un faux bien-être. Eviter les états de fatigue excessive.
– Retrouver ses ressources spirituelles : les prières de sa jeunesse, les lieux de méditation…
– Retrouver sa vision spirituelle ou religieuse de l’au-delà de la mort.
Jean Monbourquette
(*) Voir :« Les litanies de l’amour et de l’amitié » dans « Aimer, perdre et grandir », même auteur p.58